Presque toujours son union avec, celui de l’autre côté se
fait par des cartilages ou des ligamens ; mais quelquefois
aussi, comme dans les silures, les platyeéphales, etc., elle
a lieu par une large suture dentée.
C’est à la lame interne de ce troisième os qu’adhèrent un
quatrième (n.° 51 ) et un cinquième ( « i ° 52}f placés l’un au-
dessus de l’autre^ percés chacun d’un trou, ou écbanérésdu
côté par lequel ils tiennent à l’os précédent. Celte échancrure
donne meme le plus souvent à l’inférjeur des deux la forme
d’une équerre. Leur côté libre porte la nageoire -pectorale,
mais par le moyen d’une rangée intermédiaire de quatre ou
cinq osselets (n.° 53), placés entre cès deux os et les rayons
dè la nageoire (le premier rayon excepté, qui tient immédiatement
à l’ôs supérieur, m<°;52 ) . g
Ces osselets rappellent tout-à-fait l’idée des os du carpe.: Si
cette comparaison est juste, les deux jiîèèes) (n.^54ièt:s52),
auxquelles adhèrent les osselets, représenteront ,-Ædmmë mous
l’avons insinué , le cubitus (n.Q 51 ) et le radius (à.0 52).
Le troisième os-de la ceinture, le grand osJinMWëur qui
porte ces deux-la, répondra; donc^héeëssairemeiit a l’humérus
| et le premier^Étde (nf^46 èt 47) -représenterdïft
l’oii|Splate En effet, roiùôplate de plusîëûiri reptiles, !Ùrtout
celle des grenouilles, est manifestement composée1 1 * 3 de deux
pièces osseuses, et même la supérieure y "est souvent fourchue,
comme elle l’est presque toujours dans les poissons.
Nous appellerons donc désormais les deux pièces-supérieures
de la ceinture tf^ c ap d fe rre1 et scapulaire *; la. troi1.
M. Bakker noipmed?ps,supérieur wirtopluie; ^pdVorijpHte de M. Geoffroy. Je
Vayais appelé long-temps -pédicule de T épaule.
_ Ce second e s tWmvplqte de M.-Geoffroy, \acromion de M. Bakker.
sième sera no tre 'rhiütkévUlx, et les dëuxfsur lesquelles porte là
nageoire ,- seront notre cubital et notre radial. SH
Dans Certains genres, notamment dans les .saumons, dans
les cyprins, ces deux dêrniers os en ont sur leur suture du
côté interne un troisième, qui y pari son autre extrémité, va
Sfappoyerf'êôritrè le bord antérieur de; llhumériis, et leur
sert ainsi id’arc-botitànt. 1
Dans les silure! ces tr o is » Se soudent ^om^®il8iÿt en-
S©mb|èpët!mètheî'àf,iè îl'’huméruspprobablemeht à cause de
l’effort qu’ils ont à faire jibùrisoutenir le gros" rayOn épineuÉ
dé lâ pectorale.I
^ Dans Les anguilles^, où il n’y en-a que deux, ils sont comme
suspendus sur la jonction du scapulaire étede l’huméral.
On n’en voit plus, dans les espèces’ où il n’y a point de
pectoràlife:-
Il rfeSté ' ühe-a&Sp^ce de'^stylet, composé presque ? toujours
dé deux pintes; ;(h.T '49 et 50 ), dont la supérieurè .(nif 49-)sj
plus ou moins aplatie,- est suspendue à l’os (m;? 4:8) que jë
viens ,;(t^ëpmparer à rhumérûs, 'et adhèr^Jà sa face interne
et|à> tsohsbord postérieur Mfesupérieur.^ .
1. Gonan nommecetos clavicule; et en effet il en remplit jusqu’à un certain jppinJ
ïës foncüoeûs. M. Geoffroy aîaitoe-iiWtopté à ta firigglfe dénomination. M. Balfkei le
regâïderaBOT^i^Boenpsses ae"lk clavicule et xte l’nümeSûs, ét rapprelle,coenoît?Ô72.
M. Me^kèr'l’ap^lle%'ïriip1'êfri8fitit'to/êJiZ«tj --comrheiM.' G&bf&cy,. ;
''S'V’SriM'. ^Bakkter a déjà' ûOrrmrla ’ces'os< ainsi'.; :ma5S MnGéofïkxy prend nçÉçe ;'©UÎMfeil
pouï F^ùm/riir’; e tm ^w S 'e ÿ om t dû Tadïal} aŸm^M‘dmne-*m'&aièj:-e. distinct? ; il
prend, dàqs là baudroie-èt 'lè polyjMèfeyJ&r&ftisidtijoàlîpe pour ,cedx deil’a.vaKt-lsras.
3. Jé^rois-avoir parlé le prehâier'dg>ce stylet dans mes Leçonsd^ûa'tdrriie comparée
3 jj. 333. M. Geoffroy, Annales dû Muséum:, t. IX, p. 364, l'avait comparé à
dé lû fomél^le^es^ëi^âûk, qûi, adnsiiijuetqK-l'âi proilnrej est-lqur yraie
clayîfëïfle $ èt cette opitlioli a-ét^Sd'opt'éê pûr laplupartdies anatomistes : cependant
il es't*ïatfilr ijü’élle est'iAcotopali&le âftèilSqplaSftioùidç cette pièces en lanière ; aussi
M: Geoffroy -s’eSt-il refôrmé1 luiimëme j et ‘lsii#mnie-t-üq dans sa PhilosopMe -aBte-
‘tomique 1W coracoiié/rTz ; mais il n’a pas mîé^feseryïrvqûîelleiki^impose presque