26 LIVRE PREMIER.
Les auteurs d’histoire naturelle. Venus après Plinej et
qui ont écrit en grec, Oppien, Athénée, Elieh'; n’ont pas
plus observé que lui, et leurs ouvrages, comme le sien,
n’ont pour la science d’autre mérite que d’avoir conservé
des articles tirés d’écrivains et de voyageurs maintenant
pèf’d’u s/'x' *
Les Halieutiques A’Oppien* 1 * sont un poënie en cinq chants
sur la pêche, dans lequel on peut croire qd'al- a réuni tout
ce que ses prédécesseurs avaient d’intéressârit. Plusieurs
faits “s’y retrouvent les mêmes que dans J ArMdte, dans
Ovide, dans Pline, etc.; mais il yféh à anséi qui d ev in t
point ailleurs. Tôus sènt exprimés dans un langage ppétiquë,
et avant d’en faire u.sage, il convient de les dépouiller dés
orhemens dont l’imagination a sulës enrichir.'•AppreÊîél à
leur juste valeur, ils peuvent concourira la «détermination
de quelques espèces. Les ppissons qu’Oppien5 nomme vdîit
à cent vingt-cinq ; parmi lesquels iLy en a vingt-six qu’on
ne trouve pas dans d’autres auteurs, et dix, où* à peu près,
qui ne sont que dans Elien.
qûfe de rapporte faux ou exagérés. ‘J’àî essayé une autre méthodé ‘daiis niés ô#tes
sur les livres de Pline relatifs aux animaux, insérées dans: l'a nouvelle édition de
M. Lemaire j -l’àris^ ïRàj.
1. Oppien, d’Anazarbe, en Cilicie, naquît, vers la fin du règne dé Mare-Aurèle,
d’un sénateur de cette ville, qui tomba dans la disgrâce de Sévère, et fut conâSiriné
a Pexil. Les poésies d’Oppiea plurent tant à Caracalla, qu’il lui accorda, dit-'on,
la grâce de son père ét tin statère d’or pour chaque versi Ainsi chipent èn'fixeF
la date aueomrrienpement du troisième siècle. Il mourut d’une contagion dans
sa fille natale, à Pâge d’environ trente ans. Oh a perdu le cinquième livre de ses
Cynégétiques et toutes ses Ixeutiques, où il traitait de la chasse aux oiseaux; mais
ses Halieutiques sont conservées en entier. M. Limes vient d’en publier une tfa-'-
duction française ; Paris, 1817, ih-8.° Belin de Ballu a traduit les Cynégétiques, et
en a donné une-bonne édition grecque et latine; Strasbourg, 1786. La meilleure
édition entière d’Oppien est celle de Schneider ; Strasbourg , 1 7 7 7 . '
W W W W d e l ’ic e e t ïo l o g is j 27
A th én ée1 une coinp ositi on .Russi froide qu’invraisemblable
, suppose que plusieurs érudits, faisant ensemble
un grand repas, dissertent Æ^r:les mets,,.gfcsur tout ce qui
y,a rapport de-près*ou de loin, et rç^jtgnt ou lisent sur. ce
sujet} une foule de pesages souyeiit trèis-longg, pris dans
dés aufgsipllidte tous#J|| êifëpp, qui i®ât A; fins de huit cen$$ ,
fp dont le pkjfê£gçarid' nombre n’a échappé à l’oubli que
parce qu’ils sont! cifcéjsrfj^$|,ce l^be,*?On' conçoit .que l’histoire
naturelle g esbioon tinuellement ipf éf e,sséÇ. dans. leurs propos,
et en effet elle ment-.tirer un «grands*parti de ces nombreux
•pas&a^esîpour détermmer laîlnoapenclatuii^;' mais de .toutes
ses branches*!! n’em ^ t ancune-qui puisse«en profiter daVan-
É ||h que l’ichtyologie.
Orry nomme <à peu p||^|ffïBt fruité poisson»; *ifeîparmi eçs
nditfe y?en a trente qui p^alsife^t popçsJia premJfè^lfjp.
Des poètes, des .historiens ; des'.rpédecin's,' dçs-. naturalistes.,
sônl. également mi^ga? çoiafchutlop. ! '(|®mn^ï onH peut s’y
attendre,... :1h| b citations soiismf/ .n’écïairci rienj^ mais
quelquefois il en jaillit <$m traits <ie lmtnigré^sans lesquels
» 1. Athénéeauteur des Deipnosaphilstes, on des savans à table, ét^it de Naucrate,
en Egypte. Lé dînef 'qu’jfi’a.go'nte, et^auqueltol-assistait ; ;est supposé fait chez;, .un
homme (Larenlius) que Març-Âùtftt .VÙPfiaqçp.. par
conséquent il stvécu dans,le second siècle, et néanmoins il cite Oppien, qui n’a
.dû écrire que dansqô|pn$enqefment du troisième. Il est vrai que Belin deJlplu
suppose que la citation n|est pas d’Athénée^’ jmaiiis .de celui à qui lion doittliahfégé'
, d e s r f g q g j E n effet., Von n’a.qes deux premiers-livres
que sous ^ne^fprmé’ ahr&é.eqrtès.-a’aitres sont eittiérs,: ou à pèuprès. 11 y en aquinze
;©n,tout. La rrfefljgjaais.:,;édi|idiÛVt»:è®e .longtemps «elle d e ’Oq^nnjélin'j
ifilio,, avec la traduction .de Daléchamps ét,l# commentaires.déiCasauhon 4, plais
M. Schweighæuser vient d’en donner une d^heapeoup préférable; S^Ws^Wg,.
.îslpl ie't années suivantes,’ i 4 vol.,fiadB-r Lefebvre de, Villebrune en a pnbli&une
traduption française;• ftspif^#7^ï-JWol. iu-4-% .assez imparfaite^encoye,, surtqpt
à Pé’gayd de l’his.toire naturelle, quoiqu’elle soit bien jupérieUre à celle de fabbé
de Marolîe; Paris,-1680, 1 vol. in-4-°