Un troisième faisceau ne se compose que d’un muscle,
mais considérable (n.°-41, p l.\ l, figillV), qui prend du bord
interne et postérieur du troisième pharyngien supérieur, et,
passant au travers des fibres du pharynx, va obliquement
s’attacher à l’épine.-
f: Ce muscle entraîne tout l’appareil en arrière, et en même
temps le soulève comme les’ deux précédern»t
La partie Supérieure du deuxième arceau a un mu§cle particulier
attaché àu côté de la base du crâne, à peu près^sur
la jonction de la grande aile au basilaire, et qui va horizontalement
is’insérer à l’arceau, au-devant de l’insertion du
faisceau externe que cet arceau reçoit du premier faisceau.
L’action de ce muscle rapprochetes deux rangée$;d’àrceaux
l’une de l’autre et de Taxe de la base du crâne,secondée en
cela par les muscles transverses, propres de l’appareil que
nous décrirons bientôt.
- Trois muscles agissent sur l’appareil par le moyen du
pharyngien inférieur, auquel ils s’insèrent.
L’un (n.° 33) vient de la crête supérieure du.corps def-’os
hyoïde , au-dessus de l’insertion du grand muscle latéral. Il
se rend au pharyngien eh Montant obliquement. en arrière ;
il le tire en bas et en avant , et est l’antagoniste de celui qui
s’attache à l’épine.
Les deux autres (n.-’s 3fi et 37 ) viennent de l’.o&.huméçal;
n.r3fi, de sa partie inférieure et en montant en.avant; n."-37,
de .sa partie moyenne et en marchant presque horizontalement
: n.° 36 abaisse l’appareil en le tirant en arrière
le tire en arrière simplement.
C’est entre ces trois muscles et leurs congénères dû côté
opposé que sont situés le péricarde et le coeur du poisson.
Les muscles propres de l’appareil sont, les uns transver-
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saux, des autres obliques. • Ces derniers^ sont, à la. face inférieure
, au nombre -de quatre de ehaqïue côté , èt vont de la
chaîne impaire des . osselets, à la partie inférieure de chaque
arceau. Leur aqtion cohsiste à abaisser cette partie. : 1
• Les transsv@B|,e^ «supérieurs» (n.° 39/).jSont au nombre de
tfoisjïéftvont de chaque pharyngien à la portion voisine de
l’arceau. Le dernier, est .commun-aux pharyngiens et'iaux
arceaux des deux cqffs.
Il n’yvçn .a.- qu’un inférieur (n.° 40), qui est épais, et va
d’un pharyngien à l’autre».
Ces deux derniers Muscles ont pour objetim rapprocher
des pharyngiens et de rétrécir un peu l’appareil dans le sens
»transversal. v
» .aussi Jusqu’à un certain, point l’effet des premiers.
Celle description des muscles de,s branchies,-, prise principalement
de la perchg, Convient au grand nombre des acan-
thoptérygiens ; mais épaV ne s’appliquerait pas à tous les
pô^s|ons saps- dMvmodifications h-ssêz*' importantes pour le
nombre et la direction des rhbansMppmÿehant aux différens
faisceaux? modifications qui dépendèn^-mgÉmCTn lè Comprend
aisément, de la forme générale decfàih^é él!<,otçs.diiIé-
, rentes grandeurs des pharyngiens, ainsi que des fonctions
auxqtielfefdés appellent lès différentes1 manières dont ils sont
,t.àrm®s*’l l l us en,verrons-|l^®ccmpl%;dans la
Mais de% différences èhcOre plus ‘essentielles sont celles
que l’on obsërve dans leW’Ghondraptéry^ïens. Leut. appareil
branchial n’a point d’opcrenle, et est entouré d’unq, .enveloppe
musculaire générale, soûlent renforcée par des »espèces
de c&tes^lNous en donnerons des descriptioris.détailléê^'ldrs-
qùêMous serons arrivés à cette grande division de la classe
‘ des poissons.
i. V; dcj*