Dutertre1 emprunte même de Margrave là plupart' de
ses figures, et Rocheforta copie les siens dans Dutertre.
Néanmoins le premier donne de bonnes observations sur
quelques espèces. !$
Cependant cette abondance de productions étrangères ne
faisait pas négliger celles de l’JEurope ; elle excitait au contraire
à leur donner une nouvelle attention.
Matthiole % dans les dernières éditions de Sônf^Com^
mentaire sur Dioscoride, ajouta quelques poissons à ceux
de Gesner et de ses trois prédécesseurs.
Ferrante Imperato4 en donna deux ou trois de>éëtix de
la Méditerranée.
Fabius Columna5 et Augustin Scilla6 traitèrent, -pàr
occasion, de deux ou ttoîs autres. \
1. Jean - Baptiste De rERTRE, moine dominicain, missionnaire aux Antil'lesy'iïé
en i6 io ,' a comjiôsé nne Histoire générale des Antilles. La première édition ?est
de i6&4"j en nn volume in-4.'° ; la-seconde , de.-tf66i7ÿ--ett trois volumes in-4.°>'es't
beaucoup pins- complète.
î£';B.6arfüoRT’j ministre protestant à JMttèïdâm, àemprùntéde. laïpïSeSnjèré
édition de Dutertre la plus grande partie de son Histoire naturelle et morale dès
Antillesi Rotterdam, - â jÊH | |
3. Pierre-André Mattioli, né à Sienne en-i BooijSSuecessiyement médecin «iRoirie,
à Trente, à 'GtiiScè èt
mentaire sur Dioscoride, imprimé d’abôrd -eh' itaHea , à Venise, en r544 et e S f l j
et en latin en i 554 etva 565. Cette dernière édition, par Valgrisi, est la meilleure :
pn y voit de très-belles’ figures en bois de plusieurs-poissons,.;dont quelques-unes
cependant sont prises de Salviani- et de Rondelet. On a traduit et réimprimé cet
ouvrage bca'upôup de fois.
4. Ferrante ÏMperato, médecin napolitain,'auteur d’une histoire naturelle en'italien
, presque toute chimique et minéralogique, impHméé-d’abord en 1399, in-folio,
püis-eiii&io, in-4-0, «t à Venise en 1672. On y voit un écheneis, un igymnétre^
5. Fabius Commua, H t à Naples, en 1567, d’un bâtard du cardinal Pompée
Colonne, mort vers i 65b> donne une figure de mylobate dans ses Observationes
aquatilium, et entré'dans son Traité des glossopètres dans des détail» intéressans
sur les dents des squales.
6. Les dents des squales lurent aussi un objet d’étude pour le peintre sicilien
Sjçûvyenkfelcl1 * 3 4 5 6 publia un catalogue et de courtes descriptions
de ceux de Silésie, i
Sclionevelde Vs$Qi»posa une histoire assez exacte de. ceux
du ïjplstein, et en ajouta.quelques-uns a ceux dont Gesner
avait parlé. ...
ÀeJtfgcs la fin du dix-septième siècle Sibbalâf en décrivit
quelques-uns de l’Ecosse;,
a , ffleucwntzA donna sur le hareng un traité particulier,
ou il est parlé aussi de différentes petites espèces du même
genre.
Mais ;ee qui surtout préparait de nouvelles bases à la
science des poissons,; Cïétaient les observations de l’école
anatomique* .fondée en Italie par les Yésale, les Eustache
et les Eallope, si florissante dans le seizième siècle, et que,
Augustin Scii.la , dans son onvrSg.e sur les péÉrificati'ons, intitulé La vana specu-
lazione disingannala dal seméf, Naples'i;!®|l|ô‘, pefit;^&4*w, SdnC nnà une traduction
Iâlâae,Hntitulée •. De corporibus lapidescentibus, Rome, i$p||,, II J donné
aussi une figure du img^eau, et un,e. autre, dfonn,.espèce rard.de squale à sept
évents.
,.l. Caspar Schwknkfeld , Siéçjçgin à Hirsqfiberg, fit imprimer a Lignitz, enj,i;fip3 ,
in-4,0,i ,unéIjistqire des animaux «de t&ilesiét jn m û j i^ Tfap^rophium Silesioe,
pleine ctancgyies observations, ma|^.Wnifigjires. Le. V.e,livre traite des poissons.,
et en indiqué nLusieiujs-espèces-,-.toutes d’earndouçe.
2. Etienne.ps. Sgboniveids était médecin à Hambourg. jSon Ichtyologia etnomen-
clatura animalmm marinorum, fluçiatilium, lacustrium, quoe in ducatibus Slesvici
et Hplstjitice, et Hamburgi occurrunt triviales, Hambourg, in-4.°,'.Ist *oco*Bpagiiée,
de sept planches, où. plusieurs espèces alors nouvelles sont assez bien
représentées.. '
§. Robert Sibbald ♦. ipéflecin d’Edimbourg, travailla pendant vingt ans à sa Scotia
illustrata sfre prodromus historiée natumlis, etc., Edimbourg J s 6pd vol. in-folio^
où ^y..a: des îfeures, de .ppipsqm, ep petit no,m£re et médiocres. Il a donné aussi u»
Ouvrage capital sur les, cétacés, ma.is qui n’appartient point à notre sujet.
4. De Harengo, exertitatio medica, in qua principispispiurmexquisitissima bonilas
summaque glprja asseria et vindicata, par Paul NbpçüAhïz, médecin de Rostock;
Liibéck'xT^l^lùriv,.