les rapprochemens des genres bien connus, celui du polyp-
tere, par exemple, avec l’esturgeon, et celui du mortnyre
avec la chimère, pour juger à quel point il continue de
demeurer étranger à la méthode naturelle. Il n’en est pas
moins vrai que plusieurs des genres qu’il indique, paraissent
de nature à être conservés'.
M. de Blainville a fait paraître sa distribution en 181 fi,
dans le tome LXXXII1 du Journal de physique, pi 254,
ayèc une classification générale, du règne animal, et il
l’a reproduite en 4822, en tête de ses Principes d’anatomie
comparée , en la disposant seulement dans uns ordre
inverse, et en ajoutant des noms grecs à ses subdivisions.
Elle ne diffère de celle de Gmelin que parce que lés
èhondroplérygiens , qu’il nomme dermodonte's y sont
distingués des autres poissons appelés gnathodont^y par
2.e S.-Fam. Murænidia. zyS^F arn. fdatosomi«
Itin co v iS jR . BhinobatiisV ,,
Zebriscium, R. ^P lâ ta p f^ r û s î^ . -
Pöterürasft R. Leiobatus,
. Dalophis j -R. Epinotus, R.
Muroena. Lymnea , R.
3 .e S.-Fdm. Catremia. Tbrpedoi
Synhrançhus. ; Dipturus , R.
Sphàgëbran chus. ‘ Mobula , R.
;e F-arm P lagiosTOMiA. Icioetus , R. .. ï;... « Cephaleutherus, jEtr
i*T® S.-Fam. 'Antàcea. S ep k emé’iK .
Carcharias , R. Me g ab at us, R.
JLeptrândkias 3 R. - Ddsyatis, R.
Alopias j *ït. • • ; ;<"■ 1 R.
Isu vus j R.
Apturus y R.
; CecicliuS'fïR.
Tetroras j -R. 3 o,e Fam. Gyclostomia.
G a le u ë .^ . . ' vF 'S.'Fam. Lampredii
Sphyrniasj R. PetroTieyzon
Hexanchus, R. Èampredp,
Délai lu s, ft.
Squalus.
OûrÿndtuSy R, 2.1 S.^Fajn; Myxinia.
Squatina. Gastro brancluts.
Prist is.
Myxine?
Addon. J'. *
Etmopterus, R.
lés dents adhérentes seulement à la.,peau, et les branchios-
tèges, nommés hétérodermes, des poissons ordinaires appelés
squammodermes, par une peau (dit l’auteur) de struc->
tum 'variable; du reste la subdivision ultérieure repose,
comme dans Linnæus,* 1 *sur la préseilcemu l’absence, et sur
la position jugulaire, thqifcaeique, ou abdominale des ventrales,
ce qui détruittOüt ordre naturel, éloigne par exemple
les xipbias des scombres, met les batrachus entre les gades
et les pleuroneçtes ,Jes trichiurès' entre les ammodites et les
gymnotes, e t ^ < les familles ne«5 reposent ‘que sur les carac-
tèréis pris de la forme du corps, tantôt ordinaire, tantôt
siluroïde,, tantôt longue et$kn, bandelëùè^pp bien lèngue
et un peu son bandelette. Eautêm n’a é^é^iÿaifienrs que
quelques genres sous chaque divMpn, comme pour, servir
d’exemples, et n’en a point donné une liste complète, en
soçteHque pour plusieurs ôn peut être en doute' de la placé
qu’il léür assignerait. Il a du 'moins l’avantage de n’avoir
point employé ces caractères erronnés tirés des opercules et
des,rayd»É, qui depdîs Lacépède avaient été introduits dans
pludjeui*s méthodes.1
l^ ^ o î^ le tableau ,de la métb ©défilé M. de Blainyille^ telle- tpi’on la trouve ?
en, 1816, dans pby si que > LXXXIII, pi â à ^ ÿ e t/s o ù s une forme
un peu différente, en tête de sbn Anatomie comparée.
GIVATHODOWTES,, p OSSEUX.
SQUAMMODERMES, gt4 . Acaill. ÄRATODES^ ,•
Abdominaux.
De forme ordinaire9
MÉTRO SO ME S.
< 0arëngs.*! '
Saumons. fgSHlIirefàes*
D.è; forme siLya?oïAe,
D’evfo^m^Ion^qe*
S UH EN CH ELI OS O MES. I •
Thoraciques^^
De formeJordiaaire^ •'i ; ' *
Labres. ÇLetipptyfyes.)
Perches. (Acanlhopom.)
De forme courte et comprimées
Ckoetodons.