Il est résulté de là qu’aux doubles emplois -qui pistaient
déjà 5 dans,/lesiklééiifems systématiques. auxqueM i l s ’était
.rapporté avec trop de confiance, i|-.e^^a ajoirtél un grand
nombre d’autres, et que la totalité de espëcel^jqu’il
porte à quatorze cent soixante-troi^l doit êtrè réduite de
plus?de deux cents; maisses multiplicatioris fie jgenres ont
contribué bien, plus puissamment. encore?à mettre® de ,1a
confusion dans son ouvrage.
La première .source de,c^sï multiplications a.,, étés encore
A défaut d’une comparaison suffisante entre les* figures et
les descriptions .dmGpmmerson. Tdl' .genpe .fondé sur ,-une
noté de ,ce ’Voyageur, reparaît ensuite -sc^ un^aptre nom
d’apj^SiNse^déssins, s>et souvent il sfif reproduit une tfeoisième
fp|s d’après, quelque autre.naturaliste,1 ■
La confiance implicite accordée ià^tou%,sgi;, devanciers,
a-étécUne autre sottree de ces genres imaginaires*®Qptes les
lois que Brunnieh, Houttuyn é Forskal ,^Gmelin, placent u n
p<)isson soiïs^m.de leurs genres, M. de Lacépède, ne pouvant
eroire qu|ils:;së sont, trompés ^ lu i suppose tous lesjcaraotpesf^
communs, de ^ee genre , trouvant ensuite , dans sa ; description
particuliere quelque^ait qui lui pàraîl ppopmàjo
distinguer,.c’estdelà première supposition elide, ce ciiraclçfë
spécial qu’il, ex p o s e son-nouveau .caractère générique.
1. Ainsi tin dessin de'Çomrnersûn est gravé soils le'noefn La
ante jnsontegsilT ce dessin donne lien à établir le
banane. U n autre dessi n dirimêm^oisson, par Plumier, paraît sou s-ïejidin d'o' éîtipée
merer acéphale. Ce dessin de Plumier revient d’ans lé Bloch de^Offihnjpider sous celui
A’albula Plïtmieri; et ni M. Schneider, ni MG dtrLàcépédé pfrgè sfrnt"apeP dh*
poisson est le même que Yargentmaghssodonta, qu’ils onVadoptee -d’aprés Forskal.
M , C’est ainsi que le centriscus scolopax de Lmnseus*,. mécôhnü par Forskal", et
donné paT.hu pour' un siîttre, nommé silunu 'comulus, est deyenu dans M. de
Lacépède le genre macroramphose.
Il luifestriarrivée^énfin fie faire des» genres nouveaux
d’après des, poissons qu’il ^ j^ rv a it en nature, sans remarquer
qu’ils étaient, déj à dans son livre d’aprèsVautres auteurs
et sous d’autres nooeâsü^'^
t p l ’ailléurs les motifs d’après-* lesquels f i‘s’est déterminé à
détacher des espèces d’un^génre ou à ï ÿ y laisser, ont été
» v a r i a t i o n s sifigul|ÿs. Il laifee, par exêmple,
les ancfiois dans lo genre des1 Harengs, quoiqu’ils n’aient
aucun deSs caractères qu’il.assigne à.’ce gèfire', et il en dis-
cluPanodons, qui diffèrent à peine“ des autres
harengs*
La distribution générale, établie par M» dû Lacépède,
est celle-de Pennant, eh cartilagineux et osseux, avec la
subdivision de Linnæus d ’après le» ventrales, appliquée
aux uns‘ comme aux autres; mais entre^ces.'fieux partitions
fil eh intercale une qui est fondée1 sur la présence
on l’absence des opercules et des rayoMfjf firancîïiostèges.
Quand Sterne les faits, auraient été exactement suivis ,
cette, division intercal^irfe aurait encore le défaut' d’être
bien ?pem naturelle, puisqu’elle séparerait, par exemple,
l'es murènes et les synbranches, des anguilles ; mais ce
<lui '# ft fiien plus à reprendre c’est qûe les caractères
as$%ïpS aux classes n’existent pas toujours dans lès poissons^
qui y sont rangés jèainsi les baudroies; lés balistes,
les mormyres, ont des opercules, quoique M. de Lacépède
supposé le contraire; et il y a des opercule» et des rayons
dans Jès murènes, les synbranches et lés autres genres
fi son genrepogonîùs, q iifn ^ iffè r e en rien, pas me>è*'j[tèxfr l’espèce , du
pogonathe y qu’il donne diaprés. Gommerson.
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