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r.- 4e. Un de ceux qui portoient mon bagage ;;
4.Décembre* tomba même deux ou-1fois rois. Je rencon“
tray eu ce lieu-la trais voyageurs , qui al-
Soient aufïi à rfpa-han,, &c étant parvenus au
bout du- Rocher ,. nous descendîmes dans ta»
P l a i n e .& arrivâmes fur les trois heures au
Caravanferayà'Oedsja , après avoir marché'
fept lieuës. Le lendemain je partis y à-la poin-r
te du jour , êc je tr-ouvay ta furface de?4-eair
gelée,, dans une belle Plaine bien cultivée &:
remplie de Villages-, &: nousnousarrêtâmes»
au Bourg à' Àffepas, à cinq lieuës de rendrait*
où nous avions pafTé ta nuit. Nous.y rencontrâmes
une Caravane chargée de vm y p o u r
nôtre Directeur à Gamron -, le lendemain nou-s*
vîmes- une quantité pradigjleufé depetits oi-r
féaux, dans- un champ- femé de ris ; 8c un peu*
plus avant , dans tin lieu marécageux , des be—
caffines ,.dës: canards-, des1 vaneaux. ôcdes ci--
cognes- , & nous* arrivâmes'de bonne heures
au Caravanferay de Koes-kit far,, après avoir*
fait fept lieuës» Nous traverfâmes le lendemain
une belle Plaine labourée •£ remplie dej
Villages & de petites G0lines,-où nôus ren—
contrâmes quelques Seigneurs Perfans ,^avec-
une'fuite dè 2iy> perfonnes-, tous bien armez
& enfüite plusieurs- Caravanes, ôî nous v in -
meSîfûr les trois heures*, au Caravanferay dei
Dedètrot, à fept lieuës de celuioù nous avions^
ï) É C O R N E 1 1 É1' 1 E B R U Y ^7 f j f
jpaflé la nuit. Le jour fuivant, nous palTâmes. TyotfJ
â-caté d-’un Château démoli, dans un fieu rem- 4. Vivmbre*
p 1 y de petites colines, &; puis par des Montagnes
d’un accès difficile, ounous fûmes fou-
iVemt obligez de mettrepied à terre , 6c nous ne
defcendunes qu’avec une peine infinie dans?
la Plaine de ÿes-dagaes , où nous allâmes nous
repo.fer au Caravanferay de ce nom y étant
fort fatiguez , quoy que nous n’euffions fait
que fept lieuës de chemin. .Le lendem ain nous*
arrivâmes fur le midy à M^oe^gi,où je trou-:
vay Monfîeur d e - fean, qui venoit d’Ifpa-
han, &: alloit à Gamron, en qualité de Dire-*
ê£e u r de la-Compagnie An g 1 o ife , a cco mpa-
gne du Seigneur Francifco, qui avoir-le dépar-f
te ment- de s - vin s de cette Compagnie à z)it-
Mes. Il continua fon voyage pendant-la nuit y
avec ta' Caravane, &-moy le mien, àiapoin-
te du jour , par une belle Plaine-remplie de
beaux Jardins murez' &. d>e, Colombiers fjUfrj
q u ’ a - Continsj a, gra n d Bou rg , â c ôt é' du q u el i P
paffe une Rivière ,<& qui eft poùrvur de plu«-
rieurs Garavanferais des plus commodes.;- Le'
jipur fuivant-, je traverfay> une auire Plaine,-
auffi remplie, de Jardins-ôc de maifofrsy avee:
un Canal qui conduit â AFajaer, où nous arriM-
va me s a- deux heures après-midy, n’ayant fait -
que fi<x. lieuës ce jour-là. J’en partis à la pointe
du jp ur y 6c-. comme je n’a vois de-là que'