sons de^ a r gravê&*efe ceux que Bloch a publiés d’après les
dessins du prince Maurice de.'Nàssau.
Les Antilles et tout le golfe du Mexique n©r^!Ù%ont pas
fourni,des«kenseignemens moins abondans.
M.v-P/ey;, cevèyageur cêurageux ,? ïwoert victime déssouf-
frànces ,que lui avait odèasionéesrunrsëjfour de six ou sept
années dans çés climats terribles, jha-formé jusqu’à cinq
collections? les unes de la Martinique: et de la Guadeloupe,
les eautr,es de Porto-RicQ etydëï toute la côte de la-Golombie.
Egalement remarquables par la grandeur des échantillons
et par leur conservation ? èlles^sont accompagnées de notes
précieuses sur les habitudés-des^espèces, ‘leurs qualités,'- et
mg. punis qu’on leur donne dans les différens lieux.
M premier n p d ^ n à la Martinique, e\M..Achard,
pharmacien, nous ! ont;envo|îéde la Martinique et de làvÇkua-
delôupe des [échantillons dont les couleurs memes étaient
aussi fraîches xpte-jsi l’on fût venude-leS pêcher.
M. Ricard vient de nous en apporter; de Saint-Domingue
un assez grand nombre tout aussi bien conservés. |
M. Poàx, naturaliste instruit, habitant de la Havane?nous
en a apporté de l’île de .Guba ,îët nous avons eu en-communication
un recueil de belles figures de ceux des. potes du Mexique,
faites pour le feu roi d’Espagne, par M.'- M ?...
Il noms a été,facile de reconnaître ainsi tonsfle^iipissèns^
de Plumier, et de rectifier beaucoup des erreurs, de Bloch
à leur sujet* Tous ceux que Parra axlécrits àifau^^se sont
aussi trouvés parmi les [ nôtres, et nous avons .été-à >meme
de vérifier et de compléter ce qu’il en a dit.
Les poissons même des hautes. vallées des Cordillères
ne nous sont point demeurés étrangers. L’illustre et Savant
voyageur, M. de. Ilum b o ld t, a bien voulu nous en faire
venir quelques-uns de ceux qu’il a décrits dans sfSj Observations.
zoologiques.1 •’
.'■$®os? ressources pour les cotes de l’Amérique septentrionale
ont^'été aplsit extrêmement multipliées. Le célèbre natura-
m f e ; a ^ été: consul de France à la Caroline,
riOus a communiqué les poissons quif y a recueillis, et les
dessins qu’il-en avait faits ,t dont quelques-uns1 avaient déjà
été publiés»- par jff$|de. Lacépède? mais d’une manière qui
avait îbèsoin d’éclaircissemens-pris sur naiife;
. ?fi|ipus> tén avons du surtout une quantité considérable à
M.-MMbertj, .habile artiste, qui a séjourné long-temps à
NéwiYork. Il noûsiâ; envoyéA peu près toutès les espèces
décrites- par M. Mitchill et-beaucoup d’autres;, recueillies
soit sur lesf-côfeesf)-soit dans les rivières et les lacs de cette
partie, du monde.a
ajoure nombre d'espèces Intéressantes,
prises«- Surfoutt' dans les eaux doueeA, dë’’lfintérieur, et dont
il a décrit une partie dans les- journaux. scientifiques de ce
H nous en est-, aussi parvenu quelques-unes par les Soins
de M.- Dëkay, jeune naturaliste de New-York, qui a étudié
au Muséum et-qui a conservé ‘jfe l’affection pour ce bel établissement.
„
M. M itchill lui-même en a adressé quelques autres , et a
surtout envoyé à l’administration du Muséum dgs mémoires
manuscrits-, dônt nous avons profité. °
Les poissons de. Terre-Neuve ont-été observes et décrits
avee||ein par Mw de la P ylm e, qui nous a libéralement
1. Recueil d’observations de zoologie et d’anatomie comparée, t. I, p. i j } 48 et suivantes,
et jM 6 , 7 et p. pl.*45— 5â, .