C H Â P i p i I r l I L
Ô ST ÉO L fX ÎIE D I S Ppr&SONS.
| Apres eut expOsé général , nous allons entrer dans l’exaffien
des divers* organes, et-nous commencer ©ns par ceux qui
soutiennent -tans des autres ^^est-^à - dire par mé&X*« qüi* com-
posent le squelette jamais avant de passer à l’élude des diftë-i
reris os, ; il est nécessaire de prendre connaissance derfeur
nature propre et de leur tissu intime.
\ T*èssu i de$' Os dés tfmfâêêhÉ* p
; Sous le ÿgpport du (issu des os, on peut di\ iso le s poisç*
sons en^ossepx.j en Jib.ro-cartilagineuoc et en vr&is ;çarti-
JaginmtÿCi $
Ces derniers, autrement appelés chondroptS0giens j et
qui, par l’ensemble de leur charpente, par leurs branchies,,
dont le bord extérieur est.-fixé la-peau et dreù l’eau^ne
s’échappe qu’au travers d’orifiees étroits et midtipl^ês ,> ainsi
que par plusieurs autres détails- de, leur organisation,;-se
distinguent des autres d’une manière bien tranchée , n’ont
jamais de véritables os; leurs partie* dure^ né consistent
intérieurement qu’en un cartilage homogène et demi-transparent,
qui se revêt seulement à la surface, dans les raies,
les squales, d’une couche de petits grains opaques et calcaires,
perrés les uns contre les autres ; mais qui dans les
lamproies ne prend pas même cette enveloppe,.et qui enfin
demeure absolument membraneux dans les ammoçètes. |
JJ esturgeon et la chimère partagent, jusqu’à un certain
point ; ; relat^èment ià 'leur épine , cette mollesse de la
lamproie^! mai-s le premier de ces genres a beaucoup des os
de sa tête et? de- son épaule, au moins une lame de leur
surface, complètement duréis et os^ffés.
'■' Lès autres poissons ne diffèrent guère, entre eux que par
la^dureté des'pièeës ’de leur squelette, e tc ’êstmal à propos
que les Jbrok&urtilagirieu^e, ont été associés par quelques
auteurs aux chondroptérpgiens., La matière calcaire, c’est-
à-dire le phosphate de chaux, se dépose par fibres et par
eoputes dans le eartilage qui sert dedjàse à, leurs, qs^comme
eïleMefaitdans les poissons les plus, osseux; elle y est seulement
moins abondant©j «et le tissu; de l’os ne devient pas
aussi dur, et.ne prend point cette homogénéité qui carac-
téristerles os de certains poissons osseux.
Par exemple dans le poisson lune {tetrodon mola, L .),
.“co-he sont pour ainsi dire que des fibres éparses dans des
métnbranes. ■
La, baudroie ( lophius.piscatorius) est le poisson qui en
approchele plus pour la mollesse.
; ; Les autres tétrodons et diodons, les balistes, les coffres,
ont les os plus durs, plus homogènes, et il en est que l’on
aurait^peine à distinguer de ceux des poissons que l’on a
nommés osseuæ< Ce qui est certain aussi, c’est que la charpente
osseuse dé ces fibro-cartilagineux est construite sur
le plan de celle des poissons osseux, et non pas sur celui
des chondroptérygiens, et c’est contre toute vérité.qu’Àrtedi
et Linnæus leur ont refusé, soit des opercules, soit des
rayons branchiostèges; les balistes ont même de vraies
côtes, dont manquent les tétrodons, des diodons et les
coffres ; leur seule différence ostéologique réelle tient à
l’engrénement de leurs mâchoires. Les syngnathes n’ont
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