qualités comme alimens, et ce qu’Oribase1 * a’* extrait de
Xifoocrate ?i |Sue le même sujfit^-et. Fou pourra, se faire
une »idée assez coupplète ^des connaissances des anciens en
ichtyologie ; ‘car ^-ce ft’est güère lap eme de rappeler ici
quelques commentateurs du premier chapitre .de l»@enësey
lesHAMbr©ise%iles^Eusthathed^yles Pisides5:, qui ii’ont dit
sur lesi poissons quedes chqses communpsÊet empruntées*
Si jé voulais ïJÉisi^ïdre jusqu’à Phile6, ce ne serait plu®
d’un ancien, mais-d’unsÿgrivain de la. fin :d u |^ (^ e n
que je parlerais. Au siirplus , bien qu’un peu plus étendu,
ce nêlÿt,• comme les autres, qu’un copis;te des auteurs des
bons'Siècles., • ■ '•
Or, de la comparaison soigneuse-de; tous ;ces ^ouvrages,
il me paraît résulter que les anciens^ avaient distingué :et
nomnré environ cent cinquante espèces de -pfissan%:-ee qui
1'. Oriÿfe^étaït médecin'J« I,'empereur nmènt âS..rriiïife^du*rô%iem‘^*sîe%l® Daris
le H.e livre dé ses Collecta medicinalia, après'Vâÿgii£>éOpi^^^^ ^ §|lresi'^fe 'Galion
dont néiuS venon's ’de parler, i'F^BÎaj(^te^uïi-,,asSêzBllêrg^rc^'8'8f;’1;iré- d*’ün 'Waite de
Xéiioçrate, sur les.amnèiis'qiie fournissent iWtelqttes
ïïoms' ét quelques traits nttles.
"Û; On- ne sait pas hiét^queV-èr^ete 'ctr-J&énocràtei <§®e%uèS^üns' Supposent -'âs£ék
légèrement qu’il est le même que le» philosophe aoad"énri(ji'ënc$(%5* deuxième suc‘cè.V
setit de Platon.
3" Jo. An>&fdisef' âïchevéqfbè de Mi 1 a n,'n é" Vérs6i3^ÔF,' - in ort eh 3|) ,'Lës ><0Îi zé -
premiers chapitrés dürV.® liWê de sort-‘Hcxoerheron 'son®-^onsaérêsfati^'p®issoirs.
4. 'ÈüsiiÊSluir ariâiéyëqtté d’Aritkfche, 4’nn des prélats .du ctfüellé'-de^ïfiïîéêne
dit commentaire sur $aBtt«ïef tfes*«!» jours, p. 18 — 22,
Pédbeàèià et durenard; wlariiï.- p|
& ;>@S$bSf diaete •d&®VH^h:fin#§>le
â^séptiémè lièJlêÿ' pbriei ctaus «tipiohmè grec,;(Jhâ porte -aassi-te.titre
»fæ»wptûtfppM.' J v ' '
6. Màmiel'VmLEy-nê à. Épbèséveri VivS1, rnOrt'yers 154o, a mis en vers apolitiques
des traits jfltapk polftie test intâtuM.;
cortinié le lîyréid-’Élien (Ëh’<j&&ptvetat&mirtoallum). La meilleure
édition est eelle de Corneille de PâUw;,'Utrecht, i ÿ3fc»> in-4-°
fait à pourpres toutesdes espècpS;fcomestibles dp la Méditerranée
; ‘mais., ils* m’en avaient point nettement fixé les
caractères, fet n avaient pas même songé- à les distribuer
méthodiquement, : s en : sorte qu’ils étaient eux-mêmes sans
'0Èëëe:; Mlbarrassés dans leur nomenclature. Quant, à l’organisation
de. cette classé en général,, personne depuis Aristote
ne^^tfiftÉtjncoùpé. ha déêadence' de Féeole péripatéticienne
avait'faât tomber toutes des recherches directes sur la nature
son histoire notait, plus traitée que par dès: compilateurs
qui n’entendaient rién au fond des| Ghosesf et, par rapport
à cette «branche dès sciences.,'' les barbares n?eurent rien à
faire î die n’existait .déjà plus- lors de leur invasion. Les
neuf siècles qui suivirent ne lui furent pas plus favorables;
les moines*, à peu près uniques dépositaires ' des ' connaissances
pendant ce long sommeil de l’esprit humain, n’avaient
dans leurs cellules aucun moyen ddsedivrer à Fobservation,
d’entrë^ux qui montrèrent ië p lu s de) curiosité ou
de génie; furent A édüitsà' faire des^ extraits, dçs exemplaires
imparfaits qui leur étaient restés ' de Pline ou d’Aristote.
Le dernier même, à une "certaine époqüb ne leur fut plus
coriilu que par des traductions faites, non pas sur le grec
mais sur l’arabe.
- ; Oc caractère decompilateUr ignorant s’aperçoit déjà dans
les. chapitres gu Isidore consacre à l’histoire naturelle, dans
son Traité des origines. Dans celui où il parle des poissons1,
il en nomme trente et-quelques espèces, et Cherche l’étymo-
I . Orîginum 1. XII, c. 6. S. Isidore, évêque ^.Séville, * vécu à la fia du sixième
siècle> du temps de l’crnporour Maurice et du roi Bsécarède ; et a conipojsé beaucoup
d’duvrages de théologie, dfhistoire-et d’érudition. Le XII.e livre de scs Origines est
le sfeuîide ses écrits qui; intéresse les naturalistes. On le trouve (dans l’edi tion de ses
OEuyresiinprimée â Paris, èni6oi, i yoï. ih-folio.