chies, mais d?opercules,. ce qui pour plusieürs est contraire à
la plus simp le observation, réunit dans sâ douzième édition
les chondroptérygiens1 et les branchiostèges en un seul ordre
de reptiles (■êmphibia nantes) îà$>ur le caractère encore entièrement
opposié à la vérité, de posséder là la fois é©s branchies1
et des poumons.
■Ginelin rétablit les-deux ordres d’Artedi, mais toujours
en attribuant aux branchiostèges cette absence de rayons.
Geuan lés caractérise- seulement par des- branchies incomplètes;
expression vague et fort contestable dans, presque tous
les genrds. Pendant les réunit avèe les chondroptérygiens
sous le norn:commun àe cartilagineidi*; dénomination adoptée
par M. de Eaeépede,,et dont nous avons- déjà vu l’impÈo-
priété. En effet, elle n’est bonne ni dans un sens positif, ni
dans un sens négatif.! On ne peut dire en aucune manière
que le squelette dés balistes soit cartilagineux? etidanè le
nombre dès poissons que Pennant et ceux5 qui l’ont-suivi
laissent parmi les osseux, il eurent, comme lé leptocéphale,
qui ortt à peine une apparence de-squelette.
J ’ai donc du m’occuper d’abord-de démêler *pârnmüès
poissons, en quelque /^oitc anomaux, ceux qui" .’S<ucarteut
du type des poissons ordinaires pour mériter d’en âtre
séparés*, e t ensuite de leur découvrir des caractères nets et
Susceptibles d’être: clairement expliqués par dès paroles.
| ^ e t examen m’a convaincu que l’on - avait mal à propos
retiré dé la grande masse des poissons ordinaires les bau*
droies, les lumps , les "centrisques * les mormyres et les ma-
crorhynqués1, qui ne diffèrent en rien d’essentiel-des pois-
1. Le macrorhynque de Laeépède , o n 1 syngnathe argenté-iv Bonnàtérre y flrçst
même autrfe chose qu’un lêpidojse, incomplètement décrit par Qsbeck.
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sons mdinairçss Eeeonnii quelles syngnathes, dont
la forme et Féconbmie sont si singulières, pouvaient être
distingués par leurs branchies en forme de houppes, cachées
sous un opercule qui ne laisse pour la.sortiedë l’eau qu’une
petite ouveiEthre Vers la nuque; et qùe lis dièdon», lès tétro-
dons ,|es.-eoffresdti les balistes, indépendamment de ce qu’il
y a d’incomplet dans leur squelette ét de singulier dans leur
tournure, ont'les Tiiâehniresivetten général tout le squelette
de lai^têter un* peur autrement arrangé que le commun des
ptfàSsôns;» que leur mâchoire supérieure^ leurs ds palatins
sont articulés entre eux et avec le vomer par des sutures
immobiles qui leur laisse beaucoup mêim de liberté
pour A vrir^et fermer leur-bouche; et onst probablement à
cettèfefeSonstance que m rapporte aussi le pm delmnùvemeht
que laissera létîr appareil branchial la peau qui le recouvre
étanitementi/nttqui sretap|(Éffié^ ^USfenm naturalistes dei^â-
qu’il était muni d’opercules et de myohs, comme
dans tbus lés poissons.
Mais Æ familles une foie séparées V il r^ te -les neuf
dixièmes des poissons parmiJésquels la première distinction
qui se presente^est,celle des:poissons <à nageoires molles, on
dont les rayons sont branchusmi articulés, et ides poissons
à nageoires épineuses dont une partie des rayons sont des
osselets pointus sans branchés ni articles; ou, comme les a
nommés Àrtedà, les d è u r embranchemens des poissons
malaQoptérj^iensHit acanthoptérÿÿiçn,s,• malheureusement
cette division estieneore bien générale,; et même pour l’appliquer
on est obligé de faire abstraction des premiers ray ons
de la dorsale ou des pectorales dans certains cyprins et dans
certains silures, où ~ees rayons présentent des épines butes
et solides : il est vrai que cës épines se forment dans ces deux