Zélande, de ]%ç'^i^vdUe>Giiiii.éeTi.d«ts Mariantes,* «des-îles
Sandwich, de la Terre-de-Beu et du Brésil méridional.
Nous en avons même reçu par d’autres occasions de la.
rivière de la Plata, et surtout de Buénos-Ayres ; et nôus en
attendons dse helles récoltes de la Nouvelle - Guinée, .où
MM. Quoy et Gaymard, qui avaient déjà exécuté de si
grands travaux lors du voyage de M% .Freycinet, viennent
de se rendre avec M. Durville. Animés d!un nouveau zète|
et;fortifiés par l’expériemeer,#s n e jieuvent manquer d’ésfo
tenir encoreüe plus beaux: résultats.1
Quant à nous, le seul voeu qui nous reste à former, c’est
que l’ouvrage que nous avons entrepris ne:$pit point trouvé
trop indigne, nip€&:,écriyains illustres dont nous eheiichnns
à continuer les travaux, ni des secours et des eneo urageméns
que nous avons reçus d’un si grand nombre d’amis et de
protecteurs dé Fliistoire naturelle. Heureux si nous pouvions
espérer qu’à son tour il prendra rang parmi ceux qui font
époque dans la science. G’est à quoi vont tendre tous nos
efforts.'
t . En ejp moment même, MM. Quoj et Gaymard viennent^dîeïjfetjier. da pari
Jackson au Muséum, avec beaacoapjd’ajiti^LdBffife, derpOçent soixanle-dix poissons
de différais pâragës de là lïieéffes Indes !èÈ 'de la'rndr'du Sud.
LIVRE DEUXIÈME.
Idée générale de, la nature et de Vorganisation
u âes Pdissons-. • ■
3 1 1 APITIVE, P ffEMJER.
* CARACTÈRES GÉNÉ-RAUX ET-NATURE ESSENTIELLE
, iDes Pôis^orfe.. «v
Ï? lus .des deux tiers de la surface du globe sont couverts
par les eaux de la mer ;^des parties''considérables des-îles
et des:fçoufinens sont? arrosées par.deajâvières de toutes les
grand^ûtes;^ou-; coupées par des lacs,' des étangs et des ma-
raisvèjiiMfcf empire'! dgs eaux qui surpassé si’fort en:,éfeètiwlue
celuLf de la terre sèche, ne lui« cèçfe en-rien quant au nombre
et à la variété des êtres animés qui l’habitent. Sur la terre,
la manière susceptible de vie est pour une grande portion
employée à la formation ét à l’entretien des espèces végétales ;
les animaux herbivores y puisent.une nourriture qui, une
fois - ammalisée par eux, devient un aliment propre aux
carnivores, lesquels ne font guère plus de la moitié des
animaux terrestres de toutes les classes ; mais dans les eaux,
et surtout dans la mer, où le règne végétal est beaucoup
plus restreintj tout semble animé ou prêt à le devenir; les
animaux n’y vivent qu’aux dépens les uns des autres, ou de
la mucosité et des autres détritus des corps des animaux.
C’esGlà que le règne animal offre les extrêmes de la grandeur
et çiéjla petitesse, depuis, ces myriades de monades et d’autres