souvent que, dans iàu. crâné , éi#e grande àilé
donne sur le -devant un plancher au-dessus de la glande
pituitaire, comme lesoccipitaux latéraux en donnent un
sur les pierres de l’oreille.
Pour compléter l’angle latéral ipestérieur supérieur du
crâne, il y a toujours de chaque côté, entre le frontal
postérieur, le frontal, le pariétal, l’occipital interne,' l’oeeî-
pital latéral et la grande aile, un et souvent deüx osi : lé
premier (n.p 4 2),est manifestement le meme que j ’ai nommé
mastoïdien dans le crocodile et dans la tortue1 * *. 11 contribue
avec le frontal postérieur, et quelquefois'âvec la grande aile,
à fournir la face articulaire pour le premier ni îdéd’appareil
palatin ettympanique, pour cet os que j ’ai appelé temporal.
Cet os mastoïdien se. prolonge^ daips lesïipoi^fiBs , m une
apophyse plus ou lunins saillante, qufcfppie le sommet de
,<se que je nomme la crête externe du crânèyet donne attache
à une des apophyse de-l’os supérieur de l’épaule ou surscapulaire.
Lorsque les os dont je parle, et qui complètent l’angle du
crâne, sont au nombre dedeux, efec’est presque toujoufâ eé
<pii a lieu dans les acanthoptérygiens, jd n e phis trouver
au second («.° 15 ) d’autre nom que celui de wcbèr. Il est
généralement petit, et placé pâtre le mastoïdien, l’occipital
latéral et la grande aile ; quelquefois, comme dans les gades,
il est très-grand et descend jusqu’à l’occipital inférieur et au
1. A présent M. Geoffroy nomme mon mastoïdien prérupïal', et mon rocher,
postrupéal, et les ijneit tons deux des parties du rodber, en fait; le tdStpéiral
écailleux et une partie de l’occipital latéral. M- Bojanus les nomme à l ’inycrse
de moi. M. Bakker juge que mon mastoïdien est le temporal. M. Meckel est seul
d e mon ayis, et regarde, ainsi que m o i, cet os comme remplaçant l’apophyse
mastcüde.
sphénoïde1 ^souvent aussi il manque entièrement, comme
dans le brochet* la. carpe, 1’anguilleÿ‘ é/
. Ln avant de la grande aile, plus vers le haut, une pièce
(* !d 4 -) , que l’on ne peut appeler que Ÿail& oPhitaire,
^engrène avec cette grande aile et avec le frontal postérieur
et le frontale ii’est entre elle et sa correspondante que
passent, dans le haut , les nerfs olfactifs , et dans le bas, les
optiques ; il leur arrive quelquefois, comme dans la carpe ,
de s’unir l’une à Lautee en dessous! et de former ainsi un
plancher sur tes nerfs optiques.
Au-dessous Ou au-devant de ces ailes orbitaires est un
és impair (fi.0 15),. le pltis souvent implanté par une seule
lame sur le sphénoïde, eh se bifurquant dans le haut, pour
rejoindre tantôt les deux ailes, orbitaires, tantôt les deux
grandes ailes, quelquefois aussi pour rester suspendu dans
la membraïlé in ter orbitaire qui unit toutes ees parties. C’est
un 'sphénoïde antérieur, fort analogue , dans le brochet,
par exemple, à ce qu’il est dans les lézards3; mais quelquefois.,
comme dans les cyprins, les silures, cet os est considérable
eti s’unit non-seulement au sphénoïde et à l’aile
orbitaire, mais au frontal et au frontal antérieur; il remplace
entièrement alors la cloison interorbitaire par une
continuation de la cavité du crâne, qui s’étend jusqu’entre
1. C*est feîVoéA«r;de'l%Iefin que M. Bakker XV 1 *p+is’ pfcur la grânde’ aile du
sphénoïde, dont il a en effet i ’apparêncè dans le genre des gades. M. Meckel indique
est ©», mais sans vouloir le déterminer.
mSL.M. Geoffroy, qui cetté.pièee mgÿàssial.
M. Rosenthal la norhme simplement l’aile d» . sphénoïde.- M. Meckel la prend
pohti ||b« grande : aii&
3. Selon M. Rosenthal, c'est cet os qui serait k corps du sphénoïde; selon M. S p ix ,
il est Yethmoide ; M. Meckel- en- fait Voile- orbitaire, M. Geoffroy adopte ma determination
, et nomme l’os entosphénal.