Les seuls n©ms s rappelés-; dam&ijsg^ livres sur les animaux
sont ceux sjÎLscliylev^ ^Àlcmétin, .de Ltésias.yiaÉlie Diogenç
d’Apollouie, d’Hérodore, d’Hérodote, d’HomèÈe^e Musée,
de Polybe ; deiijSimonide, de, Syennési^ ^âfEmpédocle, de
Dém oerite; ,*iebd’Anaxagoras. * ....
Ihêsl^wai cpie, par ùne pratique trop suivie-de po^ÿours,
Aristote ne cite guère? que les. auteurs qu’il veut réfuter,
et qu l’a même accusé d’ingratitude enveL^|iipp©crat;q-,
dont il ne prononce pas le nom, ifjuoiqual ait dû lui
emprunter plus d’une^i<ÿ|^, «p<
Je» me. pense pas au reste' qu’il: ait dajt, grand t$K| aux
jqjW^ologistes: qui l’ont précédéps’il y.„en a eu ayant lui;
ceux des fragmens Tconseryés par Athénée que l’on, pourrait
lèur attribuer, n’annoncent/point qu’ils aient traité, leur
sujet avec méthode »ou. avec é te n d u ^ e t tout nous fait
croire que. e^ent seps la plume RAristoke s,eulementjqùe
rielityologic y comme toutes Jes autres, branch^%|de- Ja
zooïogie:,vsa pris pour la, ppmière fois la-fOri&e,,d’une véritable
science,,!} I
1, Ç,’est, le, catalogue. mis m^Sytbnrge ^ dî&
aulfurs ‘dont il est'qfaestio.n dans l’histoire des,animaux.
" 'ïl^Ges' derniers sônt'cités' dans 1<S; livrai'
- S. L’histoire d’Aristotê, est assez.connue»,■ ^mous? nten r rappelons Jci;;.||uejes priny
.dmux-Jrajts, '
Il^naquit à Stagirp,en Macédoinél 38*4 ans ayant Jestis-ChTàst, ,
niédèèin d’ÀmyntasJpère de Philippe r et appartenait à§Me*bîçan^hâ dll^Asclé-
piajes. Bj-étudia dîàhürdda médecine.squs’ SQn p è ^ ’|^helin,i;..dix-huit, aUl|JÎRe,
rendit à A t h è n e s 'et ÿsùbsifta eü vendant des’'^® ^W, ce qfg. lui a valu de,la part
d’Atbérlek'Pépithète de plîafrttàcopoh. D y suivit les* levons de'Pi’ât'oiij ëfouVrit
lui-même une, écoletqud.que temps.avant la mort-de,-sqn~maître, Philippe l’avait
désigne ctetôSi) pour être îe précepteur d’Alexandre y et la guerre ayant^éçdjjgpêirtre
Philippe, èt Athènes, en « , il quife^fe^yiïle^etjSe^réfugia près d’Hermias,
prince d’Atarner eq^-Mfsie. Cejub-ci ' ayant., ét éBrahç" et tué -par lqs perses, Aristote
épousa sa smur.“ Alexandre lui fut confié a treize ans, en 343. On croit qu’il le '
>Æ|i grand homme, i sevoôndé par un grand prince, rassembla
f c toute part îdes. 'faits / et ils parurent dans ses
ouvriig.e^si nombreux- efeisi nouveaux, que pendant plusieurs
isiéd^M'ls' excitèrent la défiance de la postérité. Les
personnages '. ^Athénée! ’^gg, demandent ' où Aristote a pu
approûdreîitout éé#qu’il raconte des moeurs des poissons,
(de leur, propagation! et: desc autres détails- de leur histoire
qui se.jpajssenh. dans, leffabymes les plus cachés de la mer.1
Athénée lui-même répoqeL à cette > question, puisqu'il
pQUSïjdit qn’ A lexandre donna, à Aristote, pour reGuéillir
legî-itap^ériaux de son histoire, des animaux,: des .sommes qui
montèrent à neuf .cepts, talensili(plus fijeltrois millions); à
quoi Pline^joute que le ^qi mit plusieurs; milliers d’hommes
à la disi)©|g|ion du philosophe,, pour chasser, pêcher et
observer toubeg q,u’ilt désirait, connaître. %m
..;^^§fària|estj;pas ici\ le^ lieu d’qxpûser. en détail le parti
qu’Aris,f ©ffe, tira de cèfcte munificence»-,» d’analyser ses nombreux
Qüv^ges^ij^istoire , naturelle 4, et -d'énumérer l’im-
mçnse. quantité de faits-jet de lois qu’il'e st parvenu à
suivit dam^fio,n;expéditaop jusqu’en Egypte. En 33 siLjevijit,àr Athènes, et y rouvrit
wu' tjc'ol,- dans le Lycée. Après la mort d’Alexandre, arrivée en & 4 j les démagogues,
Secondés* ■pS^lMv’iophïstes'' et' les plaronigrelts, *r accusèrent d’impiété j 'e t , pour
è g a ^ ie f #à'ux At lifuiruXuii second | attentat cqnfreja, philosophie, il se retira avec
ses dasqiples en E u b é e e h 3 âgé de soixante-trois ans.
1 L VIH, p * » ^ l iP ^ b % 3: Plme, I. VIII, o.’ r6.
.4. Pline, L Vllh^'c^sS^', ren-ptatede’ nombre-àk cinquante livres.-‘Il ne nous en
r es t^que-vingt-cinq ; savoir u-nedftde -l’histoire dés ahim&ttx:, quatre des parties des
a n im a u x c in q de laygéîïéra-tion. des animaux, «® de la marc^e des animaux, un
dèssenSatioiis,et deÜfei&s organes, un du sommeil et'de la veilTèy un dw mouvement
deÿanimaux, uli(>d»ila brièveté1 ét de lai longueur, dé- la viet^ilfi de la jeufaesse eftde
la vieilless.e,; urffde la, vie et.de là-, mort ^ uni de la respiration. L’on en trouve encore
do.uze autres1 dans .une énumération, d’ailleurs très-incomplèteda?J0iftgè»e Laereq;
savoir ij.huits4e- descriptions anatomiques,, un d’extraits anatomiques, uu des
animaux dont la nature est.composéeuïfcdès! animaux fabuleux, et un des causes