presque infinies, depuis les espèces qui, comme la lamproie,
ne paraissent rien offrirqui ressemble à des écailles, ou celles
q u i, comme l’anguille, les ont petites,, minces• >etscomme
noyées sous un épiderme épais , jusqu’à , celles oii les ^cailles
forment des boucliers Osseux, comme dans l’esturgeon, ou
constituent par leur réunion une cuirassé inflexible, comme
dans les coffres.
Les écailles sont des productions de la nature de l’ongle
ou de la corne, mais le plus souvent d’une substance plus
calcaire, qui garnissent la peau des poisspps.
La composition cbimique^des écailles offre la plus grande
ressemblance avec celle des os et des dents. M. Cbevreql, qui
a bien voulu s’occuper d’en faire l’analyse dans un lépisQSÏée,
dans un cbétodon et dans un bar , a obtenu les résultats sui-
vans, après en avoir enlevé l’eau, en les exposant pendant
six semaines au ,vide sec. * ' !
Matière grasse, formée en grande partie d’ofénîef
MaUèré raæotée
Chlorure de sodium . . , , i'. i . . . . . . . . . . . . .
Sous-carbonate de soude,. . . . . . . . . . . ; ; . . . •.
Sulfate de soude . . . . . . . . . . . . . . •>...
Sous-carbonate de chaux,. . . . . . . b t p i . . . , . . .
phosphate de .chaux (des cjs). . . .t. ,.i if-'• •.
Phosphate dé magnésie.. . . . . . . . . . . • . . . . •
Peroxide de fer.. . . . . . ^ i '•'S t ’. • • •■••••’’* i.
P e r t e , . . , . ! . , . . ‘. . El
’ ÈcAi.LI/E'RH'‘''
■ dè
Lépisostée.
de
Perça labraxJ
^ dé
GKétodon.
9 H f - 1 .Tpioe.^ 0*^ ,’oopîo -pï*
yj ■ ' 3,o 6 . ^i ^ i^y2,0 } lOaS?
M'bvj^!.r
Trace. : Trace. j^/STfàc&Y'-'
| 3oe|B|jg1 MSB 'à.j.Æqo.^
-%Ù0ÏP0
1. Par ce dessèchement le lépisostée avait perdu 1 1,75 pour ibo^ le chétodon iS ,
lè'bar ï6 .
R 'È ts EXTÉRIEURS DES POISSONS. 555
Balisü’lé' très - grand nombre des ^genres les écailles sont
imbriqà$ës$WMstTfà. - dire qu’elles^ ^ recouvrent comme les
tuiles; leur partie ^extérieure1 1 2 et apparente n’èst revêtue que
par une^lame de diép^e' qui se desseèlke promptement ; leur
partië?cacltéê s’enfonce dans une cavifcépdans une espèce de
boùrSe y creusée dans-'lé dorme, ou formée par un de ses
r e p b ^ ^ é 1$?e partie enfon’cée de l’écaffie. a d’ordinaire une
surface différente.1 L’on ÿ J aperçoit de très-fines stries paral-
lèl^'Çtf&hgti bord, et des' rayolis ^Êi =sè rendent en éventail
du centre vers) ce bord, lequel estlte plus sowent ;;divisé : en
lottë| e t'en denteltfPèsr! La partie di&ouvertè varie bien
davantage, et est tantôt lisse, ' tantôt poilntillée,! tantôt héril^
sée ^Oil^èiKfeifpar dé petites poinÉes. 4]étte^ écaille ainsi en*
cbà’ssée' dans le derme n’y àdhèreVpéifcit par des vaisseaux^;
mais' il paraît qu’elle ry« croît comme une coquille dans le
manteau d’t|É mollusque,^fu;’c’#ÈÉn9:é'Uneldfent'dans:son germé'
êtfdans sa tunique, et les variétés de la surface des écailles;
leurs- sillons; -lëiirs fossettes,. leur&larêtes; les épines dont
elles sont armées dti hérissées, les cils ou les dentehires dont
leur- bord est garni et qui donnent souvent à la loupe un
1 . On pourrait croire au premier coup d’pâl'.çxtfe c! ^position ifisv différente 3 e
eefle dp gfaîM nombre !des ‘ leèards et des serpens, joèwcd^ueRdn- nomrhe écaille
(m’ime ïgrp‘du*^^Qi|à -derme'^r.ecéuyerte par Ifépidei^&A^equeL pjpnd à, sa
fajcfe, externç plus ge oonsistanec ,et d’énaiss%m> mailles seinques nous conduisent
déjà aw^écaiîlm ifcbri^élePalè( pt»^K)tre : les rephs de leuT-peau y sont occupés
par upe' sééiétion calcaîr^ qui formej^e^ yràie' Æwllé ’nettémeh t s'ëpàrable' d e ’la
substance, du derme, qfiïfl’enveloppe, Qulon'tsppppse cette substance du.derme
y » |m i^m ,.ip lu s fjsaiBlet on aura l’écaille des poissons, qui semble eoçhâsséedans
pâièîWSse de ©e derme.
2. Leuwenhoefc a avancé le premier que les écaillés, croissent par des couches
toujours plus larges, qui se forment sous; les ! précédentes. (Voyez ses OEuvres,
•p. 2.oo;5 sés,Épltré's:physio;legiqiiés; p5È2i4.) Mais il croyait à tort pouvoir compter
autant d’kîïnéis! Àd''pdll#iS qu’il distinguaifede :coùehes à. s^s écailles; jf. - ;