192 LIVRE DEUXIÈME.
Dans la perche, où les dorsales ’commencent dès la nuque,
il n y a qu’une paire supérieure de*cès musélespiet on-ne la
voit qu’entre la deuxième dorsale et la caudale (nA7); mais
inlérieurement ü y en a. deux paires, une (n.° de
la partie postérieure du bassin à l’anale, et embrasse l’anus*
l’autre (n.° 8,) qui sétehd-de l’anale à la caudale, se#correspond
à la portion dorsale (îv 7).
Dans «tes poissons qui n’ont qu’une dorsale plus ou moins
courte, comme les cyprins, 11 y en à deux paires.sur le dos,
et lorsqu’il y a deux dorsales écartées l’une de l’autre, comme
dans les truites, il y<en àitrpis paires; mais^si«les dorsales,,
au nombre de deux ou trois, se touchent et occupent une
grande partie^du dos, comme dansdes gades/les musclé^de
S ce côté :scs réduisent à peu de
.-nDesiihêmes variations ont lien pour ceux duivemtre.>
Dans tes poisons abdominaux- ,- on les vqntrales sont él44
gnèés de$ pectorales, il y en a trois paires bien marquéesi
l’une allant des huméraux au bassin:; l’autre, du bassindfc
l’anale; la troisième, de l’anale à la caudale : on des-voit
aussi très-bien dans la truite. Quelquefois, Nægh&fe darirs lès
cyprins, la première paire va des intersections^tendineuses,
et se rattache plus ou moins aux, muscles^ latéraux? Dans
certaines espèces à corps déprime, cônlme la baudroie, les
muscles inférieurs ne se distinguent pas de la portiondrifé-
rieure des muscles latéraux, qui elle-même prend toutvù-fait
l’apparence de muscles abdominaux; •
Des Muscles propres d e là Pfagèoire-vàudale.
Il y en a de trois sortès : lès uns superficiels | lès autres
profonds, lè s troisièmes allant d’un rayon à l’autre.
MÏOæo:iGtîI'Eî|§BS '.POUSSONS. 295
Les>Isupepficiels (n |fd b,, 4 4 ) adhérait d’une part à l’aponévrose,
qui: termine le grand mu$$$ij| Latéral du corps, et par
laquelle ce muscle s’insère ;à la caudale#. Des i petits muscles
,<pte porte cette aponéypnspi$éeajtent; en éventail, pour s’insérer
obliquement à.jm nombre plusoumopas grand de rayons;
fitJCeux qui vont d’un rayon^ l’antré (n.os4 2 , 12|i^nt placés
entrejiéu>i?s bases,-et sê portent plus en arrïèr&sque les précé-
• tÆes^profondsr^®.0^ et 10) ne se.découvrent qu’après que
l’on, a enlevé le grand muscle latéral. Ils adhèrent à la fin de
l’épine*#, et surtout à lai y£i#hreKApmpfiâmée ;e» triangle qui
la* termine et. qui porte lamageQU^jcaudale : l’un esfa.supé-
pieur, l’autre inférieur. On peuksouventtles séparer en deux
%üoh,es : leur insertion aux basses?, des rayonsjselfait, par des
languettes,, cachées par celles*, de, l’aponévrose terminale du
grand muséle latéral;
Il y à quelquefois^ notamment, dafis la\perche, un troi-
.siètuè' muscle (n.° 15), quitaaît du milieu de la hauteur de
la vertèbre, entre les-deuxiprécédens^et qui va ep montant
à la partie supérieure de latmageoipe 5« il doit, ainsi qpej les
musdes superficiels et. ceux, d’entre, les,rayons^ concourir à,
^éfcrièirjla nageoire.. Les mqsQlesfprôfphds doivent, ainsi que
les grands muscles latéraux, la. porter ^Ig.eôté. **<v
D esIMuscles^ proprès des rN0§èmres' dorSalesxlet, anales.
La description de ees muscle^gs,t*-f^ès7simple, parce qu’ils
s.qnt tous disposés,uniformément, et chaque rayon en a Six,
savoir, quatre profonds et dq|î^jperfieiels.>ï^|
Les superficiels,(n.os 2^.2, 2 ^.s’insèrent au rayon, aux
côtés de sa base, g un à droite et l’autre à gauche ils sont