29* R e m a r qjj e s*«
publié depuis tin certain tems fur ce foyer,,
âfiti cje pieptre. le a portée de j-u^er
qui a le mieux delEné les Ruines de ce fuper-
be Palais , fans toutefois vouloir; donner au*
eu ne atteinte à la réputation, des- Illaftrea
Voyageurs qui Pont reprefenté d’une maniéré
différente de la mienne L ny prétendre déroger
àuxloüanges'qûî&n-t dues à leur méri- -
te ôc a leur fç avoir, ^ t^hus autres égards.. .
Il ?eroit allez dififoifo de- j ugçr faine nie n c
de PArcbi|e#ure de ce^Ruïnéaen gén4ral>;
puisque tout le haut de P édifice en eft ah&~
■ fondent dçtrirjt.^, ôç tout .qe, qui ^çljbe cfo
basane font que'dqspiqçes d&aehées qui rfonè
aucune iiaifon en le mb le.. À la vérité, on peut
mieux foger de la. nature, des Chapiteaux
de leurs ornemqntç^pa.r. çe qui refte des Cor
fo runes , queÿ ay definiées de quatre cotez ,,
pour en compofor-un C^api tqauparfai t. Qgan t:
Pieds - <i e fl a ux , i^L y çn trouve d® trois
fortes,, dont la, djffore-nce ne çqnûile ce pen-
daAt qu'a l’égard des, feiiillagesç, puis, mjjdk
foirt^tou^. rorjds & de nfome forme, com me i f
parort par les Planches que, j ’en ay, données *
& d ^ s 1 u^e d^fquoll^s on yoi;c upq Çornir
ehe en foq: entier , tel qulLsTen trouve çirco--
re aujourd’huy for quelques,Ifortiqqes. ôc ùi$
quelques, fenêtres* de ces- Ruin es..
Aft &8b yotdû iafider forces
çhofesd
e C o H N i i i t ï m B r o y n ; f s +
chofës-là dans mon V o y â g e , efpcrant toujours
de rencontrer quelqu’un qui eut plus
de connoifiance que moy dans l’Architeécûte
ancienne , afin d’en tirer les lüthiërës nécef*
fairés pour en parler à fonds ôc dàh» fos régies
i à quoy je n’a y pu pairv’ènir jufqu à prüfen
t. (a ) Cependant, comttlë je trOüyë <jüé
d ’autres l ’ont entrepris yêc s’én font très-mal
aquittez, en reprefentant les chofes tdüt àii-
trement quelles ne fo n t , fort faute dë bien
entendre ces fortes d’Antiquitez * ou qu’ils
Payent pas été habiles Delfinateiirs f foie
qu’ils n’ayent pas employé affez de tems pour
cela i ou qu’ils le foient cbntentèz de faire
des ébauchës imparfaites / qu’ils n’6rit jm corriger
dans la fuite i Toit enfin, qu’ils fe foiënt
fervy de Deffinateurs mercenaires , cbmrhe
Mr. Chardin , qui ne fçavoit pas delïiner,
Comme il l’avouë dans fes écrits, ôc me 1 a dit
Qc| ij lui-
( a ^ Quoy que les Monu- 1 d'^ndera en Egypte, celui
thents qui nous relient des de Jupiter Âm>w#r>&:qu£l-
Grecs & desRomaâiis foient que« autres Mo'nuinents,'
d’un goût différent > ôc mÈÉM£ *"«
i ’Archite&ure en foit beaucoup
plus belle, parce que
<Jes deux Peuples avoient
«u le tems de la perfectionner
, on doit cependant regarder
les relies de ce Palais
t ainfi que J e Temple
AWJ mv/uviw
art que l’ingénieufe Grecë
fçût réduire en réglés ; 6t
c’efl par la co'mjyafaifön dé
ces differents o’üVrâgë^
qu’on doit jüger du progr ès
de l’Architoaure.’