est bouché par une cloison membraneuse, »laquelle adhère
la vessie natatoire1; mais ces communications sont ÉlfÉ^irafi
rentes de cellp qui a lieu par le moyen1 du tympan, et encore
plus de celle qui a lieu par la trompe d’EûstaèKé.
Les poissjons manquent en effet .du tympan, et | de ses «sse-
lets, ainsi que de la tromped’Eûstache. Ceux qui ont voulu
rétrouver dans l#s os de l’opercule les quatre osselets de
l’oreille de l’homme, subitement et prodigieusement, dévé^
loppés , n’ont conçu une pareille idée que d,’apçèsJP^ystème
très-hasardé que les pièces osseuses doivent se^retrouver en
même nombre dans toutes les têtes, et en effet îB iJtfpeuvent
alléguer aucune autre raison en leur faveur : ni la.forme,
ni les rapports, ni les fonctions de-ees-nsy %s'Muscles1 qui
■js’y attachent, ni les-nerfs qrnfà’y rendent ^nè neùvent ^.
prêter à la comparaison ; or, c-ette*identité du nonsbfe. des
pièces souffre tant d’exceptions, quelle né peut ^ bonne
logique‘servir à elle, seule de preuve à une autre prpposition,
elle-même tout aussi' douteuse; <
Quant à£cettX: qui Ont cru 'voir dans la yjj|te 'etQuintuple
communication des branchies avec, Ja bouche un développement
de la trompe d’Eustaehe, ils n iftêmle Cherché
appuyer l e u r s u r quelquetiré£sejnblanGe, dans le
nombre et la structure des parties.
11 y* aurait quelque chose de plus plausible à alléguer en
faveur de l’idée de M.Weber, lequel voit les analogues dos
osselets de l’oreille dans les pièces osseuses qui sont aux côtés
des premières vertébrés, et qui soutiennent la v.esSiè natatoire
des cyprins et des silures. On ne peut contester, en
effet, que ces pièces,osseuses n’aient, comme nous lé yerrçns
ailleurs, médiate. avee le labyrinthe ; mais
cette connexion n’est pas semblable à celle des osselets de
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l’ouïe dans les animauy supérieurs ; efe fût-il démontré qu’ils
concourent à l!e3Ëeiî^:|^,UîSens de l’ouïe, ils n’en resteraient
paami(ins,a,insi queM.j&éqffroy l’a établi, de simples démem-
bremens des .apophyagMransverses des premières vertèbres.
L’analogie ne rend point d’ailleurs vraisemblable qu’il
d'oiv,ery|avoii) (dè^ ,qsse|ets de l’ouïe dans les poissons j puisque
l’on voit, cès, ossejets , décroître, pour le nombre et pour le
volomei^iipuiSîl^quadrupèdes jusqu’à la salamandre et à
la ‘sirène', pb ils .^sopb réduits à une seule et unique petite
plaque, qui représente la dernière moitié de l’étrier.
Le labyrinthe membraneux dans" lys raies est entièrement
renfermé .dans un labyrinthe osseux plus large, creusé sur
k§' ,qôtés de FajT*iàfle du crâne, dans ^intérieur duquel il est
éputenu par des vaisseaux et de -la cellulosit^$*et il adhère
par une e^.èçe^ffp,ligament à un endroit de la faqe supérieure
dju, er^iie., percé d’une petite ouverture, et fermé, par
une membrane, sur laquelle est une petite cavité membraneuse,
recouver te par la peau :;.ç’est là toute la communication
de: ce labyrinthe avec l’extérieur, et il réen a avec Fintés-
rieur du crâne que par les ,trous qui laissent passer les nerfs,
a L’esturgeon, le poisson lune, ont seulement leurs canaux
semi-circulaires opveloppés dans des canaux creusés dans le
cartilage du crâne; mais le reste de leur labyrinthe pst dans
le'crâne m êm e.Il y a aussi quelque chose d’approchant
dans les brochets.-
Dans lé très-grand nombre des poissons osseux tout le labyrinthe
membraneux1 : est suspendu dans une cavité du
1. L’oreille gauche de la perche est représentée planche V II, fig. IX fcjwe par
sa face externe, dans un crâne dont les parties latérales ont été enlevées à cet-effet,
et’oü ’Bon a montré éii thème temps la sorfie,dés différens nerfs. L’ôréille du côté
opposé est représentée, 1%. X , par sa face interne, dans un crâne fendu verticale