de cette partie ,de ^ichtyologie, de? rapprocher plusieurs de
ces : espèces de eellcs lie Gommersôn, et^ de supprimer ainsi
une quantité de .ces doubles, emplois si nuisibles aux-^wais
progrès de ;la science. - ,
Plût à Dieu que .nous eussions eu le ihêmc bonheur
relativement à un «bsterTafeeur de ce-témps-là ,< noniitfoins
zélé ni moins habile, et qui a aussi décrit beaucoup des
memes poissons.. INous voulons parler Ae Porskcd1^ envoyé
en Arabie par le roi de: Danemarck Préderic^M géiÉéreux
protecteur de toutes les connaissances. Il s’attacha partiètf-
lièrement à étudier les nombreux jet beaux poissons •* qui
peuplent la mer Rougeî Ses descriptions ont été publiées
aprè s . sa mort p a r les soins
sans figurer Comme il n’avait^’ loirsqu’il lès^-fitp'fi’aûtre
guide .que la dixième édition de lfiànættsl, il al^quvent été
embarrassé sur la vraie classification, ‘au point^#il'prend
le silure électrique pour la torpille, le- eentriseus scolopax
pour un silure, l’élops pour une :aigeMine^#C4 -et-malheureusement
ses successeurs; n’ont pas .vUiUu’ilWitrompait,
cp qui leur a fait ipicrire autant fausses,^espèces, ;dans
leurs systimes. Cette partie de son ouvrage -m’en eÿçi pas
1. Pierre Fors&ai, né en- Suède en i^S6,? chc}isi :par l e r o ï d&Dajaemarek,
»ar .la recommandation <deXinnæus, pour faire partie, comme naturaliste, de
l’expédition savante enrôyée en Arabie ea 17(3)1^ mourut dans ce pâys -en ifOS.
Niebuhr rassembla ses papiers, et en tira les Descriptions animalium quæ in
itinere orientali observant P . ForskAl.; C o p e n h a g u e , F l o r a wfêyptiaco-
arabica, {b., 177,5, et Icories rerum naturalium quas in itinere orientali depingi
curaçit ,
2. Carsi en Niïbuhr, né en 17 33 à Ludingswortli, dans ïe Làuembburg, mort
en 1815;> de simple paysan devenu, ingénieur, employé comme teb dans' l’expédition.
' d’Arabie, ’revenu seal-, ren “a donné .en: -une description de
l’Arabie, efe ën 1774 et 1778, en deux valûmes in-4-°, une. relation du, voyage
qrdily ayait fait.
moins ai® nombre -des'plus'précieuses productions ichtyô-
logiques de.fiépoque. Il y décrit, aussi bien qu’aucun des
autres élèyësrde>l|écble limsïéfenue'^cent vingt-une espèces
ou variétés et G?ést dans son livre que paraissent pour la
premièrëlfoüdes genres des ^csàres réè des sidjans.
Pendant que les naturalistes de la France etfie l’Angleterre
parcouraient les mers et préparaient avec ’tant de
peines et (le dangers des travaux qui devaient rester négligés
dans leur pays, la Russiedaisait faire par les siens une exploration
générale de son vastè territoire, et prenait des mesures
poufâ que les1 résultats en fussent plus .utiles au publie.,,
en. qfet»j elle se r^foymait elle-même et donnait,aux autres
États un: exemple digne d’être suivi. Ses premiers voyageurs
avaféfit Aussi .été, fort négligés. Jfflëssérsùhmidt qui avait
parcouru toute la iSibérie%de 1720 à 1726, par ordre, de
Pierrè^ïè (3rand,aet;y avait fait d’importantes récoltes^ était
mor| de, chagrin ' de nfisere en 1 7Êb[. Ses papiers demeurèrent
dans les archiver de l’académie, qui ne prit Aucun
soin pour leur publication.*l * *(c ||é expédition envoyée pâr
l’impératrice Anne, petite-fille de Pierre,’ composée de plu7
sieursLsavâns8, avait examiné le même pays avec beaucoup
plus de soin, de 1733 à 1743. Le botanistç, Jean-George
Gmelin3, parvint seul à publier son travail ; mais le 2oolo-
1. •Ji^M-TÀ^7A^«-blfâsËftsi^mDT ,(î0 fDà«it^g,- iiè iWÔW %s ïÿÉ&
Ses" recherches p&rMsseïit avoir é té ’immenses: ©est à lui <jue l’ôri doit lcprèmier
erâàêd’éléphànt f o s s ile
% ' D elide de ïet- Gràyire, astronome; Mültkt, Fischer, t e t o H e ^ ’ Tphitilmfi
Behring, marins; Gmelin, botaniste’; - Sieller,'7,oo\o!gi^e, etc.
8. Jean-George Gmemn, hé ài Tiîbifigüe, eil §769, suivît à Pétd»Sb»«% ses
compatriotes- Btilffeager et Duietüdy y1 è* ÿ rempHt dee ’éfeaifés: tfe éf
de chimie. Après st>n retour de Sibérie ƒ rÜ'tfbîinà les* deux pretnitfs Voluties de
la Flore de ce pays; Pctersbourg'^- iy^y * et son ueyeu publia les deux ssttttêS