jamais été fait: qu’il me.soit permis du moins de-consigner
ici les regrets que lui doivent les naturalistes. ïGéttc partie
de ses envois nous a mis en état de nous faire dès idées plus
complètes de la plupart des espèces que Hamilton Buchanan
a décrites dans son bel ouvrage sur les poissons du Gange.
M. Dussumierj négociant de Bordeauxpassionné polir
l’histoire~riaturelle,-et qui, jeune, encore, a ;dé}à fait sur
ses propres vaisseaux plusieurs voyages à la Chinent aux
Indes, a toujours eu soin de nous rapporter les,objets7les
plus remarquables qu’il recueillait, jet nous lui'devons plusieurs
poissons intéressans par leur rareté et là-singularité
de leurs caractères. Il a même eu l’attention.de faire.faire
à Canton et de. nous confier des peintures très^séignées^de
plusieurs belles espèces de la Chine. Tout- récemment il vient
de nous remettre une riche collection, pêchée sur la côte
de. Malabar et aux âes Seiehelles.
M.- Ehrenberg, qui a recueilli les productions .desla mer
llouge ou du ÎNil avec un discernement et une persévérance
admirables, a poussé la complaisance •jusqu’à'.' rijanaj^èèpé'
muniquer ses dessins et sés-descriptions, jusqu’à nousicéder
®iS;doublés pour le Cabinet du Roi. Nous ne' trouve®^ pas
d’expression pour rendre les sentimens que nous inspire, un
abandon si noble. Il nous a fourni les moyens d’éclaircir
la plupart des articles laissés par Forskal sur les poissons
de cette mer, articles si nombreux, mais sur lesquels il
régnait encore tant d’obscurité*1
1. MM. Ehrenberg. et I Ilemprich ont fait, par ordre. J de l ’académie royale des
sciences de Berlin, pendant les années 1820 à , np
Egypte, en Nnbie, en Arabie et sur la côte Occidentale de l’Abyssinie, qui a pro-
d u it le s 1 observations lés plus intéressantes pour toutes les branches des sciences
naturelles. Voyez le rapport fait à ce sujet par M. de Humboldt; Berlin, x826, in - 4.°
Il ■ j usq u’aux poisons de la |mer du
Japop ét du Kamtchatka, dont nous payons dû quelques-
uijistà la bonté de M. le; savant compagnon du."capitaine
• Rrusensteçn ,||g0 M.éLichtenstein. nous- a communiqué
tou& fedxi. q.ui avaienttîélé^^semblé^fôrs de laj èàânEe expér
dition parÆW^djOg#4>^!eédés>‘i par cehi^jioi au Cabinet
4e Berlin.ainsi qqe.jtou.Sjs ceux i que Pallas} s’était;, procurés
P^é8.4depp5entjetxdont iljrâ don|l^p|e’sJ desG|iptioîas dans sa
,Zo.ggraphi|a’ipss,d . Enfin, iSjifeT emminck" yient encore ,de
mettre sanfjî>gés.eî^^jàf; notre,, disposition ung. grande eç^
lectipn .de poiss^m^^|OiGR.spajrages. lointains, arriyjég. au
Mû>s|ua^ t,royal des Pays-Bas.
., .Pendant qi^^^géapr^uc amis ^ la gci^t^e-accumulaient
ainsi aiitnii^ade..fioiaàJésr. poi-sshOs? des ^çmfcéesdes plt£S*jdp§r
gnee^BLèrpétaitdi’autres* qu^Sei faisaiOat un plaj#ifl|^ :qq}|f
procurer? cjpi> de? l’Ehropétd,-
[; f^Gutre^Fe^gdJifections'!fartés .par Delalantfe:, p a rh à , Roché
et par .ftôfe&dgÿla Méditerranée1, ;M,; Misqo nous
a envoyé^sos;êlpésesf de ^©ç lps, plus^ii^|E|s§dil;||#5 et
a corhmuniqùé les dessins qu’il en a fait faire sue lçj frais-,
et.pàps lesqueKnojïs naîtrions pu noûs^n. bien*représenter
lc%G<Duleurs..-M. Bowièlli nous etf-,a.en%i|Ééfeâussi;»etanous en
a prêté, quelques-uns^des. plus,»rares du Musée de Turin;
mais nous, en? avons dû surtout une collection superbe,
iàlissÉ nombreuse qû<^ biens- conservé©« au*|zèle. désintéressé
d q u i ? pendant un; yoyagifi|^ près«,d’un an
e)^ Italie, n’a pas epséide dg§nandertqus Ips, poissons;qui.
paraissaient sur,; les différens p^Ghés ; qui est^n^ême allé
plusieurs; fci§< en mers pourV prendre ceux-que-les.pêcheurs
négligent : il a, procuré ainsi au^Qabinet .du Roi- près,, dé
quatre cents. espèces toutes; dès> plus [beaux godilles é t de
î. a5