lôgie de leurs noms; mais d’unp maniérée sipuérile,-tarant
quelquefois un mot igrcc du latin, dit' s’attachant à la
ressemblance matérielle des sons; Cependant iTié^trouve
un ou deux traits caractéristiques que l’on chercherait Vainement
ailleurs.
A lbert le g rand1, digne d’un meilleur siècle, avait conçu
son traité des animaux sur un plan vàste et régulier.; niais
pour l’exécution il paraît n’nvoir eu que ides
copiés très-fautives de Pline, et peut-être une-'version latine
d’Aristote faite sur quelque version arabe. Bans son chapitre
des poissons é?est surtout Pline qü’ïfêcite, niais en FesttUi-
piânt; écrivant par exemple, tygrius.pbur thynnus, Solaris
pour silurus, prenant le mot expo&ïta «qù#|est„ditjrd?Andromède,
pour le nom du poisson auquel Andromède
fut exposée* |;eéç. ; il détourne le, sensr|dè jj plusieursÆnom^,.
et en donne un grand nombre d’absolument ba^iares?
Cependant, parmi les soixante-trois poissmp. dont il parle,
il en est: quelques-uns qu’ibrkvâit observés lui-Même*
tels que son deuxième Aleeh, qui est le hareng; ^ 4
Amgér , qui est l’orphie ; son premier .J£$0x- , qub dst le
bécard, une de ses murènes, qui est la petite lamproie, de
rivière, etc.
1 Son contemporain et. son confrère d’ordre, „'Fincçnt de
' 1. Albert, dit le grand, de la'famille des comtes de /ioflrfcrfi!,.naquit àLaûingen,
en So,uabe* en ïig 3. Après avoir étudié à-Padoue,- il;vint enseigner.la philosophie
d’Aiistote à Paris, et y acquit une grande réputation co'mme professeur.'11’‘entra,
en i 2Ï i ,d a n s l’ordre des frères prêcFéüfs' aü ' dominicains, ét devint provincial
d’Aiiemâ^e-’èn i 254;*ptdv maître .du sacrépalais a Home; et, en 1260‘j', évêque de
RàtisbOilhe' : il finit ‘par' rentrer dans son eouvént, où-il mourut-en rifiov Ses
OEuvres de l’édition dé Lyon, ri fi 5a«>i occopen t- v ingt-deüx grands volumes »in-folrô’j
Sfe Vraité dès'^mHfauxen fait lé sixième* et le XXIV.® liv ré '# éè1 traité est relatif
aux poissons.
Beààwais consulté 'Ides souréë&i plus nombreuses , çt
suæfrÉI un auteur anonyme de la nature des choses, que
l’on n e ,,connaît que par, ses citations, et qui îpà^plt avoir
rapporté, plusieurs*:faits-/ d’aprëéjsa propre observation. Il
ajvait aussi NÜe„ meiHeu-re^M qopiesi»:ae Pline qu*Albert,, eft a
beaucoup îem^lojfiÉ-fèsî? Originte^v aBIsidore. Au
articles? sur lèst-p oisons, àvpeu pres^an^L nombreux, mais
beaucoup plusRf^mdusi et'plus corrects''que? ceuxt d’Albert,
poürraient^bien|)^!|tr.a^an!téli'ieurs^à,cfellXici, qui <enVàuraient
é^|extrait#Épe. qpi^tecértaiir^cèedtfque le^B -ressemblance
est #ellerqu’ils doiîvénfetau moins? avoir iij^tésipuiséla.^ îides
sourcës eommunes dans.ce qu’ils-ont.d’étfânger. aux anciens*
pincent, parle, aussi du hareng,* eflfait mentions de la saison
ou il paraît e^deîl’ussÊge ob l’on était déjade- son) temps de
le*saïîe# jet'de- l’envùyjer âiaisb'au loin.
Il vint enfin -deV temps meilleûrss||§n grand mouvement
avait ïéÉetfoxcgffsé îdans^lesrespfiÉndèâ leotreiæilplêifet lbf quatorzième
siècle pansés. Dante^de^EétraVqn&', les Boeacë ; la
fin du qumzièmetsiëcle fut le moment de^ sa maturité. >
1> Les Gjpcsi çb-assé^d.ejQonstantinoplé a ^ ie n t fai# connaître
plus,„généralement les anciens ÿçla^siqqés.^^e leur nation ? ;
• 1. ViNt^!irraê^JîfemE<^*^<ï!ïi4ûidaiti,ÿd;qÜ(ëii5eip'réteBd.êtFq,jiaa.brt'en stlàt-qui
Albert ,1e grand aurait survécu: • yingf - quatre éns ,^^rimpil&,jïfi'jQuyrage svr,ùmtilil.
prodigieux ,par le- nombrW'diëSfi'fiiptsJfq.U’ir, embrasse^ ejbiqrueï l’on ;pôut- appeler'
l’en^Gljôpédie,- du,' 'ipoyéûÈt âged>'(âlést-v sût Bibliotheca mundi rive Spéculum majus,
diÿisé^dfV'i.quatre parties,, dont la ‘première, irtÜ(luléc Spéculum natùrale, embrasse
en unjéno.ïtne Volume .in-folio ïÆeiftiéla1 pbysi qjjcpi t®if Cj|iaÆùréIl e. On prétend
-quede- roi (-lés• uns disent PihàfâppékAsuguste, lé^S^res -^i^-Jl-Jp^^^duÊftpéilrald^s1.
livres,-.et lui fournit les copistes et les a i d e s f u r e n t nécessaires pour cette
immense composition. G’est d^n%le,'XVU.-|;'3ivréï(juîil>traiite> de$'.poissbns.- La toeiL,
lettre édition de 'ses;OEuvres est celle de»Douai#624'. vit
2. .^.près la'-priseConstantinoplq<ei®>&3||et,même auparavant*.pendant-lès
guerres'êt'les calamifés qm^p^épédèrent^cèi événement.
1. i