fes plus profondes vont d’une [coie-j àil’autre, et les rapprochent
comme feraient des intercostaux»* f
La troisième bande me paraît répondre dans la partie qui
règne sous la queue au lombo-sûus-caudien inférieur dos
mammifères ; mais, dans toute la partie oir elle longe l’âb-
domën, elle fait' fcnctiomdesmuscles1 abdominaux surtout
dans -les espèces oh les côtes n’embrassent pas toute cette
cavité. Son union avec la bande moyenne est beaucoup plus
étroite que cetle^dc la bande supérieure.
Le long de chaque flanc, au milieu de là hauteur du
poisson , et par conséquent sur la bande nÿo'yennedu: grand
muscle latéral, régné un léger sillon, dans- lequel est logé
un ^vaisseau muqueux. 11 répond aux extrémités1 de^ cbtés
atæessôires; mais il n è pénètre pas profondément r et il h?y
a point a cet endroit de séparation entre les muscle», du
moins dans la plupart des poissons à? çorpS>èOmprimé.
Il n’en est pas toujours -de même. Dans- l’ànguille, par
exemple, c’est b l’endroit de ce siüon^qu’est la principale
solution de Continuité, en sorte que la bande ’supérieure a
ses lames eh-forme de V ouvert en avant. Dans la truite il
y a trois solutions - presque également prononcées j fiés dëUx
Ordinaires et une mitoyenne. |
Dans les poissons à corps déprimé, les bandes supérieure
et inférieure sont horizontales et parallèles l’une à l’autre ;
l’inférieure y prend encore plus sensiblement le rôle des
muscles abdominaux. •
Les grands musclés latéraux se terminent en-arrière par
une aponévrose, qüi s’insère par des languettes tendineuses
à la base des rayon»de la caudale, qu’elle porte de côté. Sur
cette aponévrose s’insèrent même quelques-ühs des -petits
muscles propres de cette nageoire* et elle cache ses muscles
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profonds»: feil bandes supérieure et inf@rie«#ë sfimsèrent plus
particulièrement aux rayons• extr êmesy et paraissent concourir.
iàrtèsl: écarter -des- autijbs ët ràédifôter la caudale.
^ L ’usage de ces. grands muscles latéraux ne présente d’ailleurs
aucune difficulté : chacun d’eux fléchit dé fcoaf côté tout
ou partie du éôæpssdu poisson fei; ils lui imîprilhent par con-
séquentwées mouvemens alternatpÉîbp flexion et d’extension
qui transportent le poisson en àvairt ; car e’est par les^ctôhnr
que sa queue e t, jusqu’à un certain pointy tout son corps,
donnent latéraIemmt>liFeau,î!i^u#ie poisson&Êineut dans
■ ;#l^ini^iHbfe.^ortiou::'in#M«qré'-antért^^i''quir?se"po'rte- à la
symphysédes'os humëraife^ et de là au corps dé l’os* hyoïde,
et.représente le sterno-et le cléido-hyoïffièra j ®neourt avec
lé génie-hyoïdien, dont nous parlerons plus loin, à ahàîsser
la mâchoire inférieure, et par conséquent à ouvrir la bouche.
La tête« n’ayant point- de muselés -projïres dans les poissons
osseux*,'sie’êst uniquement afêés grands ïnuscleslàtéraux qu’elle
doit!leÿ>mouvérnfe^ |tu résfe très-obscurs ,* qu’ellé peut éxjÉjt
enter. 11 n’en bfepa^de même dans, les ehondropterygiens,
ou elle a des mnseïeSàelie.
\Dés Mù$eiès [gftêïes s$ipêrieiir$ et ifàfériêürs1 du Tronc. '
- Dans l’intervalle des deux ;grands muscles latéraux, soit
du côté du doè$;'stiil le pbis souvent aussi du côté du-ventre,
régnent deux muscles grêles, q u id ’ordinaireifeisoiifrinterrompus
que par les ;nâg%oires dorsale et anale, âùx, bases
antérieures et postérieures desquelles ils s’attachent :-ils meuvent
ées nageoires ; mais ils servent aussi a, courber le tronc,
Soit verS*ife haut, Soit 0tesîlé bas, lorsque la disposition des
vertèbres rend ces- moWèmcÉs possibles.