CHAPITRE ¥T: ^
ORGANES DE&- SENS. EXTÉRIEURS. DES POTSSàNfS./li. |
L’odorat, la, vue > l’ouïe^pnt donnés aux poissons par des
prganes analogues- à.-, ceux des autres classes et placés de
même ; si leur goût paraît faible,. il y a lieu de croire néanmoins
qu’ibiréside aussi dans les tégumens de la langue , à
moins que les tissus singuliers qui iseuvoient aux palais de
quelques espèces, telles que les cyprins, n’en soient aussi le
si^eï Quant au tact > indépendamment de leurs tégumens
généraux, dont la sensibilité varie à l’infini, des dispositions
particul ières de certaines parties v qui deviennent plu!
ou moins prolongées , plus ou moins mobiles?, selon-les .es-
pèces, lui fournissent dès bimanes quelquefois très-singuliers
et très-remarquables; •
De ïQ E iV r i
L’oeil des bôissons^est suspendu dans un orbite dont nous
avons déjà décrit la composition au chapitre de l’ostéologief|
1. On a représéjijé les organes- de la.vp'e, de l’ouïe,et deiïFodoîâftkl’amè^l'a
perche, pl. VII; savok : les narines, fig. I l; l’oeil,-fig. III àVIII s'I’orHIItmugaa.;
et X.- •• ^ t
2; La membrane plisséo qui. forme Ie; neri.tap tiq u era -été, décri të'et Représentée
par Malpighi dans le xi|ibias._ • -7 ' .. '
11 y a âé bônnes observations sur l’oeil dés poissems'datas les nféÂttriresieiroilfc/ii
le médeciil, insérés parmi ceux de l'académie,des' seiptees pour-1-72&*et xTSË^ïDans
ce dernier surtout'il a traité avec, détail des-formes et des.-coujrb'ureé'ddfse's parties,
et nommément dü- cristallin ,de plusieurs poissons de mer et d’e a * ‘d;oUçe. Haller
su a étudié et décrifr’tdbtés ■les-'parties ùvec-beaucofïp d’exactitude, a. la,vérité sur
des p'oissons cFéiü'- douce seulement, dans les Mémoires de 1762.. Son travail J
Vanité .eu dessus par Je frontal principal, limité en avant et
en arrière par Jes frontaux antérieur et postérieur, cet orbite
a son cadre complété en dgsstnis par la chaîné des os sous-
orbitaires ; son fond est occupé par le sphénoïde, antérieur
nilesumembranes qufo^*nttacheut£~.v|(HX' plancher, enfin ;
est en partie soutenu par le ptçrygoïdiéri et par une portion
plus ou-moins considérable des. autres os de l’appareil pté-
ryg04paiatin.
La position; la directionïet la grandeur desyeuxdes poissons
varient à 1-infini.
Dans les uns ilss regardent le ciel, et sont souvent très-*
rapprochés lüun d^?l’autre; dansfi’autres.ils sonLtres-éeartés
sur lÈstcotës, Qu mêrne un peu dirigés vers le bas. Mais, de
toutes les- directions», la plus extraordinaire ebt cejle qu’on
prés en lé «dèmouveg|ij,avec "des .additions, A Bu soclétAde-' Goettingue ,en 1766,, a
ete Éémaprffi^ eu latin dans' sesi 'Opera' minora, l.'UÇU* Il -y’faiï JM’enÉconnaïtre lé
ligaïnenitffâMforme du cristallin, des deui dames d'e-la* rétine,'été«,:.il prend-le
çôljps rugçfi^qtaQ>]eiÿl4 %el459î*TRe iP°Pf.'î1)ni
VicqS’îSwBJie parle^pomt de l’oeil dans, ses-®emolressjir lèspoisfoîis ; et Monro
s'é boi^ne à quelques* de tails'‘sur;ses ^cenSiderées sous le point de'vue diop-
, vjPai aieùjé quelques, faits dans n>es Leçons d’anatomie ö omjwée, t- III,.où j’ai
fait^taomupre surtout leÿfdifférencesînfes yjèjlx de^cnondrfjptejfygie'nà ,* et on en
ftouvU qudlcftfes-rans d’e plùs Mams4tiatfwéni»&iède M. Rosenlhpd/i^tiptlimé en 181 i-
dansTle, dixiènieaplpme des .Archives phydojogiques de Reil.
Ms dedSoemmeïlrig, de S i s .d a n s sa Dissertation sur la-’ccfi^e transversale ue
l ’ééi). (GoettitTgue', 18 i'8r|*taa-fôlio ) ,4ldrmél'de Belles figures^ de.1 éùiiptes dad’oe ild e
l^aigaillaty de la raie,;jd^Jatirnprue pt du -brôchét.;
On troüvq’aussi Quelques-faits ùtiiès-dans la thèse de M.An'gdtf, sùî®éeiRet les
organes lacrimaux (Erlang, "fcSdjpjl dans celle?,çle M. Mùçki'smx le ganglion'öpbthal-
lïiique- ( Landshut,‘i8djî»).y et défis. tMV| dtëAL Massalien, sur l e s d i $ tbfili et
f f l a seiche, (sBerliji;;îi^ 5t), ‘Enfin Jurine a inséré en ï»8a*i$ danS-île premier
volunfie sjpàéïé ,de phjpiqqe .de Genève, -dièsHlsëfvatïons gjfâ*‘!$aF du’thon,
à propos duquel il fait des Remarques importantes sur celui de plusieurs autres
ppissonss- |H