que l’on y voit, sont vasculaires et non fibreuses : d’autres
l’ont regardé comme glanduleux,; mais il ne paraît en sortir
que des vaisseaux .sanguins. Peut-être est-ce. un tissu ercotile,
analogue k celui du corps Caverneux, et qui a quelque influence
pour accommoder la forme de l’oeil aux distances et
à la densité ides milieux. .y Üf * *"
Le nerf optique {i, i, % . IlIkY II), ainsi que nous l’avons
dit, se compose dans beaucoup de poissons (du moins parmi
les aeanthoptérygiens) d’une membrane plissée, enveloppée
dans une tunique plus ou moins forte qui se termine, à la
sclérotique : il se rend dans un point de 1 oeil assez éloigné
du centre, * et: y»pénètre le plus souvent obliquement. Après
avoir percé la sclérotique, il a souvent encore un assez long
trajet à faire au travers duJfcissu graisseux et entre les branches
d u bourrelet vasculaire, avant de percer la choroïde
et la ruysçhieiuie. Son diamètre se rétrécit »Ijeâucoup au
moment ou il se montre en dedans de la ruyschienne ; tantôt
il paraît à l’intérieur de l’oeil comme un point ou-«ne tache
blanche et ronde ou irrégulière, tantôt comme une ligne.
Lorsque le nerf est plissé, la rétine eUe-moine a sa lame
interne trèsfplissée : elle tapisse d’ailleurs, comme k l’ordL
naire, toute la concavité intérieure de.l’q|iLjusqu’k la naissance
de l’uvco, et enveloppe ainsi presque tout le vitré.
Dans les poissons qui' ont un ligament falciforme, elle est
fendue pour le laisser passer, mais elle le serre de, très,près ^
et sa fente se marque souvent par deux lignes blanchâtres
qui suivent de ce côté toute la concavité*de l’oeil. On divise
aisément la rétine en deux lames, dont l’interne est plus
mince; et plus fibreuse ; l’externe est plus pulpeuse.
D’après cette structure générale de l’oeil des poissons, la
sphéricité à peu près complète de son cristallin, l’immobilité
de sa pupille, la difficulté où il èstjcte changer la longueur
de1 son axe, on ne peut douter que leur, vision ne soit très-
imparfaite Les images rie peuvent que se peindre«confusément
sur leur rétine.;* et il est en conséquence peu probable
qu’ils soient susceptibles d’avoir des perception^ bien distinctes
desdormes- des objets..rIL est vrai de dire cependant
qu’ils reconnaissent lelir proie meme de. loin ,-,et qu’ils la
reconnaissent par la vue', puisque des mouches artificielles
les ' trompent ,\et les font mordre, à.l’Kameçon cômme des
appâtsvéritables.
tDeÿOreille.1
L’oreille des poissons* ne consisté en quelque sorte que
dans le labyrinthe, ét'èncOré dâns un labyrinthe 'ïhoins compliqué
k beaucoup d’égards que-celui des quadrupèdes et;dês
oiséâiM '
Ds n’ont point d ’oreille-externe,,, gimçjns qu’on ne Quille
déjà yu desÀjj6<s@9$li rSiQ plusî'e5ifs>^aftièiSJ%rfportantes de
l?oreîffi(®® s^poissons_et la connaissait mieux que-eSDe de y car'il représente
passablement' ^Pcriiisteseion, p. a24 ) ’lês^anaux’ slëmï-fcïrculaires et l'e$ pierres
â a- brSchéîfr.'5''- *
F * StétiÉîi«|d'âiis les Acta médicâ de Gopfcüb'aguepOuÿ^^S^|Jés|St‘l^ e iB è interné
dé Uémi^sOTë^raa abrégé,’mais’assez exactement, quoique sané*-figere!^.'.«’
*On peut ’coîiulurPmë^ijrielques ’lîrdts de Sçvammerdam ( Bibl. fiat.piB*-!, p. 111)
quelte làbÿrintKë'dês’qîè'is^'âé ne loi* était' paS'Anoir pSuS'iajcOnnu.• Mais jsqn'I$Vr&
ri?à’ 'ëlé?ï'fbprirn£,q lÈk^îès O'fW
Dît'vërhey'ï d ï S ' éonnaîssaiï: aussi j * > ïnàK-dBser^àwwnS^S»-”ëfe' «ujëc
jàrriàis'été ïmpHriitéSW®,
' ’rJlrfftnèl:, professeur- d Upsal, a donné'un catalogue des pierTef'id’tfrteillës de pois-
sortS qù’il 'avait recueil nés’?4*'“
Klein-, dà^s' P t f premier Missus Tailorioe piscium promovendoe,
a ^âïiPéiir'dëtàïf Sfe ‘ces^iérrès', et a représenté ëMéféïiÈfë#K èejjfc' du* bf&dhetÿ du
sautn5sh^‘,ue la truite, dénombré, dé’fïa^m'àrèn'e, diilhâÿéSîg';* d e ’la^mürne, d u
dorsch, dfe- la lôte, gdW iifffié iÿ d ë
■lurBïtff dg!la pHèV de làyBâfbüe j de la carpe, du barbeau, et de ptusteUîSiatitré*