spectacle très-agréable1, n’excèdent pas ce (pic l’on voit dans
lès coquillages, auxquels on ne conteste pas de croître par
couches.
Il y en a de très-épaisses , entièrement pierreuses , qui sè
recouvrent peu, mais qui sont très - serrées et forment aù
poisson une véritable cuirasse, telles sont celles .des leph
sostées, du bichir,* etc.
Dans certains poissons, comme l’anguille, les écailles ne
se recouvrent point les unes les autres , et -ont toutes leurs
parties également incrustées sons un épiderme assez épais ;
néanmoins elles Sont encore .assez rapprochées.
Dans d’autres , tels que le turbot, le èyclôptère, il y a des
écailles semblables à dès cônes ou à «.des tubercules plus ou
moins hérissés , qui adhèrent à la peau par leur, base large ,
et entre lesquelles sont des intervalles nus. 3
Des écailles semblables, mais réduites à n’êtré que de petites
pointes i hérissent le corps’de la plupart des tétrodôns.
Dans les: diôdons ces pointes deviennent de longaêfljépines.,
dont la base s’élargit pour les porter comme des .trépieds*.*.
Les grains aigus, qui rendent âpres les peaux des 'rouss
i s "et de la plupart des chondropt^y|iensX;'SP0 t aussi
des espèces d’écailles, et quand ils prennent la forme de
tubercules mousses, qui se touchent el que l’on-peut polir,
ils donnent ce que l’on appelé le galuchat, armure qui
appartient à des espèces dp pàstenagues. On en voit dont la
1. On peut en.'"voir des figures^ dans Baster ( Qpera subseciva-, . 1 HI , p l . i^ )^ t
dans quelques planches des Amusemens microscopiques de Ledermüller. •• Schaeffer
donüe'aussi des figures d’écaiilès dans son. l$&cj J>avar. pentas.fet on en ToitÆncpre
quelques-unes dans d’autres ichtyologistes. Je ne troure pas qjie,Broug$ç}ruiet,-.dans
son mémoire inséré au Journal de physique, t. XXXI, p. 12, ait beaucoup ajoute
aux faits rapportes p a r lés prédécesseurs.
fort»%«t la grosse ur en fait de vrais boucliers , et telles sont
celles de l’estiirgeon. I
: ; Le%#éailles plus r.tHtiel0ppéèS|ïs|t qui montrent le mieux
leur native analogue r à celle des dedtsysont celles que. l’on
nomme les boucles de la raie. Leur base ovale et renflée,
essoreuse. à l’intérieur, et il yjpénètre des vaisseaux qui y
vivident un noya?« pulpeux;,: itæès*semblabfe à celui d’une
dent.
La cuirassè des coffres dir Ostracians««i,est formée que d’un
assemblage d’écailles larges tet; plates, qui s§ touchent par
leur&bordset deviennent aiit^îméce^aireihent anguleuses.
_ -Æ’eè'hle derme qui sécrète, sous, tes • écailles ; cette matière
d’un éclat métallique argCntév qui* rend tant, de poissons si
brillans ; elle se compose de petites lames policé comme de
l’argeiit'bruni, qui ^ laissen t enlever par .lé; lavage^ soit, dfe
la raaniîjlripit, de l’écailles-.dont.elles vernissent>la face iùfé-
f if que c’^feat cette ipatièr^#q^i4ï^Miij©iîes
fausses ^perles. Il s’én^sécrètertaussi, dans beancôitp dé poi&>
sjons>, dans l’épajssëup du péritoiné gt des enveloppes, que le
péritqine fournit a« certains viscères, i particulièremehtfà la
yîës^ye natatoirqf? m
Les éeâiUes ne sont pas,,également répandues, ni dé formé
et dq,; consistance semblables su rto u t le corps. Souvent.la
imbu .en' est dépourvue efc né, se défend quh.par -les rides et
les âpre tés (dp ses, os, immédiatement .recouyerts d’une peau
très-mince et très-adhérente ; mais il arrive aussi qffil peut
y avoir, selon les,genres, des^fqajlles sur la joue,. sur les
pièces operculaires, sur le crâne, et même sur le mus'eau et
1. Vôyeî sur cettè matière aigehurîe un mémoire de Réàumuî, parmi ceux de
l’académie des sciences pour 1816, p.