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'CHAPITRE
DI&Taïi®jriON MÉTHODIQUE' DES POISSONS EN. FAMILLES'
I ■ NATURELLESpTiîEN DIVliSi®*S- ■
On a pu voir par ce qiij précède, que-lèsi différences lies
organes extérieurs et intérieurs propres à caractériser les
poissons, ne sont pas moins nombreuses que marquées*; et,
en effet,-il est peu de-classes d’animaux où il suit.aussi aisé
de reconnaître des genres et des familles naturelles et fdly
répartir les' espèces.- Au moindre examen chacune s b -enétat
d’apercevoir les rapports qui lient lés harengs, par exemple,
aux aloses , aux anchois,' aux inégal opes, aux élopes, aux
ehiroçentres; ceux qui rattachent les anguilles aux murène^,
aux synbranehes, aux cécilies. On n’est pas moins frappé de
l’affinité des innombrables tribus des cyprins ; de celles Idés
silures, des salmones, des seombres-et de leurs semblables.
Mais pour disposer ces genres et ces familles avec quelque
ordre, il aurait été nécessaire de saisir un petit nombre de
caractères important d’où il résultât quelques grandes divisions
qui, sans rompre les rapports naturels, fussent assez
précises pour nepaissér aucun doute sur la place de chaque
poisson ; et c’est à quoi l’on n’est point encore parvenu d’une
manière suffisamment détaillée. ;
A la vérité, les nombreux caractères particuliers aux chon-
droptérygiens ou aux poissons à squelette vraiment cartilagineux,
ou, pour parler encore plus exactement, à périoste
grenu, étaient trop saillans pour n’avoir point été saisis par
tous les esprits méthodiques. Tous les ichtyologistes ont donc
fait de ces poissons un ordre à part; mais presque tous ont
ci ï ap. p oi s s oS|!|. 4 0 9
altéré leur divisipay epry pêlant de& poissons qui
ne lepnï^séni'blée^g^epar quelque m,©Hessedans le squelette,,
' Cependant ©esMerniersi © ojs&ohs Jna doivent pas être in-
disti,nctement^f^sgs dans la foule. I l n i ^ ^ à la vériM^fels
que la baudroie i | le lump^qui|i‘â^Gp||<^^0llpssei près, ne
diffèrent en/^ipn des pojsisqns,, ordinaire$;p©hme. peuvent eh
être<-régulièremêht^|arés,;i maisoià en^ft'aussi, qu$ hnt^d^.
caraGtra;q^particuMers}.dap,s^Si^gii'pe^ ? danscUss dents, ©t
sggss^tut dans la- disposition du squelette de la^tête. Les, tétr©-
fers.Kc©ffres>,i et'im/W^des; bÂlisfe|asSQntjd©
npmbre. .Les syngnathes ont aussi] dfans-dftvîys âar,anéhift<g
desleajaetères distinctifs d é grande importance. L’apparence
iâfeqrif^fce -remarquable dejeesjgenpes ataiji.e®gâgé .beaucoup
de naturalis^es|.àiles séparer des autres ;iÆa\s; èÿi -géné^.
râlement peu?heureux*^découvrir leursiv»ài%,(capacl]ères^H.,
Ar(te,di, par exemple, mon-seulementdés réunit aux^bau-
droie&Jet aux lumps, dans l’ordre d^,branchiostèg|smais il
établit toufe deblord^easur, une supposition fausséi&e^fequé
auraiént^pas Ide inyons, à-leurjmepiHrstne; brkn-
chiale1, tandis qu’ils ma jont tous, et qu?Artedidui-mêm,e décrit
cejàx du lump. i y |
Lihhæusif appèsmvoir^dans »^ dixième édition,., placé parmi
les reptiles-lesK chondroptéiygiens, auxquelsi par une
combinaisomtout aussi peu, motivée^ djiointdeS'bandroies j
®P|è&iavoir mis;avçc les branchiosl^è^d'Artedi^es; mor-
myres etdes syngnathes ,1* et leur; a«oir donné.à tous pour
caractère de manquer non-seulement de rayopg aux branl.
Ç ’est amsi^dii moins que Pan e r fî^ ^ a -d é fip itio n qu’il en donneyôeri^gtà
titul. vers. J^Iranchiis osseis, ôssihls ( p'/S5 )"> Iranchiosïègi in Iranchus
nulla ossicüZaygerunt.
,2, Genèr,^)êmy y^êzymembrana bmnçhîostèg&çssicula.sex gracilia continei. u m