Bochart, du mot hébreu et phénicien M alqch, qui signifié
saler.* 1 ■ j ; : — gffla
. Mais quelles 4 qu’aient pu ntre .les*:jcottriaissances dfr'ces-
peupleselles ne concourent àSI’ensfemble demos doctrines
d’aujourd’hui qu’autant qu’il en serait passé quelque chose
dans les _ ouvrages ïfdës Çamçsaoudes. Latins.
,^ g£|jyst- chez des Grecs que nous trouvons les premières hases
de l’ichtyologié, ainsi que de toutes les autres sciences*;:I
A la vérité on a prétend u : qu’ils n’avaient; pas fait d’abord
un grand «as ides, ^poissons comme aliment-.;-On ji’ehOsert
jamais aux héros'd’Homèrë ,;'et mêmeoLSysse racontant .que
] j j if ij i lin |nl I HWl i l l i>i j | la faim, lasgayeafo,, pris des
poissons, quelques commentateurs ont cru voir une excu-s®
dans $
H *JLrctiçs ycèç j"
(Car la faim nous* jKgstomacfp*?
paroles que -MéùéfftS.« emploie aussi' dans tune “carcofisfance
sémblable 3y mais quivné prouvent nqffëment,' uni? ''qdfeMeS
poisSOns fussent méprisés, ni que l’art f de la p ê c h e n t
inconnui Le fait* même quélès compagnons d’Lly^s.eiet ide
Mênélas avaient apporté des hameçons^avéçueui; (
’yxfeçomv), prouverait le contraire : aussi Platon het Athéné^l
attribuent-ils cette abstinencevdu poisson.de la part de cea
guerriers à la crainte de$’én_erver par des mets,trop délicieux:
D’ailleurs Homère parle en plusieurs endrOitàtiè là pêche
au hameçon et de la pêche ah - filet. Il compare les arnans
de Pénélope expjrans aux poissons qui palpitent en tas sur
1," Bochart^Phaleg. , m fu 6<jg%g-r1 ., 1. XII, y. 35a. — S. Idem
1. ^ republ., I HI. — 6- Deipn., 1. I , .ih
le -rrvagey; ourles pêcheurs viennent de vider leurs rets.1
Lôrsque Scylla entraîne dans*: son gouffre six ( des compagnons::
d|W|^sse^Iil les peint tels que'le petit poisson auquel
le pêcheur vient de tendre un appât suspendu à une longue
verge.-' *
Hésiodfl place sur le bouclier d’IIercule un pêcheur
attentif, prêt Sîjétèr^sesf filets sur? des poissons que poursuit
un dauphin.3
.^Comment, en effet ^une-pareille ignorance ou uhe pareille
prévention, si jamais belles avaient-eû lieu, auraiçtit-elles
pu subsister dafis un pay&tels que la Grèce, entrecoupé de
toute part de golfes et'de bras de nier, et dont la population,
en. grande partie‘insulaire, s’adonna de si bonne heure à la
’^'Les" p'Oissdns frais et salés furent d§né promptement
l’article- peut-être le phis, .irhpOrtant de la diète; des Grecs.
Il en ;est parlé sans; ce%4é)paiis les1 poètes comiques. Aristophane
, •dànsr*ce’ qui nous: r#të?de lui, {Qg fait vingt foli
allusion^etî Athénée? citef peut y être deux1 cents passages
d’auteurs et d’ouvrages, aujourd’hui perdus, ou il en était
quéstioh.
JvL’àrt de la pêche devint ainsi une , industrie des plus
lucratives4set -des plus générales»; on fit dans les lieux favo-
raMes< dehgrands ' établissement * de^alaison qui se transformèrent
euh villes eorisid^&Mes % Byzance et Synope
fleurirent surtout par cette! ’caiisëf ; et^c'e^fut l’abondance
des poissons qui valut ant porWcte*| ByzanCe le nom de
oorne dbréewLès particuliers faisaient à? cef commerce des
l^ ß d v ss. . 1. XXII, v^^'84. 2v Idem, 1. XII, y. 2S;BB^ £3. Hei, Scut.
Heran®, y.|f^?Sîj
1. a