On comprend «Pailleurs qu’il aurait fallu un grand hasard
pour que les genres, tels que- les auteurs précédens les
avaient établis, se prêtassent a , des -arrangements d’une
symétrie si compassée; aussi M. Oken ad-iL-été ©ï|li^P tantôt
d’en réunir un certain nombre èn un seul, tantôt d’en
subdiviser d’antres en plusieurs, et dest ce. qui lu i;%st
arrivé surtout dans son troisième essai, où il n’en admet
que soixante-quatre. réunions ne sont pas tqi^oîfcs heu-
reuses. Lorsqu’il met , par exemple, les holocentrum (ségho)
avec les canthères, sous le genre Giehla, il est évident
qu’il ne consulte ni les rapports apparens, ni les véritables
analogies.
Mais si la Philosophie de la nature n’a pas beaucoup
contribué à perfectionner., .sous le rapport des méthodes,
l’histoire naturelle des poissons, elle a1 * excité à des recherches
anatpmiques qui lui ont procuré des fait%ntjles.
L’ostéolqgid de eetteclas$e était à peine effleurée, au
commencement du dix-neuvième .siècle.
POISSONS CARRIERS.
C ar r ier s ossiers.
GermUrs. J
Lépadogastre.
Cycloptère.
Sexiers.' ,
Urarw^eopé. ,
'Ûotté'-~'H
Batrachus.
Eqtrailiers. ^.
'ï'oeniano
Synancée•
Scorpène.
Carniers.
Malthé e.'; ,
Antennaire. ,
Lopliie.
CARRIERS MA5CÜLIERS.
Gerflüersi Syngnathe.
Solénostome.
Sexiers. | ' Z
Entràilters.
JFistulaire. .
Aulostome. • ^ - ;
Garnies
Cërttrisùtfe.
AmpJiïsîle. '
Mormyre.
C arriers iîe rv ie r s .
Gérmiers»
Batiste,
Triacanthe.
Ostracion.
Sexiers.
' ' Tèirodon..
Biodon.
Orthagoriscus.
. JP la ty^sta ëù s, *..• '
io m à f f e .: - ..
Lepidoleprus.
* f/ C ar n i e rs.
Polyodon.
Acipenser. y^^:-
Xiphias.
POISSONS SENS!ERS.
Peaussier.
• Murène.
Nàsierç^y * \i
^ Chîfnèrp^ - 'i
Languî*v.‘
Petromygon.
Oreiller. ' '
Raie. .
Oculier.
Squale.
Çe bit en 1800 que M. A u ten rieth 1, dans son Anatomie
de la plie3, commença- à rechercheril’analogie des parties du
squelette des poissons avec, celles des classes supérieures; il
présenta sur leur appareil hyoïdien en particulier plusieurs
des. idées données plus tard comme nouvelles.
. Un 1807, Mjÿi'& /ëçffroy^^i^t-H ilaire compara les os
qui portent la nageoire pectorale à ceux de l’épaule, du
bras ,ÿ de J.’avant-bras et du carpe des animaux supérieurs j&j
et fit « connaître les*vaaliété^fet les usages de l’os grêle, placé
en arrière die l’épaide4. Il s’occupa aussi de l’appareil qui
porte la membrane branchiale 4ki le considéra comme
•formé;de la réunion de certaines parties de Fos hyoïde,
du sternum et,.des cartilages des côtes5. Quant aux opercules,
il des regardait alors comme des pariétaux détachés
du crâne;5 * .
M. Rosenthal commenta en 1811 ses travaux sur Fos-
téol)Dgiie|d^s poissons, par un mémoire ou il décrit les os de
leur tête avec beaucoup d? exactitude,. mais où-il n’est pas
a u ^ heureux à^sàisir leur analogie1. Depuis lors (de 181 %
à 1822) il a donné quatre cahiers de planches ichtyoto-
miques, où il a représenté avec beaucoup de soin les squelettes
d’un assez grand nombre de poissons dont l’ostéologie n’avait
pas encore été publiée.8
1. Jean-Henri-Friderk AuTEiduÉTH, prôt®SçlÉ| àujpur#ïim dbaùcdier tfé-Pum-
versité de Tubingue.
2ÿ;Æisérée dans les Archives de zoologie et de zootomie de Wiedemann , t. I ,
a .0 cah., p-. 47'
3. Annales duMuséum’ d’histoire naturelle, t. IX , p. 35'^.
4 . Annales du Muséum d’histoire naturelle, t. IX, p>. 4 *$. — 5. Ibid., t. X,
p. ■— 6.- Ibid., t. X, p; 345*. -^-T. ©ans MS' Archives physiol»giij‘ues~de Rert,
t. X, p. 34o;— 8. Tables ichtyotomiques, par Frédéric Rosenthal (en allemand);
Berlin, 1812 à 1822, in-4 .°