Fabricius, par Molina, par Hermann, par Houttuyn, par
Pennant, par Meidinger, par BrousSonuef, et surtout celles
dont Bloch avait traité’à cette époque, c’est-à-dirë,' dans
ses Poissons d’Allemagne et dans les deux premiers volumes
de ses Ifeissôhs étrangers.
On eûJiecueillit aussi dans les différens voyageurs dont
nous avons cité les écrits, et l’on y ajouta, autant qu’il fût
possible, les citations des auteurs plus anciens dont Linnæus
n’avait pas fait usage. ’|g
Comme indication pour remonter aux sources, ce grand
recueil de citations est certainement très-préeieux ; on ne
parviendrait qu’avéé u n très-long travail à en réunir un
aussi grand nombre : mais qui voudrait seller aux résultats
exprimés dans le livre, serait souvent induit en erreur
Gmelin range les espèces comme les auteurs d’oh il les tire;
foufes les sCiènes; les perça de Forskal, sont; iSés^Seiènes
et dés perça pour lui; il ne manque pas de placer, comme
ce voyageur, le centrisque dans les silures; le inacroure,
qui avait paru à Gunner une coryphène,en est une aussi
pour Gmèlin ; ilmuit tout aussi aveuglément Houttuyn, et
comme ces différens observateurs ne se ?faisaient' pas lés
mêmes idées de leurs genres, comme pluèieUfs d’entre
n’en avaient point de justes-des genres de Linnæus, il» g& vë
souvent que les'iéÉïkilià^nt fort loin de leurs plaêfe^? et
plus souvent encore -qu’Une' seules êst multipliée dlilx et
trois fois', ou davantage.
Il est vrai que d’un autre j dès espèces différentes
sont confondues comme si elles n’en faisaient qu’une; mais
au total, le nombre apparent dès espèces, qui est de huit
cent vingt-six, doit être diminué : il y. eh a ,au moins,, èin-
quante de trop. Cinq genres seulement, les sternoptyx, les
lep|;«eéphàles, les burins ,des seares é t les centrogastres, sont
ajoutésfeaux soixanÉeKhn dé; linnæus*■ en sorte que le total
n’esf que de isnixantcrsix; les espèces: qui composaient les
autres; genres? nouveaux décrits par d’autres «auteurs, sont
réparties’ dans les genres anciens! et souvent fort au hasard;
mais pour da^istribution ÿe§ ordres,, Çmélin cède à l’opinion
générale, ramène les cartilaginèuxs dans la lllasse des
poussons et lesvy/places à la fin, eomicne Àrtedi,sous les, dénominations
de branchis^tèges- et; de^dûondroptérygien^ '
Pour terminer rhisloires.de ^ichtyologie; avant M.-de Lacéf
pèd§, il nous, truste à parcourir les travaux des anatomistes
snr les poiissaéns, pendant le dix-huitième.- siècle,- comme nous
avons exposé précédcmffltentccux dtes anatomistes duslMème
et du dix-septième; sw la même classe. <
Lezèlelpow l’anatonnq<rpmparée s’était ralenti au epinJ
ineneement du dix-huitième sièdb, lorsque lese médecins
eurent reconnu avec raison que l^omnae devait’éféfre^tudié
sur l’homme lui-même, - et que pour tons <les*<dëfails de la
structure d’uru; espèce, Panatoirtic d’une autre^espèe6 :peut
devenir un guidé trompeur. Il resta néanmoins, quelques
imitateurs^e Duverneypqiuè firent des observations éom-
pàfcatiVfeg'dur différens orgaùes, et qui y Comprirent quelque*!
fois ceux des poissons. Ainsi Powrÿbuiï-lPupetit 1 *J dans ‘seg
Réqh#b1lë^ar les yeux, fit"connaître les proportions du
globe dans cette s ciasse ; :1a ferme presque sphérique déipn
cristallin.3
1. François Po uiuo ur-Dupeiit , né des
de fljcaiMmife en 1 722 , mort en 174 1 . i ;
‘i . Mémoire Aji-plusieurs id&ezemêep^&iûm^daai ÿjfëfiÀ1-
drup'edes, des oiseaux et des poissons; Mém. de l ’académie des sciences de Paris,
176.6,- p>4i6g'. .M émoire sue' le cristeJâæHjde J’oeil^jâeJÜ’ioS&fnei, 'desdnirffatix’à-'ijuatre
j»èds?jsdess©3|îea»x;«ï deSipQÎssonsf 4 —