Ge nerf est très-fort dans les. silures ^“et âjété' décrit par
M. Weber dans le silure commun et dans l a -lote; mais on
le trouve, quoique plus faible, dans bièr^ïautres»poissons
et probablement dans tous.
La sepÉième paire de nerfs{sj s), consacrée à l’ouïe comme
dans les autres vertébrés, naît sué les cotés de la moelle
alongée , entre la cinquième et la huitième', et ^se divise
diversement pour pénétrer dans lès sacs qui corftiiennent les
pierres et dans' les ampoules des canaux semi-birculâires.
Elle contracte aussi des unions aven la Æfnière branche de
la cinquième paire{ju1), et en a surtout une constante avec
la première branche de la huitième ou le glosso-pharyngien
(v, v- ■ • ■ v jçj . ' ; jHh B C’est principalement-dans la distribution deseehté huitième
pake que l’on peut admirer la constance à^ec laquelle chaque
nerf s’attache dans toutes les classes aux mêmes fonctions.3 Ê
Ee glosso-pharyngien sort du crâne tantôt par un trou de
l’occipital latéral, tantôt, comme dans la morue ,<par ûn trou
du rocher, et se distribue à la première branehiéy à quelques
parties environnantes y et va jusqu’à la langue * oh il
s’épanouit.
Le nerf Vague proprement dit sort du crâne par un troiÿ
de l’occipital latéral plus grand que le précédent, et'Se dilate
quelquefois, comme dans la carpe, tout près de son Origine;
d’autres fois, comme dans la perche, à une plus grande distance,
en un ganglion (tQ qui foimiit des rameaux aux trois
1. Nous l’avons tu dans la Jote, dans la morue, dans là jjérehêy dàns le bai-; dans
la carpe, dans le silareiôrdifiàireydans.le bagTe, etç. Çeluij-de.la caipjsme vient q,q|
de la huitième paire, et non de la cinquième : celui du silure, au c o n tra ir e y e
vient que dê> la cinqïdême -, mais dans M'moHxej H péitcae3,!«»^, il vient
des deux paires à la-fois. •
dernières bjrançmes et aux pharyngiens inférieurs. Le tronc
du n e r f c o n tin u e sur le pharynx çt suit l’oesophage jusqu’à
l’estpmac. v * ■
■ Cette distribution est ^s.comme on voit > la même que dans
les autres vertébrés,;, quant aux fonctions auxquelles le , nerf
préside, avec. çet|e.circonstancer ,que ce nerf a dû modifier
sa marche pour se »rendre dans l’organe respiratoire,,parce
que cet ôrçgane. lùi-mêmè a» changé de place. ‘
, -Mais ..çette, paire donne encore un nerf, et quelquefois
deux, dont les rapports -aveo ceux des classes* supérieures
sont moins apparens. Le premier est une branche qui sort
tantôt de la base antérieure de^cette ;paire, tantôt du bord
postérieur dnson ganglion, ett se rend ùn ligne droite jusqu’à
l’extrémité de la queue. Dans beaucoup de poissons, notamment
dans la perche, après avoir donné un filet superficiel
(é) qui suit le, commencement de la ligne latérale, ce nerf
mârche en, ligné droite (tt) dans l’épaisseur dos muscles latéraux
, entre les côtes ; et leurs appendices, recevant de tous
les.nerfs de l’épine1 des filets particuliers différens des intercostaux,
ejt en donnant à la peau, au trâVèrs de tous les intervalles
des couches, musculaires.
Dans ;ij|àiitres, tels que la morua, il est superficiel dans
toute sa longueur,'et on ne lui voit pas de communication
aveugles nerfs de l’épine, ou du moins elles sont difficiles à
voiiv,
Dans la- carpe ces communications ont lieu par des filets
très-fins. 1
l . M. Weber a pensé que c’était un caractère propre du nerf dorsal de recevoir des
filets des nerfs spinaux; mais le nerf latéral, venu de là huitième paire,-en reçoit
aussi xlans beaucoup de poissons, et il est probable qu’on en découvrira dans tous,
ù,. On voit planche IV (en ©) ttne-partie du nerf dorsal formé par la cinquième et