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apophyses, par les muscles profonds5des?rfsselets interépineux
(n.os 5 et 4), et par les côtes cpii ceignent la cavité abdominale.
Ils s’écartent l’uiï de l’autre inférieurement (en a), pour faire
placé au bassin, auquel ils donnent souvent chacun'uffié'languette
, et pour laisser sortir les nageêïrès ventraleSi'Plus en
avant (en b ), chacun d’eux se divise en deux pour laisser
passer la nageoire pectorale et les muscles qui hti appartiem-
nerit.
La portion supérieure dé cette division antérieure>s?iïisère
principalement au crâne, (en d/efy et aux h'sr.de Bépaule
(en ƒ ;g?)-,--et même, dans beaucoup d?èsjpèfc^pà la pàp$'ié de
l’humérus qui est-au-dessus dé la pectoralei-(ien h ).- Il js’en
arrête aüssi-une partie à la première côte, ët dé^cetteicôte
il en part quelquefois uulambëâu (y')y-quî' va jusqta%*l’os
mastoïdien, et que l’on pourrait comparer à un scaJhne.ySa
portion inférieure s’insère à la partie inférieure de ro^ huméral
(en c ) , et surtout a sa symphyse..EllèJse^continué parr
dessous jusqu au corps ou à la pièce impaire de l’os hyoïde
(de c en dX G’èst cette prolongation qui occupe ce' que l’on
nomme l’isthme. Cette division inférieure du" grand muselé
enveloppe l’os en stylet de l’arrière dé I’épaüle [eréà, o}^ à
peu près comme, dans les quadrupèdes carnassiers, le vestige
de la clavicule est enveloppé entre le grand pectoral ét-'îe
sterno-cléido-mastoïdien, ou du moins cet os éât attaché. a
sa surface par de la cellulosité serrée.
Ces deux grands musclés sont divisés transvèrsalement,
par des lames âponévrotiques, en autant de couches défibres
qu’il y a de vertèbres. Ce sont ces couches qui,- détachées par
la cuisson (lorsqu’elle a dissous la gélatine des- fendons), foïit
paraître la chair des poissons feuilletée.
Ces lames âponévrotiques et les feuillets charnus qu’elles
CHA^'iv^itieKtoGjE^nEs. poissons. 289
distinguent, sgpt dispbsésV plus ?fpa|iiDins obliquement à
l’épiné, généralement courbés dë maniéré que leurs parties
sppérieùre (i k, i A) 'et inférieq.^^/ m, l m)ise dirigent
obliquaient d’arrière^yavant, la premiç^,en|rp;pntant, la
sécdtïde/e^ d^sjGmtdaifit, et.que leur partie ^moyenne Çk h kl )
fa«it gjfô ai$gle ou u n ^ e .plus tou moins conÿe^îev dont la con-
ve^ÿé-e^hdiçigée'f mi avant. Le .muscle|se [diyi^ainsi dans-le
scttsî'de#éa «longueur en trois haridés. Lorsqu’on entame sa
couche-ipperficiellc^pn tçoûv&yqpe la|bapdë supérieure se
sépar^msément dc^la moyemie.^ef^|en^éqarilant. cette* bande
supérieure des oSsà-§qn*bord inférieur, on observe que sa
partm* profonde -et ; inférieure s’attache ajux a p o p ^ f^ ^ p fe
neuves des vertèbres par dés. filets tendineux. qui scjportent
obliquement en arrière. -^Si* on l’écarte supérieurement des
apophyses épippus^esfetjdps krterépineux, on trouve ,quç
âaj partie. supéri eure profonde donne a ^ |b d p s'deudons obli*-
qups aux apophyses épineuses, mais dirigés .obliquement
eu. ayant; „.Sa partie .phi|^uperficielle‘ èmiq^?;aussi; : quel-
qugïôis |f*dans les endroits oi^wil y a des nageoires^ dorsales,,
atpgdïiterépineux dé, ces nageoire^,, surtpuhm ÇÇnx des aiguillons,
sdfes lanières-égalaient obliqu^S'j®P,dii^§éps.en avant.
C’^st.cette bande qui noqsv paraît représenter Yepinej,ix, du
$ 0$.
La bande moyenne nous semble représenter le long dorsa
l et le muscle qui, dans les quadriipèdess?à -queue ^4? été
nommé lo mb o-&ous-caudien latéral. Gommé le bassin n’in-
terrpmpt pasficj, la continuité des;m|a§eleSjdie la queue ayec
ceux d.u dos, il n’y apas'plustdç^îstinction que dans le cou.
Supérieurement sa partie profonde dorme des ’languettes
obliques. et,4ifigées en arrière aux côtés des apophyses .épineuses
des ■vertèbres. Sur le reste de sa hauteur, ses fibres