de pouvoir mettre la dernière main aux relations qu’ils en
avaient rédigées. Mais leurs collègues^ et surtout Païlas, y
suppléèrent, et rien ne fut perdu pour la science.
L’ielityologie a gagné à ces voyages'la connaissance de
plusieurs poissons!des rivières de la Sibérie, du lac Baïkal
et de la mer Caspienne; et à ces premiers produits en ont
bientôt succédé d’autres. Les correspondances établies par
lesv voyageurs ont fait arriver à Pétersbourg des espèces de
la mer Orientale; et en général c’est dans les Mémoires de
l’académie des sciences de Russie que cette partie de l’histoire
naturelle a été traitée avec le plus de suite. Pallas et
d’autres membres de ce corps ont continué à y donner des
poissons intéressants jusqu’au moment où j’écris. 1
Toutes ces recherches, toutes ces descriptions étaient faites
méthodiquement dans le style et dans l’esprit de Linn^us.
A la même époque, des naturalistes isolés s’occupaient
iu-4.% '1787 et 17,^1 ; il y décrit-quelques poissons. Iljfip a de plus*décmt et représenté
plusieurs dans les Non commentant de Pétersbourg, t. XVI, XVII et XIX.
Jean-Théophile G*o»gi , :néi:en Poméranie en* 1738-$! envoyé en 177a pdur ;e#àd-
joindre à Falk, a aussi donné son voyage en deux volumes •inî^VAjJe'n 17^5. Il y
décrit quelques poissons. Sa Description de la Russie, en huit parties iu-8.
à 1802, contient dans la septième .tine histoire des poissons d e cet empire, mais
incomplète.,
Loan Lkpv.chin , né vers *ijr5o , mort, en 1802, avait étudié à Pétersbourg et à
Strasbourg, et fut en' '1783 secrétaire de l’académie russe. 11 a publié-sddvyoyage en
russe, en trois volumes in-4.° , 1771;'1772 , 1780. On en a une traduction allemande,
par Hase; Altéribourg, 177/fa i f f 5 et 1783, fl y décrit plusieurs poissons.
' Nicolas Rïtschkow, l’un des élèves attachés à cette expédition, a aussi- donné le
sien en russe, et Hase t’a également traduit en allemand ; Riga, 1774» in-8 .°
• 1. Outré les nombreux mémoires de Koelreuter dont nous avons déjà: parlé et
qui vont: jusqu’au tome IX des Nova acta (pour 1791), on a dans les Nbva acta,
t. V (pour 1787), m i carape, par Basile Züiew ; t. IX ( l'ÿqv) j un esturgeon
par Lepechin} t. XII (1 7 9 4 ), l’histoire du saumon de la mer Glaciale, par
Oserezkovsky.
des poissons des mers du Nord et les décrivaient avec une
égale exactitude.
le célèbre entomologiste en Norwégp ; un
autre Fabricius % sur des côtes glacées du Groenland ;
Olafsen et Powelsen 3, sur celles de l’Islande, s’efforcaient
d’appliquer aux productions de ces tristes climats lés nomenclatures
de Linnaeus. Ils nrétaienfcpâs toujours ’heureux;
mais leurs descriptions , surtout celled ÆOthon Fàbriciiis j
suffisent pour réparer les petites erreurs dans lesquelles lé
défaut de sécburS littéraires les a ? induits. jésearriusï dbm
nait dfes figures coloriées de quelques espèces de la mer
d’Allemagne ; Muller5 en introduisait dans sa- Zioologïe
-1. Jean-Christian FA^weiiïS^jpé, À-Tqnd^rn,,,daDS le, duché ,de Stejymjen 174?.,
professeur à Kiel, travaux immenses. sur liÿ.^nsectes,, n ’appartiennent
pas à notre sujet ;, noirs jd^citerons, quç, Voyage en .Norvège,,
en“ allemand* *; HarnBomfi; *i ^ îf'y j'p fe ÎB ® qùatorrçej poissons. Cet
- i|j|
,8Sjg. Oihon FABatcips^jecclésiasJiqpej-empjoyé dans la ç o lo^ e 1;d;a;npise ,du Groën^
land, ,ét ensuite! iens 'N.orsyége hejj^.panemarcfc ,,e s tÿ^jLteuT d’une. Wtffina Grohn-
landica ^C openhague et Leipzig, I78n,;jn-8.f , l’u n sdes meilleurs éjuvrages de ce
genre, 'ou-, il décrit exactement quarante-quatre.^egpëces de poissons, et donne
sur-.lflJis'to.ire; d e . plusieurs, dçs détails fort intéressans. Il faut cependant se .défier
quelquefois de sa nomenclature.;-. ;
.8.' Le- vôya'gp .en Islande NÈggert Olafsen, naturaliste islandais, n^yen,
mort en r 7(5% et^de-^urn Bowelsen , premier#»nédecin de;eett^41e-, mort, 61^1778 ,
a été publié en danois.écorne,, en 177?;; en allen^an)!, à Copenhague y. en 17,74 *
2 vohi ip-4/ On ÿ. (trouvé des ■ .de^riptionis ^de .poissons.ett d é fig u r e s maisfTxn
peut grossières. Il; y / en a une traduction, française, par Gautier de la'vPqyflonnie ;
Paris, 1802, 5 vot-;iu-8s0,. avec un atlas ,}oqula nomençfaS^ej.djhj^toire naturelle
est ^ouvent -estropiée.
4 . Pierre AscaniUs , inspecteur des mines d e là Οorwége septentrïonaje , ta donné
plusieurs, figures enluminées de poissons^ |^)nt^î^elques-jio'ês; sont nouvelles,
dans ses Jeûner rerum iuituraliumiï , ^ ’:iFigtwfàs<&fà#itffè ^h^oiée^pat^relledui
^uis^iEtiÿesihSgue et .-^enève',!
’8. Oihôn-FréJeric aMüllïr, né à,Copeifhaguë eij 17^»,.mort e i^ g y ^ f l’un des-
observateurs les plus laborieux et les pins exacts du dix-huâtième’siècle'; et que