génies de l’agglutination d’une multitude de petites articulations
dont o|i y'voit les trâceà. I
Il p a bien encoEe quelques e^ptiOns , au moiais; apparentes;;,
«pour certains ' poissqns de la famille «des labres et
pour d’^utàesldè" celle- des blennies^ dont ies^ épines soM- si
pkites-efcSbi^^ peu nombïæusèsy qu’ils neparaissent
pas1 enMaîv;ôir ; ‘mais à ées. petites’ irrégularités près, si
cètte division ne faîndüit pas assez lôin, du îtttbins velle n’ér
gàret pas et ne séparé aucun des poissons que la mature a
rapprochés.
On né peut pas en diie B autant des distinctions que les
naturalistes-ont cherché à établir sur d’autres principes, ni
des subdivisions que ceux qui ont adopté làigplahde di#IÉîin
d’après les épines ont essayé d’introduire dansf.ses-ideux em-
brancbemeUs.
' Ainsiyla forme générale du corps et l’absenee-de&véntrales
employées par Ràÿfjavânt le caractère tiré des épines * l’oblige
à mettre ensemble l’anguille , la lotè et vle gobie g * le
syngnathe,- le xiphias et lé poisson -luneo:
Linnæus, qui le premier, dans sa dixième édition, négligeant
la distinction fondée sur les épines, a imagin4'‘de diviser
les poisions ordinaires en apodes, jugulaires, thoraéiqüés
et abdominaux, selon qu’ils manquent de ventrales, ou que
leurs ventralessont attachées en avant dés pectorales ou sous
elles bu plus en arrière , s’est vu obligé de; rapprocher., le
xiphias, le triebiure et le stromatée de l’anguille et du gymnote,
de mettre les gaâes entre les vives?et les blennies , les
pleuroneetes entre les zeus et les chétodons, et les teutbis
ou amphacanthes entre les.silures et les loricaires. 1
Voyez ls note de la page 85.
Gouan, en combinant les; deux méthodes 'divisant cha-
eüm dè'sî e m branéblmens d’JMédi d’âp^è® les quatre3 ordres
deLinn'æus, évitcalpielques rapprochemens peu naturels, et
cependant il met. encore liai-xiphias èt" le trichiure fort loin
dès!séombrèsi; il cojrimet aussi des erreurs positives, en faisant
dé la don-zèilé eh du-silure des acanthoptérygiens,et du
stromateùaam' -malacaptérygien.
vMtédb^EajBëpèdiÇt reprend les caractères de Pennant, et
diitjse les poissons én cartilagineux et en osseux ; chacun de
ces embranchement se subdivise sans égard aux épines, et
d’après l’absence ou la présence, soit de Popercule ou de la
membrane branchiostège, ou de:tous les deux ; enfin, les
dernières subdivisions sont prises de la position relative des
ventrales et?des pectorales; distribution fort régulière ét qui
donner trente-deux? ordres conçus à priori, mais dont quinze
n’ont p u être remplis, faute d’avoir trouvé dans la nature
dés poissons qui*!^ rapportassent, et doit plusieurs n e paraissent
même remplis que par l’erreur qui a fait croire que
l’opercule ou la membrane manquent àv des poissons qui les
possèdent réellement >, tels Ç&e le& mormyres, les inurènés
et les ; synbranches.'1. | |
Cétte méthode, outre le déplacement des baudroies et des
lumps, et le-mélange continuel desr malacoptérygiens avec
les acanthoptérygiens, qui avait déjà lieu dans celle de Linnæus
, aurait- le désavantage de mettre les murènes et les
synbranches fort loin des anguilles, qui leur ressemblent
tant , si relativement à cette particularité de sa distribution
elle n’était fondée, comme'nous venonsi.de 1<; dire, sur des
caractères qui n’ont pas d’existence réelle. Cependant M. Du-
1. Voyez la note de la page i3o.