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observe dans le crâne des oiseaux et des reptiles saüriens
ou> de l’ordre des lézards ; et comme il y a aussi quelque
ressemblance , mais beaucoup moins complète , entre cm m
et ceux des fétus de mammi%eS”, comme aifssida drcdl^fion
dans les reptiles a quelque rapport avec celle de césféfos de
mammifères, on a regardé les classes ovipares j les reptiles
surtout , comme des mammifères retenus à une première
époque de leur développement, et poussant la comparaison
j usqu’aux poissons dont la respiration et la circulation, pour
ce qui concerne les vaisseaux, ;est à peu près la, même que
dans les têtards -des grenouilles et des- autres reptiles batraciens',
on a conclu qu’ils représentent des? têtards;- qu ils sont
par conséquent en quelque sorte des-fétus aù second degré,
des fétus de fétus. Mais quand ces rapports, dans le nombre
des os, seraient aussi complets qu’ils le sont peu , quand on
pourrait oublier que justement les reptiles les plus voisins
des poissons, la grenouille, la salamandre, dans-tousdeurs
états, ont beaucoup moins d’os au crânb^bà la fage^que les
poissons et même que les-mammifères, cette manière de voir
n’en serait pas moins vicieuse, en ce que, comme nous menons
dé le dire, elle ne considère qu’un ou deux points, et
néglige tous les autres, ou ne les rattache a ce système qu en
faisant des*Suppositions qui répugnent au sens« intime; qu’en
admettant, que des appareils entiers se renversent, quêtes
os qui appartiennent à un otgane vont s’intercaler,eit%e ceux
d’un autre, que des os placés dans une classe à-coted?un de
l’autre, montent l’un sur l’autre dans la ? classe suivante,
qu’un ensemble, qui était allé toujours diminuant efcse simplifiant,
comme celui des osselets du tympan , reprend subitement
le nombre dejsês pièces * et un volume énorme pour
exercer une -fonction toute différente, celle de protéger les
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braneM^/^et^enêosa^^r'sque' l’on a obtenu toutes ces conces-
âfâgns arbitrairfe,s|on n’ep'esfpas plus avapetî car $$ Se trouve
à lèxamen r<iiéi|l’on n’a point îencore-le nombre de pièces
qu^ënidésîrait, que ees pi^cestne sont point dans la connexion
ou elles auraient du être,$qjm’cn un mot; rien èncorun’offre
ces * prétendueslianafegies, / auxquelles mn ÿcroy ait être arrivé
parfdes routes^! pénibles.
Supposons; par exemplè, que l’apo^biU^épinçuse;d’une
ver^bre^ÿé déMaehe>.;que l’une d^ÿspS?deux, moitiés;,s’élève
aurdessüs de l’autre accordons tïriême*quî’en^de telles circons-
tàm^es la nature modèle autrement tfeypièces ,r quleîïe crée
cette anticülatiouv'si compliquée .^que l?on a nomipéearticulation
en anneait,fyaura-t-on obtenu i pour» cela un interépineux,
de poisson! efnlef îfaÿanfdie; nageoire dorsale qui ssyarti-
culettNbn feàr l’interëpjmeux lui-mêmeRest|comp osé; de trois
pilfëS-^et ^rkyfo-n, fût-il un siinpl'e rayon saLguâMonnév; sel
div%ei^pQ®^^b^calement en ddéx ■ moitiés.^ Que Serait-ce
s’il,s’agïss^t d’un rayonsjpou diviséten outre eiinde nombreux
rameaux et en des cèntainésî dés petites articulations,.^ Quant
apx six: B^psjdb^distinets pour chacun (descesirayons, l’évi-
dçnce>;qulils n’ont point d’analogues est «telle que-personne
n’a.i'osécleur en «assigner, j et,ih emseradh de même, quoi quë
Fou en ait dit,, si l’o*nplsayait de* doniparerUes muscle» de
l’opercule àÆqeüx dessosselets de l’ouie. «
Sans doute, l’appareil qui porte les branchies a bien quelque
rapport, - quoiq u’asséz éloigné, a^ecvcelui qui porte les
houppes brancbial©SHdes; têtards, ouoeües des sirènes et des
proteus ^ maisjtcela même prouverait qu’il n’est pas l’analogue'
du. larynx et des bronches, puisque^le, larynx et les
hronchêsiexistent dans; (‘.es animaux simultanément avec leur
appareil branchial, et y a-t-il d’ailleurs la moindre compa