nerfs qui transportent ces impressions; le cerveau où elles
se réunissent, et d’où partent les ordres de la volonté : les
organes de la digestion, à commencer par les dents et à
finir par les vaisseaux lactés qui conduisent le chyle dans
le sang ; ceux de là circulation, soit qu’ils amènent le sang
des diverses parties du corps dans les branchies^ ou qu’ils
le reportent des branchies sur tous les points du corps; ces
branchies elles-mêmes , avec tout leur entourage ou les
moyens par lesquels le sang reçoit du dehors la portion
d’oxïgène qui lui est nécessaire ; Les reins et les autres organes
par lesquels le corps se débarrasse de substances qui lui sont
inutiles ; enfin, les organes de reproduction des deux sexes,
et l’oeuf ou les diverses enveloppes et provisions préparées
au foetus.
Ce n’est qu’après avoir pris dans les articles qui vont
suivre des notions générales de toutes «es parties de l’organisation
animale , telles qu’on les trouve modifiées dans les
poissons, que nous pourrons passa’ à l’histoire particulière
des familles, des genres et de® espèces.
jN o u s donnerons à nos descriptions toute la-brièveté qui
n’exclura point la clarté; nous y éviterons surtout l’emploi
de cette foule de termes techniques, qui semblent n’avoir
été inventés que pour rendre rebutante une science déjà
hérissée de tant de difficultés intrinsèques, et qui étaient
si peu nécessaires pour décrire des .êtres de formes ordinairement
aussi simples que les poissons.
CHAPITRE II.
EX T ÉR IEU R DE S PO IS SO N S .
Lès poissons n’ayant point de’ cou, et leur queue à sa
naissance égalant le plus souvent le tronc en grosseur, leur
corps est presque généralement d’une venue, diminuant
seulement-par degrés vers ses deux extrémités, à moins
que furie u n l’autre ne soft ou tronquée du- terminée eû
massue’; ou que la queue (ce qui hartivê guèfe : que dans les
raies) rie^oit beaucoup plus grêle que le reste.
• •(3ë Corps peut être ou arrondi, comme dans les diodotis,
ou cylindrique, comme dans les anguilles, on. comprimé
Soit horizontalement, comme dans les raies, soit verticalement
, comme dans le tr^ -g rah d nombre des poissonss
La têté peut être ou plu®- grosse' que le 'ebfps ; Comme
dans les baudroies, ou plus petite, eolnme dans beaucoup
d’espèces ; elfe peut être ronde ou comprimée dans divers
sens ; ride peut être obtuse , comme dans les "cottCs/ou plus
ou moins alongée, comme dans les fistulàifes et les cen~
trisques. Rs peuvent avoir lesfedeux -mâchoires prolongées
en bec, comme dans les orphlés, ou rinférierire seulement,
Corinne dans l’hémiramphe, ou leur mâchoire supérieure
peut former un museau saillant au - dessus de la bouche,
comme dans les raies , les squales et surtout dans les
espadons.
La bouche peut s’ouvrir ou en dessous-, comme dans
les raies, ou au bout du museau*|comme dans là plupart
des poissons, ou même en dessus et vers le eièr, êomme
dans les uranoscopes ; elle peut être plus ou moins fendueg