par des caractères pris de la nature des rayons telle (pie
l’avait employée Àrtedi.
Il était donc également impossible qu’elles n’éloignassent
pas des êtres naturellement rapprochés, et qu’elles n’offrissent
pas des caractères que l’on ne pourrait retrouver dans
les objets eux-mêmes,
M. Oken a essayé d’une autre voie : on sait qu’il a entrepris
de résoudre un grand problème philosophique- des
idéalistes, celui de vléduire à priori de l’idée générale de
l’être toute la diversité des êtres particulier^ ce qu’il croit
pouvoir faire par des combinaisons Ridées de différons
degrés. Arrivé à la classe dont nous faisons Thistoire, il a
dû aussr chercher à déduire par ce procédé:,’ de l’idée
générale de poisson, celle de. tous leS poissons particuliers,
- et les combinaisons auxquelles il a eu recours, descendant
de degré en degré, forment une espèce de méthode. Il en
a déjà donné trois ou quatre essais assez différées les uns
des autres, mais dont aucun ne nous paraît avoir groupé
les genres d’après des rapports que la méthode natu1
SP'IFAm • S q u am m i p e n n e s.
- Chcetodon. ^
Brama. '
* Lepterus.
Vffl.e OffDi Abdominaux.
1.” D IY. ÀBDOMITîAüX MALàCOPTÉRYGIENS.
1. Te Fam. Cyprinides.
Cyprinus.
......Barbus. _ •_
Leuciscus.
2. * Fam. Exocéides.
‘ - Chfluliodes. >
Melone.,..
Scomberesox. .
Èxocetus..
3 . * Fam. Clupéoïdgs.
Macro stoma,
Alepocephalus. “ '
Clupanodon.
Engraulis.
Alpismaris- — g
I 4.e Fam. S à lm ô n s . .
Salmo. ' O
Argentina.
Sauras.' y
Scopelus.
II.® DIY-. Abodmijtaüà: acanthoptérygiens.
Fam* Âthérinides.
Àllherijiïd.
Sphyrena*. \
Paralepis.
Microstoma. ,
6.® Fam. Centriscides»
Centriscus.
relle puisse avouer. Bous ne voyons pas même comment
l’on pourrait assigner a ses subdivisions des caractères
précis. ■}
. Dans sa Philosophie de la nature, en 4814, il se
bornait à diviser les poissons, ou ce qu’il appelle ses
animaux,.; camièrs (animaux où la chair donaine), selon
la prédominance qu’il attribuait en eux à chaque partie
du corps , en ventriers, thoraciers, membriers . et té-
tiers * 1 2 ; il 'les comparait respectivement ' aux infusoires
ou aux mollusques, aux univalves: et aux seiches ou aux
méduses. E
En 4846* dans le corps de sa Zoologie, il dispose cette
■classe en sept ordres, de manière à représenter, selon lui,
sept des classes dans,desquelles il divise le règne animal3:
chacun des ' sept ordres* est divisé ensuite en quatre sous-
1. Okehj PnixV de la nat. (en allemand), t. III, p. 3o i et suiy.
Animaux carnieR S poissçnsy. ^ j d'n
Les osseux sans écaille sv
Les écailleux.
Poissons membriers.. , gB
Fistulaires^^Pégases y ,-i\
B i o dt o ns^etc. %
Poissons téiiers. |
Lamproies^ Squales} Raies.
2. Oken^.T/aité dé’zoblogie (en allemand) , 2.e pârt,,:p3 12.
i. pmssoSiN&ECissEnx.
: ~ a-.
j , É i/V IHTRiT.ES.DÜAHfiiÏS.' '*
E :'v.£OSi). Poiisons'zooplijtes. i, ‘v. ^ ' 1
a.e ’Or d v vers.
' Qades}Blenniesy^Wmbrès.
3 . ® ORD. POISSONS INSECTES.
Za ire s . ß c ^ i e s ^ : ^ ,
ÎI. YeJ^TRAvLIS abdominales.
4. * Ord.~ Boissons' poissons.
Muges, ^tèÿprins.
5 .® ORD. Poissons i^pjapes..
H GobiteSj SilureS} Salmones, Êsoces.
2il Irrégulières ^
PoisEiolis’î1 pîsëàtixé ' ' \
Gallionymes , ôoMïësjr, Ghoetodons,
PlèWoneàfëÂ¥Wm
II. POISSONS CAUTILA'GINÈÜX. |
v- 7.® Ord. P,Qi^s®#^i|»mmau3^jj
;( w Acîjjerisers j LophieSy Biodons,
R aie s j Squales.