vr::|^ Jîs iVéFï’CWS ailleurs §vec quelle passion, un fa^îpt venir
jusque dans l’intérieur des appartëmeuiS,; au moyen de petite^
rigoles pratiquées exprès,. l.es. inulles que l’ou. voulait voir
mourir ayant de-. Les manger *, et quels prix extravagant en
do n n ait^u n de ^e% .pour peu .qu’il excédât; ses
semblables pour la taille.3 ;
Les pays-ne suffirent bientptjdus;a ^ ricbel
blasés sur toutes les jouissances. amiral fut em p lo i
pour ^Ipppïssonner la mer de Toscane, 4b seare , qui auparavant
ne vivait que dans la mpr dp |Gp;èqe3. Du rester les
grandes pêpjies, et les, ’ établissemens dp. salaison n’avaient
fait que s’étendre : on allait cbereber des poissons jusque
hors des colonnes d’Hercule, et des milliers (ÿbpin#N8f
étaient occupés à en approvisionner la- capitale dum.ondfe
On eon^fit tout ce que. cette abondance aurait eu dp
favorable pour la connaissance des poissons, si le goût de
l’observation gt les méthodes d’Aristote se fussent pipservés j
mais loin qùj,il en fût ainsi ; on ii’eemyifc plus diaprés la
nature, et tous les ouvifâggs.des Romains-, tou^oeux des
Grecs qui ont vécu sous leur empirey ne- çqnsistfint quen
compilationSi, jsfi^pÿ^^îristote ou d%quelqu’un des auteurs
de son éçole : des extraits de voyageurs* plus .rgfepx, Arop
souvent remplis de fables, sont les seules augmentations que
Fhistoire naturelle y ait acquises.
Je n’en excepté pas le petit p.oëme dès. Halieutiques,
attribué à Qvidg4 par Pline, qui a cru y trQnvésr des noms
;. 1. Senec.., iV«r. quoest., . L g 5 .— sSs-Wlffii., i. ix,^r7.
4. Ovide n’est pas de ces hommes dont nous ayons besoin de rappeler l’histoire. Il
xious suffira de marquer l’a n n ée de sa;.naissance-, 43 ans avant Jésus-Christ ; celle de
son .exil,.. îOv^îffè^JMsiÿ^h^siî^iP.r^fe'^8 sa mort', l’a p i C ’est, dans-ee& sept
dernières années qu’aurait été composé son poëme des Halieutiques , s’il était de lui..
déj poissons inconnus aux: autres *duteürs, et qu’Ovide,
ajoutAJf f l| ■ âüra peut-être vuS dans le Pont, près duquel
il avait comméûc^^èl euvraigêt^b !
’ Malgré l’autorité'AëfPKne, on conteste beaucoup aujourd’hui
que le poëme soifed’Ovide : ce 'qui' est-’ certain, c’est
que trois'des noms que Pline dit ne pas Se trouver ailleurs,
orphus, rri^fvhyéus^, 'àhrf$vm, ( qui dans lë poëme est 'écrit
%àryéi^firy^)Wmrtt dans Affë'Mte.
' Ce petit*" poeme dh’ dent'trente-quafrë^'vbfS-nomme en
tout Cinquante-trois pèi'àtfes, et donne siir les habitudes
de^q^îqUes^uiis des ' détailSSiiftâress'ânS1 v mais qui sont
àtissi très-probablement empruntés d’ailleurs. La faculté
qu’il attribue au*iâhafaria de%5üfcè^éir sans mâle, qüe Pline
ffit n’être avancée qué par lui, est déjà dans Aristote3, mais
lipphilosophe ne la présente' qulâvect l’expression du doute :
il ëfeitjdui poétique de nè'pâvdèu-tër, et il faut aVoirer que*
quelque singulier que le TaitpuisSé paraître, il y a dé fortes
faisons d’y croire.3 *
Pline lui-même est bien connu pour n’avoir fait que
rassembler -dans son immense ‘Ôuvrage, sans beaucoup
d-ordre ni dé fcritique, te iqÏÏ’il trduvaît dans Aristote ët
dans quelques - autres Grecs’3/ ou dans des historiens et
Voyageurs !ro.mains plus: rëcënsA R '
1. Les HùIieuliqiUs sdM iftiprimîésédâns fes" OEuvrtesd’Ovide, et dans le rècueil
des Paeioe latin! minores. Certains critiques les a t trib U eut. à. Gratius Faliscus. .
2. H ist., l.V I, c; xa^
S. Ydjei. Te Traité de Cavoliiiî, suîClà gëi)érat'ioti des poisS'dhs^4- ‘
4. Pline î ’ànrafen’^ Ûùiùs pLmtsùseciiiiâÀs) J l*tin des hbmméS Ies'plxts laboriéüx et
lés pins érudits dé l’antiquité, naquit à'VéUtne', l’aü a3 de Pète chrétienn'ê"j’ étudia
a Rome, visita lés çôfës d ^ f t i« » , servît daas les: wriiééS rom&iitëè'cfê ©ermanie|-
sejtSvmâ eiï'Espâ^ûë pëhda'nt les guéfte® b i f i l^ yw süîvireùt ta mdrt feîfén)h’, :>et
mourut, commandant des flottes romaines", Paîifde JésuS-ChrisI 79, pour avoir voulu