dès le temps de Willughby, en acanthoptérygienset en mala-
coptérygiens, pour la remplacer par une distribution fondée
sur la présence ou l’absence des nageoires ventral es, et sur leur
position relativement aux pectorales. Rien ne rompt davantage
les vrais rapports des genres- que^çes- erÉrè^dljlsiapodes,
des jugulairés, des thoraciques et des abdominaux; le xiphias,
par exemple/ s’éloigne des scombres ; la sphyrène, qui est
presque une perche, va se confondre parmi les brochets, etd.
Lirmæus, dans cette édition, supprime quelques-uns des
genres d’Artedi et de Gronovius , nommément #èsoholo-
centres, qu’il joint aux perches; les anableps, qu’il joint
aux cobites; les corrégones, les osmères et les çharax, qu’il
joint aux saumons; les asprèdes, les -éallichteset les'myste%
qu’il joint aux silures r mais il en divis^d’autres, séparant
les tétrodons et les diodons des ostracions ; les eallionÿnates
des vives; les mulles des trigles ; et il en ajodte ■ d’entièr®*'
ment nouveaux, les mormyres, les centrisques et les
pégases ; en sorte que le total en est porte à cinquante-sept.
J)e plus il change quelques-uns des noms de Gronovius : les
plécostomes de l’ichtyologiste hollandais deviennent > des
loricaircs ; ses solénostomes, • des fistulaires ; ses gymtiQ-
gastres, des tri chiures, et ses-caKorhynques * des chimères.
Le nombre des espèces va à quatre cent quatorze : les unes
prises de quelques ouvrages imprimés depuis Artedi, tels
qu’Edwards1 *, le deuxième volume de Catesby3, l’Histoire
naturelle de la Jamaïque de Brown%i«efesurtout les ©isisèr-
tations de Jean-Fréderic Gronovius èt le Muséum de Laurent
1. Voyez ci-dessus, p. 81. 2 ,Ipe volume n’a paru qu’ën '
3. Patrice Brown , médecin à la Jamaïque, dans son Histoire civile et naturellede
cette île, imprimée.en. anglais in -fo lio , LondreSj iyS&fdéorit quatre-vingt-treize
poissons d’apré; l’ordre d’Artedi, et beaucoup mieux que n?avait fait Slôane.
Théodore;les autres observées par Linnæus lui-même dans
ses Voyages n è t dans les cabinets*»$-. ou qui lui avaient été
procurées par les élèvës3 que déjà il avait fait envoyer dans
divers pays éloignés. Les plus zélés de cette époque, pour
Pichtyologiéÿ furent Ifasselquist4, Osbeck5 et Loefling. 6
UT- i /m ^ s Avait fai|^.u£§ra paturaliste^À v o y a g e r a i» quelques provinces de
^ n édë, %Ven â ptffinc Ses m a tio n s !/o ïtli“ f i é * q u t u q f t è s
qliKs&nsj tej'/5s&n$'celtii d’OEIand, eni^ijjfi de Gôthlà'âd, ’en î j i i ; de Westro-
gothie, en 1746; de Scanie, en 1749- .,,,
^^Emnæus a décrit quelques collections qui contenaient des poissons en partie
noüreâûX. 1.4 ËfiW74&, celle q uelle prince héréditaire ^dolphe^FrédenV avait
donnée à d’UiniyersLte-d’Upsal : Museumprinpipisj d àn a lfs Âméintésàcadételqurs,,
1754* cèüeyjue le même prince, dc^enteigcn,, avait rassemblée-auchâteau
cl’Ulrichsdal ; c’est un volume in-folio , intitulé : Muséum Adolphe Frederici; Stoefc-
b o J ^ V 'OE r r tr y a dé“ belles figurés de ^poîssofisaulEMïlïitë "âe"Wîiïïtë^gix. 'U&e
seconde partie, que Linnæus cite aussi dans sa douzième édition, a été imprimée
iù-8.â^ et saris‘figures, en 1 Efe -ffoînbïejdes poissons .qu’il y décrit est de
quatre-vingt- treize. 3.° La même année 1754, celle que Magnus Lagerstroem,
difëcféüf*de®fâ-' CStiipa^nfe^éÜ^d&iS# des'Indes ûfieïttales,' avaitreeuede M- Chine :
Ohinensia làgerstrcemiana, dans le t. IV .d e s Âmérîïtb^ academiques.
. 3. Il a donné lminifetntf'la ‘liste-’ àë ceS-'^eunes voyageurs ântérifeurÀ à sa dixiéme
édition : Ternstroem, en Asie, 1745-, Kaïm, en Fénsÿlyanie et aU-Gaîiàda, 1747 ;
■Motidn» v&èî'Dapoiïie, Hasselquùt, en Egypte et«n Palestine,
Surate et au Malabar, i$ 5<p ; Osbeck, à Java et à Canton, 17Ikt ;< Leefling, en Espagne
.ot ën Amérique, îyS'îj Kcehler, eri'Itbliej'i7î5'a j"iïo/a)îdfer, a’Surinam et a Sainl-
Eustache, f D a n s ' l ’intérieur de là Suède, Pirgius était allé en-Laponie en 4762,
e t Solander ,fen'’%'Sb.'»fPiresque tous Inï ferikayèretit les productions nàtttWslles qu’ils
püren-t ÉeélMiliir.
4 . Fréderïà^HkssvLQtiist vByagfea en Palestine et en Egypte de i? 4gfà i^Sss; il
mourut en Février de cette année. Son Voyage a,été publié par les soins de; Linnæus;
Stoefehôlm, î^^% n -8 .° Pàrihi!béàièÉiièu^' d’objete-rTliistoire naturelle, i l ÿ décrit
trente-un poissons, et fort en détail. Il y ’en à une traduction allemhnde dê 17&2,
e t une française dë Keralio, mais dont on a retranche la seu-le chose
utile , l’histoire naturelle.
' : : 5. Pierre Osbkck était, àiiMl’qtte Toreh, aumônier de vaisseau. % n Voyage en
Chine, imprimé en suédois à Stockholm , en 1767, in -8 .“, contient la description
de seize poissons. Il y en a nrie traduction allemande par Georgii ; Rostock, '1768.
Osbeck a’donüé'aüssi dans les Nova aeta naturce curiosorum, t. IVj^foprintté en 1770,
des Fragmenta ichtyologioe hispanicce.
6. Linnæus ne cite encore de Pierre Last'tmG dans celle dixième édition que des