plaque triangulaire et verticale. |n.° 7 0 ), au bord postérieur
de laquelle s’articulent' les rayons de la .nageoire caudale
(n.° 71 )ï Toutefois les poissons k queue alongée et pointue
n’ont pas toujours eette imposition ; die manque nommément
dans l’anguille : dans d’autres poissons ^ tels que le
brochet, die laisse encore bien voir saE composition.
, t -île nombre des vertèbres, leur longueur,. leur largeur et
leur hauteur relatives* les sillons ou les fossettes dont leur
corps iest marqué, la hauteur et la direction de leurs apophyses
, yarient à l ’infini, et souvent même elles offrent
d’une partie a l’autre de l’épine des différences très-remarquables;
mais on ne pfeut entrer dans ee détail que lorsqu’il
Vagira de décrire les espèces,: x^est alors surtout que; nouS
ferons eonnaître les structures très*singulières de. la parti!
antérieure de*fépine dans les opliidies, les loches, les cy-
prins, les silures, les noeuds de certains chétodons^eto. On
doit dire seulement ici que le nombre des vertèbresmest pas
toujours proportionné à la longueur du^bisson..
11 D es p l P l 0
Les côtes, (n.“ ,^2, 72) n’ont généralement qu’une tête 7
elles m’adhèrent chacune qu’à^une, seule .y®^bre9;^omme
dans les lézards, »et manquent de la. p^iîjè. sternale,,, si :ôe
n’est que l’on, veuille nommer ainsi, dans les poissons
ont une espèee de sternum, les pièces écaiUeuses qui le for-
ment ou des arêtes qui vont.s’y joindre.*
1. On yoit uae.eàfe séparée, pl. III, Bg. X,y^<et
2. H faut se rappeler q,ue-MM. Autenrîeth et Genftroj pnt cru retrouver, l e s ^ t e
sternales dans Ifô^lcàyins^âe la. membrane brancbiostége ; mais ce itest ’qu’une
iiÿpôthèsë ænjeHe A gflittcW SOfa.'
267
SonlNgnt lés côtes ^ou plusieurs d’entre elles, portent en
appendiltfun ou dieux stylets (n;?s T ^ ’T3 j adhérens à quelque
point de leur longueur,'qui'sfe dirigent en dehors et
pénètrent dans- lés' chairs. Il y a quelquefois aussi de ces
IplOts qui partent du corps de la vertèbre au-dessus de la
côte pour pénétrer1 2'dans les chairs. -L’est ainsi qUO les arêtes
des'poissons se multiplient; on en voit un exemple notable
dans laMàmille des harengs y dont presque toute la chair est
traversée ^arêtes fines comm e dës^éhevèuX'i Les eôfeS' elles-
mêmesVaHentbeaueoup ; tantôt grêles et rondes, mais plus
ou‘aiùo4n& robustes^ tantôt comprimées ou en ferme de faux,
tantôt trèS-eourteS, etc.
-MPans certains^ poissons, tels que les cyprins, les harengs^
les côtes adhèrent à la vertèbre par le moyen d’un; petit os
mtê^dédïâire’qudhs’iUsère dans une cavité latérale du corps
dfe la téHèbVe^^t qui en é»t une apophySÙ^aUsverse ; «tais
susceptible ’éfetif e détachée dû*
Goinme les côtes n’ont point a agir dans la respiration des'
.p#fs®tft%léür mobilité, en général, réest pas grande»; il ÿ a
dés1 PëSpèces; ou elles enceignent tout l’abdomen, et se fixent
Vers le bas-de maniéré à’'être* presque immobiles. Quelques
poissons n’en ont‘que de petits rndfenens, d’autres eu manquent
même tout-à-fait ; mais ceux-ci ne sont pas en si grand
nombre qu’on FsC cru.
Des Tfagèüirês rêtrticm esf ^
.. Soutenues par des rayons comme ceEes des- quatre membres,
lés nagëoires vertieâtes’tites poissôns ne peuvent cependant
être comparées, parmi les,aqf^esverté|^£S,, qu’aux crêtes'
qui relèvent le dos de certains- lézards ; encore ces crêtes- ne