. Dans les raies et les squales le globe de l’çeil est porté sur
un pédicule cartilagineux mobile j, attaché anfohd de l’orbite
entre les origines,dés »muscles droits ; circonstance fur doit
donner de la force à ses mouyetnens.
La face antérieure de l’oeil (^'fig. YII généralement
plane on peu convexe, et l’humeur aqueuse peu abondante,;
le reste de la surface du glpbj^R%*n sphéroïde plus ou moins
approchant de la sphère, mais quelquefois^assez'.jrréguLieri
Les raies, ont le dessus-plat, en sorte que les® oeil présente la
formë générale d’un quart de sphère.
Up oeil trèsrsingulier est celui de -Fanableps-, qui a deux
cornées séparées par une ligne opaque et deux pupilles percées
dans le même iris, en sorte.;<pi.’©n le croirait,double ;
mais,: il n’a qu’un vitcé^ qu’un cristallin, et qu’une rétine*1»
Le cristallin des poissons ( ^ j i%. ¥ IAYn,YIII ) est sensiblement
sphériqim,. très-volumineux * et. laisse-pour lgffitré
une place moindre que dans les y eux des animaux qurvHtmt
dans l’air. Sa consistance est .très-grande ; sonnUayau, très-
dur, demeure. transparent même dans l’esprit (%.vin
couches extérieures, sqnt nombreuses., et-se d-ivisenfrfêh fibres
dans la direction des méridiens de©è petit globe : aaîfcapsule
est molle; elle est attachée dans une fos|è’’'du vitré par utf
ligament circulaire produit p a rla membrane du vitré.* qui
l’entoure a peu près comme l’horizon d’un globe géographique.
U y a de plus dans un grand nombre de poissons un ligament
en forme de faux (e, ng.'YIIl) qui passe par un sillon
de la rétine et pénètre dans le vitré, dont il est le seul lien.
Ce ligament commence à Fentrée du nerf optique, et suit la
1. Voyez Lacépède, Mém. de l’Institut, sc, math, et phys., t. Il, »799 > pv3y2.
comeh£pÆé‘ intérieure en descendant vers 'le bas de l’oeil ; il
contient .dès vaisseaUx^etf dès nerfs pointe inférieure, la
plûsvvoisine de Fuvée^ -^’attache jàji’la 'Capsule du cristallin
par sâ ‘fefe inférieure’jrtantèt ah 'nK^eÔld’Une simple proé-
minénce ou d’une lame un peu plufeopaque ; tantôt, ainsi
qu’on pEobserv©* danis^ie,; thon, -au moyehld’une espèce de
grain ou de tuberèMe, transparent * et,plus" dur que le vitré
dans'4 lequel iLje^t plongé1. ILy^aiidestotoissons, tels que 'les
salmoBe^|^lesnclj0péest|^'©lpÉe'.ligamen*t^st »opaque et rUrbir,
comme la fà^je interne ded#; raysclliâàûfii : .• •
•-Les; ebondroptérygiensisn’ont pas ;ec ligament, ni beaucoup
-’de malacoptérygiens^ «notamment les earpes. |
< Dans le1*'éOngr.èf ©n voit deux très-petits ligatoens^ un antérieur,
et un postérieur, quifretiennent le cristallin comble
par deux pôles.
On distingue à l’oeil dlëS poissons- quatre-«ti même cinq
tuniques.' Latiplus extérieurei^;^)','îou la -sclérotique», est
épê#sse ,* fibreus^5^soutenue en partie-, dans la phiparfcfd^
'CSpdcéé-; par deux piëcës^cartilagineâseÿ, intercalées dans son
tissn^set qui laissent, un vide ientre - ehes s ehi arrière : elles
'ÿbssifient plus ou moins Hans les grands poissons, et, (mente
dansi certaines, espèces*, da^-^Fespadop par exemple, elles
forment à elles deux une enveloppe sphérique ebmplétement
osseuse * sauf les orifiees pour Fentrée du nerf et pour l’enchâssement
de la cornée.
Dans les ehondroptérygiens la sclérbtique n’a point ces
pièces, <elle est uniformément (Cartilagineuse dam les raies
et les squales son cartilage a en arrière une proéminence
qüe M. JuhrtffhoniÀf^re ganglion cfMaiîin. Ne l ’ayant vü qute
dansi-des^BtÉttdiyjësvpJaoeKèSiliiiSit-des^ppqs^t 0|®qpei,. '