du Mékran; c’est la mature même qui les contraint aidé genre
de vie : elle ne leur fournit point d’autres ressourcés;;';
En, Islande la monnaie courante consiste. en. poissons
sécliés.,; certaines peuplades, faute de’ végétation, nourrissent
de poissons jusqu’à leurs bestiaux.
•Dès la plus haute antiquité, la mer. des -Indes a nourri
des ichtyophages sur une partie de:àes bords. Hérodote en
place déjà près délia mer Rouge f et Méàrqüe entre l’Inde
et la Perse. ?
La facil ité avec laquelle ils se: procurent leurs alim'ens, et
leur pai^fetéisdU^ous les jâutres rapports, ont eoncÉuru
dans tous les temps à retenir les ichtyophages aux degrés
les moins, élevés de la civilisation. Àgatharebide ,d a n s
Photius, les peint cointme les) plus grossiers des humains,
étrangers à tous les sentimens moraux3. Leur industrie se
réduisait à piler et; assécher la chair des poisséhs pour en
faire leur provision d’iËver.4
C’est probablement pour détourner les hommes ."qu’ils
cherchaient à’ civiliser d’un genre de.;vie? si«;conitrairè^à
l’agriculture et si peu favorable au développement de l’intelligence
,} que fès * prêtres d’Egypte avaienhîoespÎBe à tlùr
peuple de l’horreur pour la mes-,- qu’ils avaient proscrit le
poisson, et que leur caste, continua de s’en abstenir.5 , alors
même qu’ils ne purent plus empêcher de s’ep nourrir une
nation à laquelle un grand fleuve* se»;nombreux; canaux,
et les lacs dans lesquels il s’épanche, en offraient une
quantité si prodigieuse.-
1. ^{2. XV,-(| i ij.
p. m. i3if. —i 4. Idem, îbid. jetjStrab«; loc. oit-
;W - t i § - l e t o 'est pas jpérmK Çaux prêtres*) de 'mangérVdii’’^bisScfti. Herod.,
Euterp., c. 5 j. >■
d Ce qui est certain, o’est qhe, malgré la défense faite aux
prêtres de manger dn, poisson, ,lte commun des Egyptiens
seslivra^ ardemment à^là.péene; ifôjnangèrent des poissons
crus,' bu 5 séchés au soleil, Ofr - salés* 1 ; quelques cantons
n’avaient: pasd-autre nourriture'2); et si les prêtres n’en
toangèrenttpu®, il n?est pas moins vrai qu’ils en connurent
asseznbien lës.éspecés/s '
Les moriumens construits sous leur direction en offrent en
■plusieurs endroits dest imagés fort fidèîesV-,;-
4bbN©ns pouvons "citer principalement le tableau d’une grande
pêché | copié par>M. Gaillauddai^s une des^rottes sépulcrales
de Thèbes, eh’ou l’on distingue:aisément par leurscaractèrés
les figures?de plus? ,de ’dix^tespèces3?; telles- que. ehromis,
varioles, naormyre», ou_ silures de différentes sortes. Le
grand ouvrage sur l’Egypteffen. montre également plusieurs,
et partiMihèremenh des. mïïgfes ct~ dés. mormyréS, dessinés
et- Coloriés- d’un©; façont trésiipæonnaissaMè.4
On embaumait, ^Us^sîkup/leftain. nombr'er detees* espèces'.
Nous \ avohsbvub entre autres plusàettrse eyprins dé l’espece
du binny dans ^co llec tio n de M.iPalssalaqua;
^n|Cet-usage tenait, probablement a u 1 culte que l’on avait
•voué à certains poiSsonSi jîm
‘ - SfrJbdh no.bs^assure qued’ftMyrinqü é ét dé lépidéte étaient
référés dans èouted’Égypté.-.5,
. L’oxyrinque: l’était particulièremtenU dans le nôroèet dans
la vifle.$i|ui portaient son nom / et'înêmett^eetta ville lui
a$âit érigé un temple. 5 ^F
Càïiiàd, Voyage à Mérfij#
t, II,|rg£jÊ|i ‘ ^ 4 - . - D e s c E i p U ® n > , t. H, pIJ87.Ç 5. Straî{Jf>
1. XYÏTy c. S f s . ’ 6. Idem, ibÈk}‘èt ÆSl., 1. S , c. 49?. t '