espèces qui auraient été éternellement invisibles pour nous *
sans le pouvoir merveilleux du mici?ès,cope, jusquià çe§, baleinés
vit ces cachalots, qui surpassent vingt fois les plus
grands des quadrupèdes terrestres. -Cest là aussi que s(®b-
seryent le plus de ces grande? combinaisons d’organes^,»aux-
quelles les naturalistes ont donné-de nom de -c|assei^>^et
même, à bien dire, elles y ont'toutes des représentons ; car,
jusque parmi les oiseaux, ^^ etres gssentiellement aériens,
il en est, tels que les manchots, que leur structure-attache
pendant leur vie presque entière aux flots- de l?Dcéan.*-I<a
classe des mammifères a dans les ; eaux non-seulement les
phoques, les morses et les lamantins, qui ne ^peu^ ip t,-j&n
éloigner ; mais>tous les cétacés qui;ne peuvent eïi-sortir.,
bien que leur genre de respiration les oblige saris :césse^
venir à la surface. Les reptiles y.sont représentés p a r ^ s
tortues, \ de^ crocodiles,: des serpens, eg$ surtout par la
famille entière' dès batraciens. Beaucoup d’insectes sont.aq,ûar
tiques, meme dans leur état parfait, et un -beaucoup plus
grand nombre ne s’élève dans les airs, pour Sy reproduire
et y mourir, qu’après avoir, passé dans l’eau,, sous, bétat de
larve ou de nymphey une partie Bien* plus considérable de
leur vie.* 6’est dans les eaüx qu’il faut chercher presque tous
les mollusques, les annélides, dés crustacé§|etles zoaphyfàs|
quatre classes qui n’ont en quelque sorte sur la terre que
des membres .isolés et comme égarés. Aussi les? .anciens
disaient-ils, que tout ce qui existe ailleurs se retrouveidans
la mer, mais que la mer à beaucoup de choses qui ne sont
point ailleurs : Quicquid nasbatur in parte: naturce lilla
et in mari. esse$:pvoeterque rnüita quee husquam alibi. 1
Hais-parmi ces innombrablescréatures quiipeûplent et
vivifient l’élément liquide, il n’etfJflÈpomt q u iy donfihént
davantage, - que luàMoient-plus exelifeivement!spEo|Sé|^ et
qui sV fassent plus remarquer paælëniipombre, leurs formes
variées, ddtife belles^ Couleurs, surtout, par les »avantages
infinis qil#|l’hommé en retire, nue 'eewxKfiuif^ppartiennent
a lan classes« de» poî^dtfsiy ïceff^importance'4&up*érieure des
poiss’ons 'es^Afeaké? telle $Équ elle aefaiGétendre leur nomj;à
to#pa|fÉ| animaux- aquatiqùés^eài^^pfelque, dansdesrautefirs
andèms., et j même dans, .les*.* éèjàsifaius^lde qui ne
sont pas naturalistes, on.voit souyent^ee nonypppMtjuéyà
dès eétâlcés,’ à des mollusques ret wdjÿs ®iptagj@ggîronfusmn
qu’il est d’autant plus» dacilei'id’éclaâiîeir y >.*que la ^elassetfdès
poissons est/une de r eefies. qui se laissent le mieux limiter
par des caractères, invariables, tt
Là définitionvdes poissons y telle que' l’on t adoptée les naturalisées
modernesy est, 'en- eflrety uèbrieqDeut pas plus claire
et" précise^ Ge* sont dtes animaux .viertébrés et*, à-.sang rouget,
qui r e f ir e n t paèîiÉes; branchies,jet-par d’iMerpièdo ded’feanir.
. ■ Gêtfce définition résulte de 1?observation; elle est un ipro*-
d ùitde l’ana|yse, ou ce que l’on nomme en physûjpe; une
l^mule* empirique.; mais sa justesse,se-jiémontre aussi par
la méthode inverse; car, une fois ‘biena^sie»^iOn en déduit
en quelque- sorte toute la nature des êfios auxquels on
l’appliqué. :
. : A ertébrés, ils ont dû avoir un squeletteintérieun:îdeJcer7
veau et la » moelle épinière enveloppés dans la colonne ver-
tébralèyîlesjmqsGles" en dehors des* os; quatre extrémités
seulement ; les 1 organes des quatre ^premiers sons; dans les
cavités de la tête, .etc.
Aquatiques, c’est-à-dire vivant dans un liquide plus
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