Il y a des parties de l’épine où plusieurs; vertèbres sont
sondées .ensemble, où du moins l’espace où elles devaient
être n’est occupé que par un tube d’une seule pièce, percé de
chaque coté de plusieurs trous pour autant de paires de nerfs.
Tel est lei commencement de celle des raies. On peut aùssi
remarquer dans des raiès et les squales qu’il y a dpx'dois
plus d’Ànneaux supérièurs quelle vertèbres, Outre les parties
annulaires ordinaires , il y en a qui répondent aux .jointures
des vertèbres ensemble.
Les côtes spinales, quand il y en a, sont generalement fort
pet^y>«dafô>desirak»:Siirt<iut le sont beaucoup plus que
celles des: squales. Les esturgeons les ont assez grandes.
nSijr dépeint, domine en-ee tjui touche Ia*i$iiù©t4u3e de ses
branchies* feturgeon est intermédiaire entee les; genres dont
je viens de parler et lès; poissons- ordinaii|esf PhiSieuiss des os
de' sa1 tête , et tous ceux de son Ôpaiule, sont Çotopletement
durcis et comine pierreux à leur surface* mais-iion fibreux1 ;
et, d’un autre côté, la corde qui traverse les jixes ies corps de.
§4 vertèbres, n’ayant point de rétréëssemens ,.le rapproèbe
de la lamproie.
? * • géùre^toutes les parties du sq»dfeÉte>s«nt
plus simples encore^ que dans les sélaciens. Son'épi®e«uEtou*
est beaucoup plus molle, e t elle n’a point d’^riSibranebiauà |
ses branches n’adhèrent k l’intérieur -qu’à uni canal membraneux;
à l’extérieur, au contraire, un appareil formé pur ces
espèces de côtes, dont le®première vestiges; s’étai^d montrés
dans les squales, et qui icisoht rameuses et s’attachent les unes
aux autres, entoure ses branchies comme d’uùeespteee de cage.
1?V lfrafë'te tlre '!âe~M*. de Bær^urleïquetet'te^ntéil'éùir e te tfè tâW pÀ rc p fa
Ae M e c k e l , 3 / p 1- % •
Les ammocètes n’ont pas meme de squelette cartilagineux.
Toutes' les parties de leur charpente; demeurent touj ours à
l’état membraneux, et,-soùs ce rapport, ils ressembleraient
à' des/vers, plutôt qu’à des animaux vertébrés.
La chimèré a aussi la Cfrde de son épine plus forte et plus
marquée que le corps des vertèbres^ Sur le devant, un certain
nombre de parties annulaires sont remplacées par une
crête d’une seule, pièce. On yjoifr,, aussi une corde très-forte
dans le polyodon.
< Toutes ce® variations dans le squelette des poissons ehonr-
droptérygiens seront exposées plus clairement, lorsqu’étant
arrivé à leurs articles particuliers, noüspourrons entrer dans
les détails nécessaires.1
1. On “tr o u v a 'd e s 'fa its ' inléressâns sur cèttë Wafière dans la "mémoire "de
M. Sebnlfze , je îite développement de la
colonne épinière dans les animaux, allemandes cfe la Physiologie
, d|. M!. Meckel, 1818, t. IV, p,,5S . ,,