dans quelques-uns, beaucoup "moins r dans d’autres. Î1 y
en a même qui n’en ont point du tout, comme la plupart
des cartilagineux.1
« Le long de l’épine régnent deux nrganes qui tiennent
lieu de testicules, dont lés canaux excréteurs aboutissent à
l’anusyet qui grossissent beaucoup dans le temps du frai.8
« Leurs ■ écailles durcissent avec l’âge -^M’ayant pas' de
poumons, ils n’ont pas de voix proprement dite,; et cependant
il en est plusieurs ( qu’il nomme ) qui îfbnt entendre
des sons et une espèce de grognement,4. Ils sont sujets au
sommeil comme les autres animaux 5." Dans la plupart'des
genres les femelles sont plus grandes que les' mâles.. Dans
les raies et les squales le mâle se: distingue par des appendices
des deux cÛtés de l’anus.'^-'
Non-seulement Aristote !avait fait les nombreuses1 observations
, d’on il avait déduit des règles si exactes;4mais il
avait représenté par des figures éés différentes conformations.
7
Quant aux espèces, Aristote en ^connaît et en nomtné
jusqu’à cent dix-sept, et il entre ,s u r leurmanièré de vivre,
leurs voyages, leurs amitiés et leurs bâilles, Ms-ruses qu’elles
emploient, leurs amours, les époques de leur dirai et de
leur ponté et leur fécondité, la manière de,lès prendre,
les temps où leur chair est* meilleure , dans des détails que
l’on serait aujourd’hui bien embarrassé, ouJde contredire
ou de confirmer, tant les modernes sont loin d’avoir obàèûvé
les poissons comme ce grand naturaliste? paraît l’avoir; fait
1. Hist.-, 1. H, c. 17, et De partib., I. I ll, clAi’4. l'SîrJL III, cEi/— 3V*L. III,
______4. L. IV, c. 9. — 5. L 'IV ^ P iô .,— (641^ 1. L . I I I ,# * . I l J
désigne les parties par "des lettres, éomme on le faitt'encoré. ■'
par lui-même ou pâr sësvçfrrespggdans. Il faudrait passer
plusieurs années dans le^jil^sjdal’Archipel, et y vivre avec
les-pêcheurs, pour être -en, état d’avoir une ' opinion à ce
sujet.1 *
, Aristote admet A la vérité^ la igénérationr spontanée ;
mais on doM^ntfvenir qu’il appuie èë&e théorie jsur des
faits ,assez spéciieù^^^ qu’il dit du moins ïéfe la difficulté
de tro u e r des angiMU.es d ansif’étatj. propre à la, génération,
,,, e ^ e ^ n a tu r alitas de nos .joUrsi n’ont guère
de lumiè^Sjplus^oerfaines que les,anciens^ sur-la procréation
de c e t|e ^ sj^ ||,ttOn a même coUgtafg,daps^ges^ p a lie rs temps,
ujt|e.jÿ^se^& assertions les plust parad oxales^; celle que. le
channa ; soi féconde luÊmême, et que tou$£lje^individus de
béSpeee produisent des oeufs.
,^Ce|w qqe l’on- doit1 le plusg^egg§tteB dans „cette, masse
d ^ in s tru a tiq p ^ ^ p ^ e j^ e s ^ ^ S fl .que^l’auteur ne, 0 sept
pas doutpê?p4ila nomeftclatüre^ 'qsïtéo^ a ^ sôn temps pût
venir à,^ sjobscurçkj ,^©t,5jqu’il n’ait prisi aucune., précaution
pour t faire reconnaître les espèce^, dont il parle. C||st le
défaut général dps4 naturalistes , anpiq^; on ps^ presque
obligé do deyiner lg,ÿ^ênsï,d®3 kÇffms dop f â,ls^ Sje /s,ont servis ;
la tradition même a changé ,Ljèt nousf'dnduit souvent en
erreur p|gpt que par dèsfc^mbinaison# #^-péuib]pQ
» l e rapprochement des* traits épars dans les auteurs, qu’on
parvient sur qu efq rfeÿ y |,|^ â dés résultats un peu positifs ;
mais nous, sommes condamnés à en ignorer toujours le plus
grand nombre.
Nous àvoïis donné àP'oj^sein cjueh^et étèridüé à cet
V,. c.J gfcl . V I . c f lU L » ,
ao, »Pj 1. IX, Degener.„ 1.111 5,