ijs avaient donné surtout de meilleures traductions d’Aristote
1 * ; l’imprimerie avait été inventée3; l’Amérique idééou-
verte 3 les Indes occupées 4 *; les-lettres renaquirent , 'et avec
elles l’histoire naturelle, qui en même temps vit s’ouvrir à
ses rech erches un théâtre infiniment plus- . vaste. |
L’içhtyologic fut des premières à se relever .sous ces
heureux auspices. Le premier soin da ceux qui s’y livrèrent,
fut de reprendre ce,qui restait fiés anciens, et de chercher
à l’expliquer y c’était là que dans ves premiers momens
on espérait trouver toutes les vérités. ’
Dès le commencement du seizième? sihctetïMassaria essaya
de commenter le IXie litre de Pline.lu^i
L’éloquent historien, Paul Jove, né dédaigna point dans
un ouvrage exprès de rechercher les anciens noms dès
poissons - romains6. Il en décrivit quarante-deux d’après
l’ordre de la grandeur ou à peu près, et intereala dans leurs
articles quelques particularités qui encore aujourd’hui ne
sont pas sans intérêt pour les naturalistes. ! 1
G yllius7'sç proposa à peu près le même objet dans son
T ra ité des noms fra n ça is - et latins des poissons de
1. Celle des livres sur les aiiimaüx, pâr Théodore deGaza, GîëffclgThessalo'nîqüè,
venu en Italie en 1429,1 mort en 14,7.8 ,’ parut po.ftr la .première, fcâs«é^ei,.î$er,
;2. Un peu avant i 46o.-— 3. En 14s9?>:i— 4. La ,même-année..; |
5. Francise. Massabii in nonum Plinïi- de ndturalihistoria librum castigationes et
aimotationes;j&\ej iS37,:in-4-° Il y en a aussi nneéditiop deParisjVàscasan-, 1,542,
in.-4.°, avec le IX,e et le. XXXII.' livre de Pline.
6. Paul Giovio, »é:àCôme en «483, mort'à Florence en i 55a., est asse^slèbte
comme uti des .écrivains italiens, les .plus élégans. Son premier>ouvrage, moins
connu què: les- autres, est uni ’traité latin sur les poissons : De romanis piscibus
Libellas ad Ludoncum Borbonmm, cardinalem,L{ome.} '1:524, in-folio, et 1527, in-8.°
Il j en a une traduction italienne par Zancaruolo ; Venise, 1060, in-8,°
1. Pierre Gilles (Gyllius)-naquit à Alby en 1490, voyagea-ea Italie/ et fut
Marseille. Ses articles sont plus abrégés, mais bien plus
nombreux. Il y parle de quatre-vingt-treize poissons, et
donne quelquefois d’assez heureuses solutions sur l’ancienne
nomenclature.
‘Lé même auteur rendit d’ailleurs un service réel en trai
duisant Elien, e'n le mettant dans un meilleur ordre, ét en
^ joignant dè& extraits dé quelques autres anciens , dont
cét ordre,-quoique encoro assez imparfait, rendait l’étude
moins fastidieuse.1
:’LeS"bvreS‘>.^i, XII .et XITT traitent des poissons, et l’on
y trouve rassemblés sous', chaque nom les diversdarticles
qui s’y rapportènt, et qui sont épars dans Elieh etc ailleurs;
niais, veommè (üyllius ne cite point, on ne rpèut'remonter
aisément aux* ■sources.
Le même mérité? et le”* même défaut:, se trouvent dans le
livre d’Tdbûcird P V les Diffjé'rèrv^esAIdes \ ani-
m fàüoc. (&0#pQsé uniquement' dé‘ traits^ empruntés' aux
aiieiens, iliUès met en # rend dans--âunjstyle
uniforme; il éfèfait, én u n ;■ mot, un seul ouvrage, mais
il ne c i# point sèS fcOürcesy Ou hé le fait que?1 de loin en
envoyé dans le Levant par' F rantoisl.er Obligé”, faute , ae”s'enrôler 9 ans
lés: Irdùpfés dei:Sbîiman I I i l se' racheta, revint par- la Hèïfgrié et l'Allemagne, et
mourut à Rome, chez le cardinal d’Armagnac, en i 555. Son petit traité De nomi-
nibns gallicis et latinis'piisdum massiliensium, imprimé en. à la saj$p‘»de,son
Histoire des animaux, extraitèfd^BJ’ien , etc. ÿâ^’airtérie^à^pt ^iMge^ans leJLevant.
1. C’est le livre dont jjrfeus? Eté ÆLiANïi^-îtorca per Pet-rurn.
Gyllium latini factiy iteSmgue’èx iPorphyrjo^lildiàdtâoy Oppiano, tum eodem Gyllio
luculentis accessionibus aucti, libri X V I , de vi d nature animalium; y #yjp]b:<J/
'(2:-EdouardWottos, médecin d’Qxford j^gfeçuctans la;premi^ep($i|ié:dr^fei2iètoé
sièciie.ySon livre intitulé : JDe differeniiis (animaliüm libri X , et ;,dédié]a^î jeune .roi
Edouard VI, est imprimé à Paris, par Vascosan en *4 vol. in-folio, remarquable
par la typographie.