malgré la simple gravure en bois par laquelle on les a
rendues ; et lorsqu’il en Va reparu quelques-unes .dans le
magnifique ouvrage de Bloch, elles n’y ont pas toujours été
copiées aussF fidèlement.
C’est là que l’on voit pour la première dois la malthée
{Lophius vespertilio, L.), l’holoeentrum, la fistulaire, les
bagres, le rhinobate, le pasteur, le glossodonte| beaucoup
de characins, l’érythrinur, la loricaire, lë carape, Tisfcio-
phore y le polynème, le batrachus, le mégalope ; sans »parler
d’une foule d’espèces intéressantes appartenant à'des genres
déjà connus.’-
entra' ensuite au service de Brandebourg, fut fait gouveriieùr de Wesel-, grand-
maître de l’ordre de Saint-Jean, etélevéjau rang, de. prince cpr ^65^ : il ipour.qt;
en 1679, gouverneur de Berlin. Ces deux collectidns, qu’il ‘avait fait anjftiger par
lïTdoteëurMetifczer/'êï dqnt Tune esiTpemtêXPEuSîe eT rS ffi^ ^ l^ o ù a 'c lté , pas-"
sèrfent dans l à MBliothequé royale7 dertiëttè ■ v iK j £.%ùrçdïfr conserve encore. La
première, dont'ôn igndreTàuteur, y est restée presque inconnue jns'qu’ëH1 *
qu’illiger la consulta pour lever les doutesau’xquèls'le livret de Margrave doüéiit
lieu. Lu secdndë, quelles uns croient * de “Margrave y’îé’s autrès1 âe Maurice, lui-
même j fut annoncée au public par Schneider, en r o g n BJ^^^en-à fait’copier
plusieurs figures dans sa grande Ichtyologie, mais sans 'paraître 'douter qu’elles né
soient dessinées pat le1 prince, e t^ c é qtii'est^bién plus repréhensible, en y a j ou-
t a n t ; y i%tbàhAià®t et etf'ytchangeànt pÆsiWs^Sfes®^foisi?Inrbîtestre'ifiyrfti
Nôus verrons, par exemple; qS!il1 à èntierëtnent dénaturélà-figaré de Ÿholacèntirtifh
pôür eh faire son bôdianus peniacanthus, etc.
rCes détails- sont tirés de là préface de la sixième partie de la gr&'de Ichtyologie
de Bloch,- et surtout de troià mémoires de M. Lichbaistein , -insérés- parmi cèuxî
de l’âCàdétnie ' de -Berlin , dépnîsr'iffoy jusqu’en l # â t^ îrn'ais- n^iîy?à vn à^ ^ ^ ’ assez,
heureux pour les confirmer en partfc ^ar 'ffos propres yeux. M. Valencieifirés ayant
obtenu des conservateurs de )à bibliothèqiîé là permission d é ’copier"cè's'’ recueils,
noùS sommes àttjèurd’bûi' eii' état ’dé les comparer ’aùx cdpièà de Bloch et à la
nature, et de fixer définititfeéâfent les genres et lès espèces auxquels chaque'pôi'ssbH
dôitêtre rapporté.-'
LeS travaux de Margrave sur l’astronomie, principal objet-de ses études, n’ont
pas’ été si heureux. Remis &i!Gùlms, ils tfont jamais paru.- On' a Kètt de'croire
Cependant qtfilry avait devàücél’àbbé de là GaiUe dans là détermination de beaucoup
! d’étoiles "australes.
Bison, dans sa seconde édition1, ajoute quelques figures
à celles-là; mais dessinées d’une autre main, et beaucoup
moins .jOiçrectes., - ,
Vainqueurs des Portugais dans les Indes orientales comme
au Brésil, les Hollandais y envoyèrent aussi leurs naturalistes.
: Bontius3 donna le premier quelques poissons de Batavia;
mais avec moins de précision et des dessins moins exacts
que Margrave n’avait fait pour le Brésil.
'.■* 'Iffieufiqfi'h en ajouta quelques;'autres., mais en petit
nombre.
Etablis plus tard en Amérique d’une manière solide, ce
ue,-jfut -guère que vers la fin du dix-septième, siècle que les
Français écrivirent sur l’histoire naturelle dé cette partie
du monde.
1. En 16 58, Pison donna une nouvelle: éditionfort augmentée, de son traité
dql^ipédècine dù Brésil-, sgù^sde' titre : De Indice uiriusque re nalurali et medica. Le
travail de MargraveJ^qra^avait^éfe imprimé enpearneret textuellement à la suite de
la ^première, ne parut plus (J8118 cellet|ei;qu’en, extpaîts^ i^ço^oré^ au ‘‘çprps de
l’ouvrage, et Pison y ajouta ses, propres observations et plusieurs nouvelles figures j
m.ais il en reiranchà aussi beaucoup, en sorte que, l’un des deux liyres ne pept pas
tenir, ;liéu de.jlïautrçj: • <\ ;
On ne vqit- pas comment quelques- écrivains ont pu apcuser, Pison d’étre lg plagiaire
de Margrave :';il: Iui rend, au contraire, 'partout justice dans ses deux éditons.
; 2. 'Jacques-Bondt, birBosnos, médecin -de la ville de Batavia en i6a5, mort
en^i'ilSi, àb®«ldbinîtraitécmtitulé : Hisioricq-. nafuralis et, médical Indice orientales
libre V I , imprimé^ edsi'êèS'b à là suite déjà deuxième édition d e Pison, et qui
a déterminé le titré d è . c e t t e ' ü e Indice utriu&gjg., rft naturali et jnedka.
La partie, purement- médicale avait paru ; dès; i 642 , av.eèj|e traité dp Prosper Alpin
De' medicina Ægyptiorum. »
3ü Jean Niechof j natif de Bentheim, en Westpbalie, employé en.diverses qualités
par les Cômpagnies:des Indes hollandaises, et pendant quelque temps gouverneur
de,fieilan, périt à Madagascar, eu ia j^ ji Son livre intitulé : Voy ages par mer et
par terre à différens lieux des Indes or/ëB/«/«, Amsterdam, 1682 etï,Çg3 , in-folio,,
côntiêiit vingt figures 'dé poissons, la-plupart intéressans : élite sont copiées a la
fin des planches de Willughby.