ses intermaxillaires (n.° \ 7) ; à ses dentaires* (aie 34) ; à nne
bande transversale en forme de croissant sous l’extréinité
antérieure de son vomer (tf.° 46) ; à une bande longitudinale
de chaque palatin (n.° 2 2 ), qui même-sè continue un peu le
long du bord du ptérygoïdien externe (rï.° 24). Elle en a
encore à ses pharyngiens supérieurs (fiv06 61, 62) èt inférieurs
(n.° 56); et à toutes les tubérosités de Ses arcs branchiaux ;
mais elle en manque à la langue.
Nous désignons-les dents, quant à leur position, d’après
les os auxquels elles -sont attachée^“ Ainsi nous distinguons
des dents intermaxillaires, maxillaires, mandibulaires, vomé-
rierines, palatines, ptérygoïdiennes, linguales, branchiales,
pharyngiennes supérieures et pharyngiennes inférieures.
Leurs formes ne sont pas moins .variées que- leurs p o s itions^
e | donnent lieu à des épithètes encore plus nombreuses;
le plus souvent elles représentent des cônes ou ésijççcïcfcets
plus ou moins aigus : quand ces,crochets sent nombreux et
disposés sur plusieurs rangs ou en. quinconce, on lg^a comparés
aux pointes qui hérissent les cardes^ à , carder la laine
ou le coton ; souvent aussi ils sont assez grêles et asscjz serrés
pour Se présenter à l’oeil comme les poils .et
quand ils sont en même temps fort courts etr for|t^errés,
c’est un yelours ras qu’ils représentent; mais quand ils sont
alongés. et faibles, ils forment des bxas&es*ou^ de^g^çèçe&de
cheveux. Enfin ces petites dents fines peuvent être en même
temps si- courtes qu’elles se réduisent à une simple qspériù,
sensible au tact plus qu’à la vue. On comprendra aisément
les termes que nous emplbîrons pour désigner ces cfivèçsjçs
nuances ; mais, indépendamment: de ces dents en crochets,
il en existe de tranchantes à Leur extrémité ou en fo rm é e
coin, comme les antérieures des sargues et les pharyngiennes
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dessccfes| le tranchant peut en êtrç'dentelé comme dans les
acantburcs, ou aiguisé en pointe dans îson milieu, comme
dans les serrasalmes. Il en existe ? aussi- de rondes; soit hémisphériques,
soit ovales, comme lèsiposférieures des spares;
ces dents rondes. peuvent,ilfite disposées sur plusieurs rangs,
ou mêmeserjé^les^jnesircontre4es^autres, comme des pavés;
ainsi qu’on les voit au palais, et à la la itu e du glossodonte;
sur les-rhâchoires, jde la raie bouclée / aux.os pharyngiens des
labres e|Mei'|)lusieurs scènes. Il ÿyenîa .aussi de pointues;
comprimées et lranehantés<desideux;cotés, comme celles des
trichiures, des* chiroCentres^, $ autres dont lu' couronne est
plate et relevée de lignes saillantes, comme celles-du pharynx
de la carpe, ou qui se renfient en massue j-seomme celles du*
pharynx dë plusieurs cyprins; if y en a à-Couronne tubercu-
leuse|*Ié©nhçnù eellssrdes* fia^lètès^ .etc, -, -
Toutes -ces, dents sont simples, -e,t naissenhsur un
pulpeux également simple.
Quelle queteoit la forme t?des dente, la croissance de celles
qui sdht siinples èst la merne, et sè mit papCoftchCs-, comme
dans lés dentfié^s ma-mmifèrè-s ; mais.l’âccEoissemêttt né va
jamais au point de former une racine qui s’enfoncerait dans
l’alvéole. Les dents.des poissons, comme celles-des-monitors
et de beaucoup d’autres sauriens, ne consistent que dams la
partie dite Ja couronne , et lorsque cette-couronne esb.comr
plète, le nbyau pulpeux sur lequel elle s’est forméey s’ossifie j
quand la dent doit tomber, elle spyc^sse'èt se détache .dé cé
noyau ossifié, qui demeure:et sfunit à la mâchoire au point
d’en faire partie ; dans quelques -'espèces:,-, cependant, telles
que l’anarrhique, le noyau osseux, devenu plus grand que
la dent et faisant que proéminence sur la mâchoire * s’en
détache à la manière du bois des cerfs, et probablement par