sa nomenclature, ét même par l’ciqploi presque exclusif de
ses distributions, quelque imparfaites et artificielles qu’elles
fussent. -
Si quelques écrivains, tels que Duhamel\ continuèrent
à suivre les anciennes routines, ce fut par Ignorance plutôt
que par un dessein prémédité de résister à la révolution qui
s’opérait, Pour l’ichtyologie en particulier, les véritables
naturalistes qui écrivirent immédiatement après Linnæusç
ou se soumirent entièrement à lu i, ou n’eurent rien d’assez
original ni même d’assez bon en soi dans les cfiangemens
qu’ils proposèrent., pour avoir pu entraîner les suffrages.
F e rm a n tdans sa Zoologie britannique , s’il eut le snéÿite
de remettre dans la classe des poissons les amphïbia nantes3
sous le nom de cartilagineux} eut le tort d’y remettre aussi
les cétacés; et pour lés poissons ordinaires il eonServa la
division de Linnanis, en apodes, jugulaires, thoraciques et
abdominaux. Son ouvrage fut utile cependant par quelques
bonnes figures et par des détails historiques peu connus. 1 2 *
1. Henri-Louis Dctiamm. Mj-MObceau, physicien êt agronome haMlect labbfieüx,
mais très-mauvais ichtyologiste, ne àf Paris en mort on 17$.;^'-parmi une
multitude d?ouvragcs, à composé avec de Lamarre | |K ne . .trouve rien
de Certain sur la personne de .'ce* <^llat>prateur de Duhamel),h®dl Traité général
des pèches, qui a paru par sections de 1769 à J 782;, in-folioV® y traite aussi de
l’histoire naturelle des poissons, mais de la manière la plus confuse, et qui ne
suppose pas la moindre idée dë :ce que l’histoire naturelle doit être. iVéanïpoins
cet ouvrage est nécessaire aux. iohtyologistes, à cause des nombreuses figures .dont
il est orné, et dont plusieurs sont très-belIqs et très-fidèles; bien- qu’il s,V en
mêle aussi de très-fautives, selon les sources dont elles venaient. O11 trouvé
aussi, quelques faits in téressés fournis à l’auteur par ses correspondans. '
2. Thomas Pensant, gentilhomme gallois, né à Downing, dans le cogité de î ’iint,
en 17^6, mort en 1798, a. traité des poissons dans ; lh troisième volume.de la
Zoologie britannique, imprimée ett -î^Çgf-', in-8,°, et une’ Sècoiïde fois en vijm's
in-4-° U j a aussi quelque chose sur cette classe dans sa Zoologie arctique, et
dans son petit essai sur la zoologie indienne.
Gouan ^'■sous'/le titre trop étendu ^Histoire des poissons
^ n’en donna qUelés genres, qu’il décrivit à la vérité
avec bëàftfcoup -de détail, quoique sons des formes pédan-
tesqû#. Sa. distribution fut celle d’Àrtedi, d’après la consis-
tarice dû sqdülette’et’des rayons dés nageoires, et il subdivisa
ses1 classes^d’après là position des nageoires,-à la manière
dé Liiiftrtfevinetiant Iriêrtïéî^eômme LinnæuS l’âV#lt fait dans
sa dixième édition, les cbo’ndroptérygienS avec les' amphibies.
Ge n’était-rréh^ajgnéV pour la d$étM)d© jamais ©fuan
ajouta trois genres bien faits, les lépadog-aster, les lépidopes
et les drachiptères '/h.' ceux qué'-sdîi maître avait étdblM
FÔrSter^j, -dans son Enehiridiohj ramena les nanteS aux
pôisëohs comrUe Pennant, et prit lé^iintrepied de Gouau
pour^ les- poisson» OSséux, qiù#il divisa d’abord d’après
l’abSeüèé “Ou la présence dès ventrales é t leur- position, et
subdivisa d’après les rayo'ns épineux où mous. Il rie fut pas
même fort 1éiac#4©tf^6êï%^Uiër rapport ;• càr il regarde
le sfromatéèVle lépidope, l’athérine,- e&mme dés mâlaCoptè-.
rygiens; l’opbidium et Mops comme des aeantboptérigiens,
ce- qui est contraire à la vérité/ ■
Il né propose que dieux genres n o u v e ^ ^ YechidHa/ipxi
est une murène,,et Yharpurus^ne s’apercevant pas que e’est
le Urémie que l&^éutMs^ de Linhæus.
il-, Antoine à8 Môntpfiitef été l ’un des prerh%
fs’*ptôpa{ïâteurs de^lfié[î^dM%f:*dfe'iS'n,ia!tteï^®tï8^*i&^^^inæuS en France.
S o n^Historia piscium, imp'riméà'â\^li’asbb'ui^,, îlî^4,.<>, en latin' ,et -en français,
cri probablement que l'introduction à-Vné fèritàMe h&tô^ç.^énérifledlërbè^
animaux, mais H-né l’a1 poM'tijjÈajetëiitcë.
1 ’ 2i P^dtfs reparlerons un peu plus - ha's' de Jean-Reinhold Foïster, comme
ydfageur. Il n’est qTbsèstiôn' ici ‘ soû^Enc'hiridion historié nalurali insernens p
MsfflSItïfBSf M/8.0*On: CW a une traduction française, par M.* Lemllé; Paris,