|> t C O f t N*E f*L t ï - L S B 'n U Y N. ÎOJ
Cetté Ville abonde en poiffon, dont les gros
font les plus eftimez , fçâvok le Kakap > le fa-
eok Evertjèn> le Brêmeïe Cdbïiidit, le PotJJonRoyal
M la Carpe»Qn y a aulfi de l ’éperlan, des foies»
ffeeertainésplics, ôco.des éorerices, des cancres*
des huîtres 8c des anguilles * 8c une forte
de greffes écrevices d’un goût délicieux.
Les herbages n*y abondent pas moins » de
on y a de bonnes fèves1 d'haricot , des pois
verts* des carottes, des panais > de groffes 8c
de petites raves, 8c des pommes de terre, dont
bien des gens font du pain, ( a )
Le profil de la Ville*-, que j ’ay fait de def-
fus une Barque de la Compagnie J fe trouve
icy |
Jules Scaiiger, dans
'lies Exercitatiôns contre
Cardan , appelle l’Ifie de
Java j l’Àbregé du Monde
, parce qu’il n’y a point
d^ànimaux, point déplantes
, point de fruit, point
de métaux , &c. que l’on
n’y trouve en plus, grande
abondance qü’eri-aucun antre
lieu du mondé; Des habitants
de cette life alTü-
tént qu’ils font Chinois
d’origine, & que leurs pré-,
décefîeurs n’âyant pu fup-
porter la domination tyrannique
d’un de. leurs-:
Rois, ils furent obligez de
paffer dans cette lue. La
reflemblance des naturel
du païs., avec les Chinois,,
confirme aflèz cette con-
jé&u£e~Xeux qui- voudront
s ’inftruire plus à fond de ce
qui' regarde l’Iflê de Java,,
pour tout lire M andtjlp, Liv*-
2. & Ic^Reciieil des.Voyagçs de
Ha tompagnie, où l’on trouvera
tout ce qui regarde 1&-
commerce , lés étabHfle-
ments & lès fërees. dés Hob
l#ndoîs dans lés Indes, dont
Batavia eillacieE
t jù 6.
3 ï- Juillet-
Poifiba».
Herbages*
Profil' de
Batavia.-