/»prnm nn genre nu une famille avant une1 aûtr'C', nous les
considérerons ^précisément comme plus parfaits, comMe^u-
périeurs- à/cetfë*»àutre dans le système des êtresPrCelui-îfa' Seulement
pourrait avoir-bcejfctn prétention, qui poursuivrait le
projet chimérique de ranger lesîêtees-sur xm entente ligne , et
efestun-pTcrjet^idquel nniïsÉvons depuis long-temps renoncé.
Plus nous ayons .fait de progrès dans l’étude de la nature,
plus nous mous*, sommes convaincus que cette idédb&t l’une
des plus fausses quès l’on ait jamais eue. en-histoire ' naturelle
, plus nous avons reconnu qu’il esfe Jse^^àisre dei considérer
chaque être, chàqûe;~grbujifhêtres en lui-même, efci
dans'le rôle qu’il1 joxie parles1!propriiété^wettsen organisation,
dern e # ^ ^ â^s^ actinn d’aucun derses rapports, d’aiucunSiH&e:
liens qui le rattachent soit .aux êtres les plus voisins ^§dittfa
ceüx qui ehr^ont plus éloignés.15» '
^Une fois placé dans ce point de vue, les difficulté^ts’êva-
notiissent, tout s’arrange comme de sôi-même pour le naturalistes
Sfe’s" méthodes systématiques n’envisagént'1 quelles
rapports les plus prochains; elles ne veulent plàcer un être
qtfentreiê©»! autres, et elles sO^trouvent s a n s " ' d é faut
: la véritable méthodefyôit chaque ê(re au MiiilinMlîî
tous les autres ; elld montre toutes les irradiations par les--
quelles il s’enchaîne plus oti moins étroitement dansroetrim-
menseréseau qui constitue la nature organiste ; efcyfest elle
seulement qui lious donne de. éette nature desmüées grandes,;
Vrâi'ès et- digues d’elle etyle son auteur : mais dix et vingt
rayonsîsouvpnt ne suffiraient pas pour exprimer ces innombrables
rapports.
Nous avertissons donc, une fois-pour toutes, que c’est dans
les descriptions mêmes que nous donnerons, qu’il faudra
chercher l’idée que l’on doit se faire des degrés de l’organisation,
<5et, nullement dans la' place que nous serons obliges
d’assigner aux ef^ c e s1 : ët toutefois nous sommes loin de
préfcgndrefque dSe^apporisî m’èsâstent pas; qu’il n’y a point
delfessilioatioiltjfqssible, et qixe l’on ne doit pas former des
réunions d’espèces et les définir.
Buffon a eu parfaitement raison lorsqu’il a établi que des
caractère absolus, desf!s^||arations tranchées entre les genres
n’existent pas toujours; qu’il n’j^aià^çun moyen de les aligner
sans côntrainteadans nos cadres méthodiques; mais ce grand
homme allé trop loin quafcnd il a re je t||t0us les rappro-
chémënïsî,! quand il .S?est> refus^kitoute ordonnance tire©,'des
ressemblances des organisations.
■mCes rapprocherons sont s&fels, notre esprityxst entraîne
par xpaé: pente tellement nécessaire, que le peuplé meme a eu
dans tous les temps sesfgenres comme les naturalistes. £ ;
> WSfe' rapprocherons doncf»^cque la nature rapproche,
sjfnst' contraindre d’entrer dans nd§J groupes lfes" etres qu elle
n’y a point qfeéé'sf et, ne nous faisant aqcun scrppulé, après
âÿoir derfiontre, p a r (Simple, toutes les' espèces, tjui se laissent
ranger d’ans fin genre bien défini, tous Jj^a-epres dont
il e&hpasilblc^aL©'composer une f a m i l l e bien* circonscrite, de
laisSej^èn dehors ù'nëVm plusieurs espèces, isolées, un ou
pl usieurskgenre| qui ne-se rattachent point aux autres d’une
façon naturelle, aimant mieux reconnaître franchement ces
sortes d’irrégularités, si l’on croit pouvoir5^ hommer ainsi,
que d’induire en erreur, en laissant Gps espèces et ces geqres
1 f* Je fais cett'è^ohservatioif, ytScfë^qü’un auteur s’estVru fort habile de; remarquer
qüfel'tës lâmproits ne s o n d a s » ^ g f e s ‘~des reptiles, et quVéâ-conséquence j’ai
eu tort débits placer impuédiatemeftt%piès’ Itftte classe dans mon Régné animal ;
mais, de ce cette-fois^je leslplàceM’ÈfïidSrëextrémîfê^de la clasliêPes poisspns,
il n’e faudra pas*tncore en conclure que jS yeux'les met,Ire apres tous les autres.